• Thierry Meyssan et Paul-Éric Blanrue à propos de la propande dans le cinéma d’Hollywood

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    Ce document démontre que le Festival Fajr n’était pas réservé qu’aux seuls « pourfendeurs de la propagande américano-sioniste », comme nous pouvons le lire ici et là, mais que bien au contraire, de sorte à assurer une diversité des débats, toutes les tendances ont pu s’exprimer. L’Iran ne serait donc pas la dictature que les médias occidentaux nous dépeignent matin et soir ?

    Spencer Delane, pour Mecanopolis


    Meyssan et Blanrue sur la propagande hollywoodienne
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  • Entretien avec Jacob Cohen(rediff)

    Entretien avec Jacob Cohen

    Jacob Cohen est l’auteur du livre Le Printemps des Sayanim (L’Harmattan), il a accepté de répondre à nos questions.

    Pourquoi ce titre ?

    J’ai voulu que le terme « sayanim » apparaisse d’emblée et interpelle le lecteur. On se pose la question, et la définition se trouve juste dans les premières lignes de la 4e. La problématique est installée, sans faux-fuyants, et sans réserve.

    Voulez-vous nous la rappeler ?

    Les sayanim – informateurs en hébreu – sont des juifs de la diaspora qui, par « patriotisme », acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leur compétence.

    Comment avez-vous eu l’idée d’écrire sur les sayanim ?

    C’est la conjugaison de plusieurs éléments. La lecture de tout livre sérieux sur le Mossad montre l’importance essentielle de ces citoyens juifs qui décident de travailler pour les services secrets israéliens. Imaginez des dizaines de milliers d’agents, occupant des fonctions dans toutes les couches sociales, et qui obéissent au doigt et à l’œil au Mossad. Il est à noter que les auteurs anglo-saxons sont beaucoup plus prolifiques sur ce sujet.

    Je suis d’assez près l’actualité proche-orientale, et je consulte les médias des 2 bords. Et je suis sidéré, presque fasciné, par la puissance médiatique du lobby pro-israélien. Et comment il arrive à faire rentrer dans les esprits, jusqu’à devenir des banalités admises, des concepts comme « la seule démocratie de la région », ou tellement aberrants, comme « assurer la sécurité d’Israël ».

    Le fait de savoir que des sayanim sont en grande partie le moteur de cette propagande permet une lecture plus lucide et plus pertinente de l’actualité.

    Est-ce une réalité ?

    Je comprends le sens de la question. Je cite Gordon Thomas au début du livre. C’est un spécialiste reconnu des services secrets, en particulier du Mossad. Tellement reconnu qu’il a interviewé tous les chefs du Mossad depuis les années 60, et tous ont admis, en s’en glorifiant, l’apport crucial des sayanim à travers le monde.

    Quel est leur nombre ?

    En France ils seraient près de 3000. Ostrovski, ex-agent du Mossad, estime leur nombre à 3000 rien qu’à Londres. On peut imaginer leur importance aux Etats-Unis. Mais le « réservoir » est infini. Si on associe le Bnai Brit (franc-maçonnerie juive internationale), la WIZO (organisation internationale des femmes sionistes), les organisations judéo-sionistes nationales, comme l’UPJF, l’UEJF, le CRIF… en France, ainsi que les sympathisants, on arrive facilement au chiffre de un million de juifs prêts à travailler pour le Mossad.

    Pouvez-vous citer un cas concret ?

    Pour citer Victor Ostrovsky. Lorsque la France a construit une centrale nucléaire en Irak dans les années 70, des scientifiques irakiens étaient venus à Saclay pour se perfectionner. Le Mossad était bien sûr intéressé à les connaître pour pouvoir agir sur eux. N’importe quel autre service secret aurait eu besoin de moyens et de temps pour y arriver. Le Mossad s’est tout simplement adressé à un sayan qui travaillait à Saclay, et qui lui a fourni les dossiers complets. Après, c’était un jeu d’enfant de faire pression sur l’un d’eux.

    Ces agents juifs n’interviennent-ils que dans des cas d’espionnage ?

    Pas du tout. Les sayanim interviennent aussi et surtout dans les manipulations médiatiques. D’ailleurs le Mossad possède un département important, appelé le LAP, pour « guerre de propagande ». Il me revient un exemple historique. Rappelez-vous le film EXODUS. Il a réécrit l’histoire de 1948 et imposé la vision sioniste pour au moins une génération. En 1961, c’est le premier ministre israélien en personne qui a accueilli l’équipe du film à l’aéroport. C’est dire l’importance qu’on lui accordait.

    Et plus récemment ?

    Le cas le plus flagrant est celui du soldat israélien enlevé par le Hamas. Le réseau des sayanim à travers le monde a fait en sorte que son nom soit tellement matraqué que personne ou presque n’ignore son nom. Par ailleurs, son père a été reçu à plusieurs reprises par tous les dirigeants occidentaux, par le secrétaire général de l’ONU, par les autorités de l’Union européennes, de l’UNESCO, enfin le gratin mondial. Je rappelle qu’il s’agit d’un caporal d’une armée d’occupation. Quel autre prisonnier peut bénéficier d’une telle sollicitude internationale ? Et avoir son portrait géant sur l’édifice de la Mairie du 16e arrondissement ?

    Dans quel but ?

    Il s’agit de faire pénétrer dans l’opinion internationale qu’Israël a un « otage » aux mains du Hamas. Cela fait oublier les 11 000 prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes. L’écrasante majorité d’entre eux sont des prisonniers politiques, c’est-à-dire condamnés pour leur lutte pacifique pour l’indépendance. Rappelons qu’Israël est le seul pays « démocratique » au monde qui applique la détention administrative : pouvoir emprisonner n’importe quel citoyen sans avocat, sans jugement, sans motif, sans limitation dans le temps.

    Et c’est sur cette base que les forces d’occupation ont kidnappé, juste après l’enlèvement du soldat, 45 personnalités politiques du Hamas, en majorité des élus du peuple. Sans qu’elles aient rien à leur reprocher. Cela s’appelle des « représailles collectives » condamnées par le droit international, et rappelle le comportement de l’occupant nazi en France.

    Ainsi, pendant que les médias nous matraquent avec le soldat « otage », on oublie le plus important, et le plus horrible.

    Comment se fait-il qu’on ne parle pas beaucoup des sayanim ?

    Cela reste un mystère. Comment des journalistes aguerris ont pu disserter sur Israël sans mettre sur le doigt sur cet aspect capital ! Je mets cela sur la puissance des sayanim qui ont réussi l’exploit de ne pas faire parler d’eux. Il ne faut pas oublier que la chape qui écrasait les médias pour diffuser la pensée unique favorable à Israël n’a commencé à se fissurer que depuis quelques années.

    Pourquoi des citoyens juifs français par exemple deviennent des sayanim ?

    Vous savez, l’idéologie sioniste, jusqu’en 1948, était loin d’être majoritaire dans les communautés juives. Je me souviens qu’au Maroc, dans les années 50, les rabbins vilipendaient les sionistes. Et puis la création d’Israël, la propagande, la hantise d’un nouveau génocide, ont fait en sorte que les institutions juives ont basculé dans un appui inconditionnel à l’Etat juif. Aujourd’hui en France il n’est pas admissible d’exprimer la moindre réserve dans le cadre des institutions juives. La propagande est telle que les citoyens juifs qui vivent dans le cadre de ces institutions développent un second patriotisme et un nationalisme hors du commun. Au besoin, comme illustré dans le roman (l’épisode du cardiologue), le Mossad fera appel à une espèce de chantage. Israël est en danger, donc il faut l’aider.

    Et cet épisode du Grand Orient ?

    C’est absolument véridique. Je l’ai vécu, car j’ai été franc-maçon pendant près de 17 ans. En 2002, au plus fort de la seconde intifada, des francs-maçons juifs ont décidé de créer une loge juive et sioniste. Cela n’était pas dit expressément, car c’est contraire à l’éthique maçonnique, mais dans les faits cela revenait au même. Et à mon avis c’était couvert par les instances supérieures. Tout ce qui se disait dans la loge était favorable à Israël (voir le 1er chapitre et la conférence tendant à faire un parallèle entre les réfugiés palestiniens et les juifs partis des pays arabes, souvent à l’instigation du Mossad). Et chaque année, la loge organise un « voyage d’information » en Israël, encadré par des fonctionnaires du ministère israélien des Affaires étrangères.

    En parcourant le livre, on s’aperçoit que certains personnages ressemblent étrangement à des personnes connues, surtout pour leurs sympathies sionistes.

    Parmi les 3 000 sayanim français, certains sont connus. Pas en tant que sayanim. Par définition, ce sont des agents secret. Mais étant donné leur soutien constant à Israël et leur participation active à des campagnes savamment orchestrées, il est probable qu’ils agissent dans ce cadre. J’ai voulu les montrer en action, par exemple pour recruter un sayan cardiologue (pour influencer un congrès mondial de cardiologie dans un sens favorable à Israël), ou pour monter en épingle une rencontre sportive israélo-palestinienne à Paris pour donner l’illusion d’un processus de paix.

    On retrouve curieusement SOS Racisme. Pourquoi ?

    Pour moi, cette organisation sert de courroie de transmission aux idéologies sionistes. Sa proximité incestueuse avec l’UEJF, un des piliers du soutien à Israël, en est une illustration. Jamais SOS Racisme n’a lancé par exemple une campagne contre l’occupation israélienne, alors qu’elle se démène contre le Soudan. En occupant le terrain, grâce à des subventions généreuses, SOS Racisme empêche l’émergence d’autres organisations anti-racistes plus proches des exigences de la majorité de ses membres. On entend d’ailleurs plusieurs voix, dont celle de Joey Star, réclamer une autre organisation anti-raciste, issue des quartiers, et les représentant légitimement.

    Que préconisez-vous, en conclusion ?

    J’espère d’abord que ce livre ouvrira les yeux sur cette force puissante et insidieuse mise au service d’une idéologie de domination. Qu’il permette ensuite un décryptage plus pointu des événements. Et enfin qu’il favorise l’émergence de contre-pouvoirs.


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  • L’Internationale Socialiste et le sionisme

    Par Yahia Gouasmi

    Le Parti Socialiste français, surnommé Parti Sioniste, est membre de l’Internationale Socialiste. Cette organisation internationale regroupe la plupart des partis socialistes ou sociaux-démocrates de la planète. La vice-présidente française actuelle est Ségolène Royal, qui a toujours semble-t-il des ambitions présidentielles. L’Internationale Socialiste, habituellement discrète, a récemment fait parler d’elle. On a en effet appris que les dictateurs Zine el-Abidine Ben Ali de Tunisie et Hosni Moubarak d’Égypte en étaient membres !

    Voilà donc des fréquentations que les dirigeants socialistes en France se gardent bien de faire connaître à leurs électeurs, qui les suivent encore au nom des « valeurs » de la gauche. Dans le cas de Ben Ali, les dirigeants socialistes ont même attendu trois jours après sa fuite pour l’exclure de leur Internationale. Moubarak va, sans doute, être victime à son tour de l’ingratitude de ses « camarades socialistes », et se faire exclure.

    En France, le système politique a été verrouillé de telle sorte que les citoyens soient enfermés dans un choix qui n’en est pas un. C’est d’ailleurs ce qu’on nous prépare pour la présidentielle de 2012. On voudra ainsi nous faire choisir entre un candidat de « droite » et un candidat de « gauche ». Mais tous ces politiques ont un point commun. Que ce soient Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, François Hollande, Ségolène Royal… ou encore Zine el-Abidine Ben Ali et Hosni Moubarak : ils sont tous très estimés à Tel Aviv et Washington parce qu’ils défendent bec et ongles l’entité sioniste occupant la Palestine (Israël).

    Voilà leur véritable programme, et c’est pour cela que le lobby sioniste leur fournit tous les moyens leur permettant d’accéder au pouvoir et d’y rester. A moins qu’un fait imprévisible se produise, comme c’est le cas actuellement dans les pays arabo-musulmans, où les peuples les uns après les autres se révoltent contre leurs régimes imposés par Tel Aviv et Washington.

    L’appartenance de Ben Ali et de Moubarak à l’Internationale Socialiste était inconnue du grand public, mais certainement pas de vieux routiers de la politique qui se disent « à la gauche de la gauche ». Nous pensons à Jean-Luc Mélenchon, Olivier Besancenot, Pierre Laurent (secrétaire national du Parti communiste français), et à d’autres qui, après un discours « dur » au premier tour de l’élection présidentielle, vont ramasser les balles au deuxième tour pour le compte du candidat PS (Parti Sioniste). Ce candidat PS, Dominique Strauss-Kahn, est précisément un serviteur de la grande banque mondiale (FMI), et se demande chaque jour ce qu’il « peut faire pour Israël » (déclaration faite à Tribune Juive en 2003).

    Ces socialistes et ces communistes font partie intégrante de la panoplie du lobby sioniste. Ils en sont son flanc gauche, que le CRIF va parfois attaquer afin de donner le change et tromper les naïfs. Dans les banlieues populaires où il y a une forte population musulmane, ils entretiennent, à coup de subventions, toute une série d’associations à leur service. Ces associations servent à leur ramener des voix lors des échéances électorales, mais aussi et surtout à occuper le terrain afin que d’autres – les vrais antisionistes – ne l’occupent pas.

    La révolution en cours dans les pays arabo-musulmans nous a déjà donné quelques leçons. Entre autres choses, on constate que la démocratie n’est bonne que si Israël donne son accord. On découvre également que les dictateurs Ben Ali et Moubarak sont les camarades socialistes de Strauss-Kahn, Aubry, Hollande… pour qui les Mélenchon, Besancenot ou Laurent vont nous demander de voter en 2012 !

    Il est grand temps qu’une véritable alternative soit présentée aux Français. Et pour cela, il faut casser électoralement les partis du Système, droite comme gauche !


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  • Dieudo : les gangsters en cravate


    Dieudonné: confidences gangsters cravattes
    Cargado por Agent__001.


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  • Propagande sioniste sur facebook

    Après l'ambassade des Etats-Unis, c'est au tour de l'ambassade d'Israël en France d'utiliser Facebook comme "champ d'influence"

    voir ICI


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  • Une jeune israélienne risque 15 ans de prison

    pour avoir transmis 2000 documents confidentiels

    Anat Kamm, une jeune israélienne accusée d'atteinte à la sécurité de l'Etat, a reconnu devant un tribunal de Tel-Aviv avoir transmis environ 2.000 documents confidentiels à un journaliste du quotidien Haaretz. La jeune femme plaidera coupable, en contrepartie d'une réduction des charges pesant contre elles. La jeune femme risque cependant jusqu'à 15 ans de prison.

    Entre 2005 et 2007, alors qu'elle effectuait son service militaire au bureau d'un général de l'armée israélienne, elle avait effectué des copies de documents confidentiels, dont 700 classés top secret. Après avoir terminé son service, elle a donné ces documents à un reporter du Haaretz, Uri Blau. Le journal avait utilisé ces documents pour publier un article démontrant que le commandement militaire avait autorisé des assassinats ciblés de militants palestiniens, ce qui est contraire à la loi israélienne.

    Les articles d'Uri Blau avaient été validés par la censure militaire, mais le journaliste avait préféré rester à Londres, de peur d'être également poursuivi, jusqu'à ce que son avocat trouve un accord avec le Shin Bet, les services de renseignements israéliens. Il a depuis rendu les documents à l'armée.

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  • Israël est tout sauf un état juif

    voir aussi :

    Un professeur israélien fait vaciller sa mythologie

    Michel Collon : Les 10 grands médiamensonges d’Israël

    Malgré le désir du Premier ministre Benyamin Netanyahu, l’état d’Israël n’est rien d’autre qu’une nation laïque, athée même, et dont l’existence va à l’encontre des croyances de beaucoup de juifs, pour qui des références bibliques et talmudiques interdisent leur retour (aliyah) en Terre Sainte. Du moins avant la venue du Moshiach (le Messie.) Pour ces juifs, qui se disent les vrais juifs de la Torah, les crimes contre le peuple palestinien commis par l’état d’Israël ne font que croître la souffrance infligée par Dieu comme châtiment pour leur péché, en augmentant l’antisémitisme contre leur peuple dans le monde entier.

    http://www.comlive.net/Des-rabins-juifs-contre-l-etat-juif-et-le-sionisme,110457.htm

    http://www.emarrakech.info/Juifs-contre-le-sionisme-Conference-NK_a9383.html

    Il y a deux mille ans, lorsque le temple de Jérusalem fut détruit, les juifs firent trois serments, mentionnés dans le Talmud babylonien. Ne pas revenir en Terre Sainte en utilisant la force. Ne pas se rebeller contre les pays qui les avaient accueillis. Et ne pas, par leurs péchés, prolonger la venue du Moshiach. Ajoutés à ces serments il y eut les instructions réglant leur conduite en exil du prophète Jérémie, et une référence dans les Cantiques de Salomon qui semble étayer les trois serments. Pour l’organisation internationale, Neturei Karta, (Juifs unis contre le sionisme) la fondation de l’état sioniste est en contradiction flagrante avec l’enseignement de la Torah, qui interdit toute proclamation d’un état juif, jusqu’à la délivrance divine qui annoncera la paix éternelle parmi toutes les nations du monde.

    http://lesogres.info/article.php3?id_article=2394

    http://www.nkusa.org/Foreign_Language/French/laveritableperspective.cfm

    http://www.nkusa.org/Foreign_Language/French/IIDFrancais03.cfm

    Bien évidement il y a d’autres interprétations des Saintes écritures, et une espérance de retour à la terre promise s’est traduit à travers les siècles en un désir politique plutôt que religieux, motivé par l’antisémitisme (les pogroms en Russie et la Shoah) d’obtenir coûte que coûte une terre où les juifs pourraient enfin trouver la liberté et la paix. Mais est ce que des crimes horribles commis contre eux autorisent et justifient d’autres crimes également horribles contre le peuple palestinien, qui ne leur avait fait aucun mal ?

    Examinons d’abord une brève résumée de l’histoire du sionisme. Le premier aliyah (retour) de 10,000 personnes eut lieu après les pogroms de 1881, malgré l’opposition du régime ottoman qui possédait la Palestine à l’époque. Il y eut déjà sur place 25,000 juifs séfarades qui furent des autochtones et qui vivaient en harmonie avec les Palestiniens. Aidé financièrement par le Baron de Rothschild et le Baron de Hirch entre 1883 et 1891, l’Organisation pour la colonisation juive acheta des terres en Palestine. L’Organisation sioniste mondiale (OSM), formée après la publication de ‘l’État juif’ par Theodore Hertl en 1896, organisa le premier congrès sioniste à Bâle en 1897. Le but fut de créer un foyer national juif et de mener l’action politique nécessaire pour que les grandes puissances, y compris les Turcs, reconnussent leurs droits. Il y eut aussi la création de l’hébreu moderne, qui n’est pas la langue de la Bible.

    Des congrès de l’OSM successifs créèrent la Banque colonial juif et les Fonds nationaux juifs pour acheter des terres malgré l’opposition des Palestiniens. Ils créèrent aussi une organisation pour gérer les terres achetées. Un autre livre de Hertz en 1902 inspira le sionisme territorial. Mais les ottomans n’eurent aucune intention de donner la Palestine aux juifs. Or les pogroms de 1903 à 1906 inspirèrent les Britanniques à offrir une partie de l’Ouganda, au Kenya actuel, pour le foyer juif. Une proposition rejetée par le septième congrès de l’OSM en 1905. Mais en attendant la recognition internationale et turque avant de s’installer en masse, beaucoup plus de moyens furent dégagés pour financer un deuxième aliyah. Un million de juifs quitta l’empire tsariste entre 1903 et 1914, dont 40,000 allèrent en Palestine.

    Le premier lycée hébraïque fut ouvert a Jaffa en 1906. En 1909 un bourg de Jaffa s’accroîtra pour devenir Tel Aviv. L’idée du kibboutz fut née. Mais des incidents entre juifs et arabes en Galilée vit la naissance de la milice juive Hashomer. Les juifs autochtones deviennent minoritaires grâce à l’immigration des juifs ashkénazes. En 1914 la Turquie entra en guerre du coté des Allemands, et expulsèrent beaucoup d’émigrés juifs russes de la Palestine. A l’époque la communauté juive en Palestine, appelée Yichouv, comprit 85,000 personnes ou 12% de la population.

    La première guerre mondiale fut décisive pour le sionisme. En 1917 une lettre du ministre des affaires étrangères britannique, Arthur Balfour à Lord Lionel Rothschild, encouragea le sionisme. Cette déclaration de Balfour fut mal reçue dans le monde arabe. Mais la guerre n’était pas encore gagnée, et les Britanniques avaient aussi promis au Grand Mufti de la Mecque la création d’un grand royaume arabe unitaire au moyen orient. Mais comme ceux qui connaissent l’histoire de Lawrence d’Arabie le savent, le gouvernement britannique ne tinrent pas ses promesses faites aux Arabes. Après que les Turcs, alliés des Allemands, furent vaincus une armée britannique acquit la Palestine ou elle resta jusqu’en 1948.


    Il y eut à cette époque plusieurs partis politiques, la gauche marxiste, la gauche, le nationalisme religieux, et même un parti non sioniste. C’est la gauche qui géra les affaires jusqu’en 1977. La population juive descendue à 56,000 remonta à 83,000 en 1918, parce que les Britanniques permirent aux expulsés de revenir. Il y eut maintenant parmi la population arabe une crainte de dépossession grandissante.

    En 1920 il y eut la création d’un proto-état sioniste sur le lieu des territoires israelo-palestiniens. C’est la Société des Nations qui décida selon la déclaration Balfour. Mais le mandat donné aux Britanniques pour gérer la région, exigea la préservation des droits civiques et religieux du peuple arabe. Il n’y eut aucune mention de droits politiques. Cette omission fut sévèrement critiquée par les chefs palestiniens. Quoique le pouvoir de l’Assemblé juif fût limité et sous l’autorité du Haut commissaire britannique, les arabes refusèrent de reconnaître leur implication institutionnelle, et le mandat qui prévit le renforcement indéfini de la présence sioniste en Palestine.

    Il y eut des émeutes, et le bras armé de la communauté juive, le Haganah, fut créé. Voyant que leur politique sioniste risquait de porter atteinte à leurs intérêts au moyen orient, le ministre de l’époque, Winston Churchill, décida de limiter l’immigration juive, et de revoir le territoire du foyer national juif. Ce fut l'Israël d’aujourd’hui (sans le Golan) avec la Cisjordanie. La Jordanie fut détachée pour rassurer les nationalistes arabes. Bien que réticent les sionistes acceptèrent.

    La population passa de 83,000 à la fin 1918 à 164,000 en 1930, puis à 463,000 en 1940, et à 650,000 lors de la création de l’état d’Israël en 1947. Pendant cette période la population arabe doubla de 660,000 à 1,200,000. La troisième aliyah entre 1919 et 1923, lié aux guerres civiles en Europe, vit une émigration vers les USA, l’Europe occidentale et la Palestine. (35,000 personnes vivant dans des kibboutz.) Le quatrième aliyah entre 1924 et 1928 vit encore 80,000 immigrés juifs assez différents (principalement des Polonais.) Ceci entraîna un déséquilibre économique du pays avec un taux de chômage important, qui provoqua quelques départs, entre 1926 et 1929 (les années dures.)

    A l’approche de la deuxième guerre mondiale, 1929 à 1939, plus de 180,000 juifs d’Europe orientale, y compris 40,000 d’Allemagne et de l’Autriche émigrèrent. (Il y eut un accord entre le troisième Reich et les sionistes entre 1933 et 1938.) C’était le cinquième aliyah. 30 millions de dollars furent transférer en Palestine grâce à l’arrivé de juifs riches et éduqués. Suite à un désaccord entre ceux qui voulaient traiter avec les nazis et ceux qui ne voulaient pas, il y eut 15,000 illégaux qui entrèrent sans l’autorité de l’agence juive et les Britanniques, qui virent les quotas largement dépassés. Il y eut 51 nouvelles localités dans un contexte d’affrontement avec les arabes en très peu de temps.

    Alors les Britanniques réduisirent le nombre de visas accordés aux juifs. La deuxième guerre mondiale éclata, et 80,000 juifs fuirent l’Europe. Mais entre 1939 et 1947 l’immigration en Terre Sainte fut illégale. Beaucoup essayèrent d’éviter le blocus britannique, dont les conséquences tragiques joua un rôle majeur dans la décision de l’ONU de créer l’état juif en 1947. Mais l’immigration entre 1918 et 1947 fut tellement forte que les juifs autochtones séfarades ne représentèrent que 20% des juifs du Yichouv (la communauté d’immigrés.)

    La scission du sionisme créa un nouveau problème. Le parti révisionniste de Jabotinsky prêcha un rejet du bolchevisme, et un refus de la division et la création du royaume Hachémite en Jordanie. Ben Gourion, qui fut de gauche, traita Jabotinsky de fasciste et fut considéré par ce dernier comme un communiste. Donc une collaboration fut impossible jusqu’à ce que le parti révisionniste quittât l’OSM en 1935, laissant le pouvoir aux travaillistes de Haim Weizman (premier président d’Israël) et Ben Gourion de 1931 jusqu’en 1977.

    La grande révolte arabe eut lieu entre 1935 et 1939. Les Palestiniens s’en prirent et aux juifs autochtones et aux immigrés sionistes. En 1936 les Britanniques abandonnèrent sous pression sioniste un projet de l’assemblé législatif représentant toute la population de la Palestine. Ceci provoqua une grève générale. Mais les attentats contre les forces britanniques furent mal organisés, et une fois supprimées, les arabes s’en sortirent affaiblis. Le Hagana (bras armé de la communauté sioniste) soutinrent les troupes britanniques, mais les autorités surent qu’il fallait trouver une solution.

    En 1937 la commission Peel proposa le partage de la Palestine. Ben Gourion et Weizman furent d’accord, mais beaucoup de sionistes furent hostiles à l’idée. Les arabes rejetèrent le plan, et en 1939 les Britanniques changèrent d’avis, prévoyant de graves problèmes à l’avenir. Ceci provoqua une rupture entre les autorités britanniques et les sionistes, qui formèrent L’Irgoun, une organisation militaire nationale, qui voulurent des représailles contre les émeutiers arabes. 200 à 250 civils palestiniens furent tués. L’organisation militaire fut soutenu par Jabotinsky. Beaucoup de juifs furent tués et le bilan négatif fut condamné par la communauté d’immigrés sionistes, qui isola le parti de droite nationaliste. De ce fait l’organisation militaire arrêta les hostilités contre les Britanniques en 1940.

    Le Grand Mufti de Jérusalem (chef des musulmans en Palestine) voulut s’allier avec Hitler contre les Britanniques. Le groupe Stern se sépara de L’Irgoun (l’organisation militaire), et recommença les attentats contre les Britanniques. Stern aussi prit contact avec les nazis, qui selon lui furent préférables aux Britanniques qui empêchaient la formation de l’état d’Israël dans toute la Palestine. Le Yichouv (communauté d’immigrés sionistes) fut contre le régime nazi et le groupe Stern disparut à son tour en 1942. Il y eut même des sionistes qui s’enrôlèrent dans l’armée britannique. Mais le projet Peel pour un état partagé inquiéta toujours la majorité arabe.

    En 1942 le congrès sioniste décida une immigration massive, et revendiqua un état juif sur l’ensemble de la Palestine. Les arabes devinrent alors minoritaires. Entre 1943 et 1944, le nationalisme hébreu coupé du judaïsme reprit son action anti-britannique. Le ministre Lord Moyne fut assassiné en Égypte. Mais quoique la communauté d’immigrés sionistes condamnât ses actions, L’Irgoun (la force militaire) menée par Menahem Begin ne s’arrêta pas, et provoqua l’effondrement du mandat international entre 1945 et 1947. L’Allemagne fut vaincue, et les réfugiés, survivants du génocide, voulurent quitter l’Europe. Il y eut des manifestations contre le mandat britannique et du sabotage non meurtrier commis par le Haganah (bras armé de la communauté sioniste). Il y eut aussi des actes terroristes sanglants, y compris le meurtre de deux sergents britanniques, par l’Irgoun (force militaire de Jabotinsky) La pression s’accrut sur les Britanniques, qui jugèrent la Palestine sioniste ingouvernable, malgré la présence de 100,000 soldats. Les arabes aussi critiquèrent les Britanniques. Les restrictions sur l’immigration menèrent à l’emprisonnement des survivants de la Shoah. L’opinion publique en Grande Bretagne fut contre la présence là-bas de ses troupes. Résultat – La Grande Bretagne remit son mandat à l’ONU en 1947.

    L’ONU revint sur le projet Peel. Les sionistes ont 55% du territoire, et les Arabes 40%. Les palestiniens, à quelques exceptions près, refusèrent le partage. A l’exception de l’Irgoun qui voulait toute la Cisjordanie, les juifs acceptèrent. En novembre 1947 le plan fut voté avec le soutien de Staline. Les Britanniques allèrent gérer le partage en restant neutre, et partir en 1948. Mais le vote de l’ONU provoquèrent des incidents qui se traduisirent très vite en guerre civile. Les Palestiniens attaquèrent. Les milices et forces militaires sionistes, qui eurent cessé des attaques contre les arabes en 1939, reprirent les attentats contre les civils sans obtenir de victoire notable. Il y eut des civils des deux camps tués. Mais en mars 1948 la milice Haganah passa à l’offensif et en l’espace de six semaines les Palestiniens, aidés par des arabes venus du Liban, la Cisjordanie, de l’Égypte, et de la Syrie, furent vaincus. Ces derniers furent mal organisés et il n’y eut pas de commandement central.

    Les sionistes de la milice Haganah prirent le dessus. Des villages arabes commencèrent à se vider de leur population dans les zones de conflits. Le 15 mai 1948 Israël déclara son indépendance pendant que les derniers Britanniques quittèrent le pays. Les arabes furent militairement vaincus, et ne seront présent sur le devant de la scène politique jusque dans les années 1960. (OLP de Yasser Arrafat, et guerre de six jours) Ben Gourion devint premier ministre et réunit le Haganah, l’Irgoun, et le groupe Stern pour former le TSAHAL (l’armée de défense d’Israël.). Les frontières furent modifiées. L’ONU ne condamna pas les sionistes qui eurent pris 77% du territoire de la Palestine mandataire contre 55 % prévu dans le plan de partage. L’attitude de Ben Gourion fut lourd de conséquences pour l’avenir. Il refusa d’accepter des frontières fixes, qui purent être agrandies en cas de besoin. Les 27% du territoire en dehors dut revenir à Israël.

    Ainsi commença le nettoyage ethnique, que les Palestiniens appelèrent Al-Naqba. Lors de la création de l’état les arabes furent deux fois plus nombreux que les sionistes. A l’intérieur des frontières de 1949 vivaient 800,000 à 900,000 arabes. 750,000 quittèrent le territoire ou par peur d’être massacrés ou par expulsion. Ils avaient l’ordre de ne jamais plus revenir. Ils devinrent un peuple de réfugiés. Entre 1947 et 1949, un minimum de 10 villes et 342 villages furent évacués ou détruits selon l’historien Benny Morris. Le monde ne dit rien, et continua à ne rien dire quand la Cisjordanie et les hauteurs de Golan furent saisie dans les années soixante. Il y eut des camps de réfugies en Jordanie et au Liban, où Ariel Sharon (qui devint premier ministre) fut censé être responsable pour les massacres dans les camps de Sabra et Chatila au Liban. Et le monde ne dit toujours rien.

    Les réfugiés palestiniens sont devenus maintenant 7 millions de personnes dépossédés de la terre où leurs ancêtres ont vécu pendant des millénaires Les Israéliens peuvent tout se permettre. C’est la Shoah qui leur donnent le droit de commettre n’importe quelle atrocité avec impunité. Personne n’a le droit de les critiquer. Pourtant ceux qui condamne l’antisémitisme soutiennent l’état devenu le plus raciste du monde. Nonobstant le fait que l’antisémitisme n’a rien à voir avec l’antisionisme, qui ne démontre en aucun cas un sentiment de haine envers les juifs, juste envers les criminels qui continuent de voler des terres qui ne leur appartiennent pas.

    L’historien israélien, le professeur Ilan Pappé, constate que l'Israël doit reconnaître ses crimes avant qu’une réconciliation avec les Palestiniens soit possible. Cependant la colonisation continue. Et personne ne s’est excusé pour les 70 massacres pendant la guerre de 1948, avec une tuerie sans discrimination de civils arabes, y compris des femmes et des enfants. Seul la création d’une nation palestinienne démocratique, où les sionistes sont des citoyens comme les arabes et avec les mêmes droits, peut résoudre un problème qui risque de rester sans solution jusqu’à la fin des temps.

    L’état d’Israël fait honte aux vrais juifs, qui le condamne comme nation hérétique, parce que les sionistes n’accepte plus la Torah, et ne craint pas le courroux de Dieu pour l’avoir défier. Il n’y aura jamais la paix, malgré les efforts pitoyables de plusieurs présidents américains. Une paix nécessite la justice. Ou il n’y a pas de justice la paix ne puissent avoir lieu. Mais les hypocrites qui gèrent nos pays sont beaucoup trop aveugles pour comprendre cela.



    Le Président Iranien discute avec des rabbins anti-sionistes

    Le président iranien avec un rabbin. 

    Le chef du Hamas avec des rabbins anti-sioniste

     

    Quelques liens :

    http://www.france-palestine.org/article8909.html

    http://sionazime.over-blog.com/article-le-rabbi-satmar-le-sionisme-est-en-totale-violation-de-la-torah-56960470.html

    http://books.google.fr/books?id=mLSgxVuslW8C&pg=PA82&lpg=PA82&dq=les+trois+serments+quand&source=bl&ots=RHWvzH6eBB&sig=M02PJpUyg8OX3WaBZd8V1oWL-Zs&hl=fr&ei=fFX3TJfZN8rvsgbT8ZnFDQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=7&sqi=2&ved=0CE8Q6AEwBg#v=onepage&q=les%20trois%20serments%20quand&f=false

    http://www.nkusa.org/index.cfm

    http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7862&type=analyse&lesujet=Histoire

    par denunciatorseye (son site) samedi 5 février 2011


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  • Le CRIF ne veut pas de démocraties non contrôlées par Israël

    Dans une déclaration faite sur Europe 1 ce vendredi 28 janvier, Richard Prasquier, président du CRIF (Conseil Représentatif d’Israël en France), a déclaré : « je n’aimerais pas que l’Égypte tombe entre les mains des Frères Musulmans ».

    La suite de la déclaration mérite elle aussi d’être citée : « les structures de la démocratie peuvent être utilisées et dévoyées par des organisations qui vont imposer leurs codes politiques et moraux ». Après quoi Richard Prasquier mentionne l’exemple du Hamas, qui est parvenu au pouvoir à Gaza par… les élections !

    On sait ce qui est arrivé aux habitants de Gaza suite aux élections législatives de 2006 : ils ont été agressés, et Gaza a été transformée en une prison à ciel ouvert, avec la complicité ouverte de l’Égypte de Hosni Moubarak. Est-ce le sort que promet Richard Prasquier aux Égyptiens, s’ils se débarrassent de la dictature de Moubarak ?

    L’avertissement est clair : l’entité sioniste se donnera un droit d’ingérence, comme à Gaza, au cas où les Arabes et les Musulmans venaient à élire un gouvernement qui n’est pas à la botte de Tel Aviv. Autrement dit, la « démocratie », pour laquelle on sacrifie des Français en Afghanistan, n’est un produit d’exportation que s’il est conforme au sionisme et à Israël ! Selon Richard Prasquier, les Musulmans doivent donc comprendre que, dans leur cas, la « démocratie » doit préalablement être agréée par Tel Aviv et le CRIF à Paris.

    Mais est-ce seulement en Égypte que M. Prasquier veut contrôler la démocratie ? Les récentes interdictions de colloques et de réunions d’intellectuels en France, les poursuites judiciaires de toutes sortes depuis des années… ne sont peut-être que le prélude à une offensive législative française destinée à criminaliser l’antisionisme.

    Jusque-là le pouvoir, pourtant bien soumis au lobby sioniste et à M. Prasquier, a différé ce type de mesure. Par crainte sûrement de rencontrer une opposition parmi l’opinion publique, mais également pour ne pas gêner les organisations faussement antisionistes, telles que celles liées au PCF et à l’extrême gauche qui versent des larmes sur la Palestine, tout en s’interdisant de dénoncer l’existence d’un lobby sioniste en France. Bien mieux, ces organisations de diversion sont alliées au PS, le principal parti sioniste en France après l’UMP, et remplissent ainsi leur rôle : ne jamais dénoncer le sionisme comme étant par essence une idéologie raciste et de domination. La pénalisation de l’antisionisme obligerait ces officines à prendre position, les contraignant alors à se démasquer un peu plus.

    Mais la situation évolue à l’heure actuelle à une telle vitesse que les dirigeants sionistes, à Tel Aviv comme à Paris, en sont arrivés à admettre l’incompatibilité de la démocratie avec Israël ! Selon eux, la « démocratie » n’est acceptable que si elle est bien domestiquée, soumise aux ordres des lobbies sioniste. Et cela est aussi valable en France, où l’on assistera inévitablement, ces prochains mois, à des tours de vis du lobby et des partis politiques qui lui ont fait allégeance. C’est d’ailleurs dans la logique des choses. Quand la lutte atteint un certain degré, les masques tombent, et la « démocratie » – ou ce qu’il en reste – est remisée au magasin des accessoires…

    Merci pour votre aveu, M. Prasquier. Même les plus naïfs savent à présent que la « démocratie » au Proche-Orient doit être contrôlée par Israël et le CRIF à Paris. Le Parti Anti Sioniste le savait déjà, mais si c’est vous qui le dites, alors cela devient en quelque sorte plus clair, plus limpide !


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  • Israël : la vérité la plus laide

     
    Il y a eu cette semaine choquante en décembre - une manifestation contre les couples judéo-arabes, une marche au sud de Tel-Aviv contre les travailleurs migrants et les demandeurs d’asile africains, l’arrestation d’adolescents juifs accusés d’avoir battu des Palestiniens et l’expulsion de cinq citoyens arabes de leur domicile dans le sud de Tel Aviv. Cela m’a laissée avec la question : et quoi après ?
    (JPG)
    Profanation d’un cimetière musulman par les colons juifs - Photo : El Païs

    Il est impossible de prédire l’avenir. Mais il y a des signes que la violence, perpétrée par des citoyens, pourrait se répandre.

    À la mi-janvier, des dizaines de jeunes juifs ont attaqué les fidèles musulmans dans une mosquée de Yofa ou Jaffa [véritable appellation - N.d.T], la ville historique arabe juste au sud de Tel Aviv. Un des communiqués publiés par des médias israéliens raconte que des jeunes, armés de pierres et de drapeaux israéliens, criaient « Mohammed est un porc » et « Mort aux Arabes », alors que les fidèles musulmans se préparaient à prier.

    Lorsque les policiers sont arrivés, ils n’ont arrêté aucun des assaillants.

    Et quelques jours avant la marche [anti-immigrés] au sud de Tel Aviv, sept hommes de nationalité soudanaise ont été attaqués à Ashdod, une ville côtière dans le sud d’Israël.

    Selon les médias israéliens, quelqu’un a jeté un pneu enflammé dans l’appartement partagé par les cinq personnes. Cinq d’entre elles ont souffert de l’inhalation de la fumée, deux devant être hospitalisées.

    Un autre acte alarmant de violence a eu lieu dans le sud de Tel Aviv le soir même. La Hotline for Migrant Workers, une ONG israélienne, rapporte que trois adolescentes - nées en Israël, parlant hébreu et filles de travailleurs migrants africains - ont été battues par un groupe d’adolescents juifs. Les assaillants, dont l’un était armé d’un couteau, les auraient qualifiées de les « sales noires ». Une des filles a eu besoin d’être soignée pour ses blessures.

    « Il est intéressant de noter que les filles avaient déjà connu une telle violence dans le quartier, » rapporte Poriya Gal, porte-parole de la Hotline for Migrant Workers. « Mais elles avaient décidé de ne pas le signaler à la police de peur qu’elles ne soient à nouveau agressées. »

    Un autre indicateur inquiétant de l’état d’esprit qui règne ici : dans le sud de Tel Aviv, le jour de la manifestation, un certain nombre de cours parascolaires ont fermé plus tôt afin que les enfants puissent rentrer chez eux en toute sécurité avant que la manifestation n’ait commencé. Les responsables de ces cours se sont inquiétés que les enfants puissent autrement être pris dans la marche et alors attaqués par des manifestants.

    Parce que les demandeurs d’asile sont souvent réticents à demander de l’aide - et ils sont peu susceptibles de se tourner vers la police - il est difficile de déterminer le nombre exact des agressions à caractère raciste.


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  • Le bloc-notes d’Alain Soral

    Pas de trêve des confiseurs pour la police de la pensée !

    Dieu m’est témoin que pour commencer la nouvelle année j’avais décidé de parler d’autre chose. D’un truc un peu léger et gai : “Gonzo”, cet excellent documentaire racontant la vie tourmentée d’Hunter S. Thompson, sorte de professeur Choron américain, inventeur du “nouveau journalisme” et incarnation de la liberté, de la gaieté, de la fraîcheur et du talent des années 60, dont on peut légitimement avoir la nostalgie quand on les compare à notre époque de merde ! Mais voilà, ce n’est pas moi qui décide… Comme du temps de la défunte Allemagne de l’Est en vert et beige, notre Stasi française veille, même en période de fête, promettant dorénavant la prison et la ruine à celui qui ose encore le moindre signe d’insoumission.

    Inquisiteurs jusqu’à l’hystérie

    Suite à une interview vidéo accordée au sympathique site catholique Ripoublik.com, (http://www.egaliteetreconciliation....) et qui portait sur les dangers pour la France d’un retour aux guerres de religion, ainsi que sur cet étrange consensus anti-islamiste actuel qui va de la gauche maçonnique à l’extrême droite racialiste, un site insignifiant, pour ne pas dire nul : Street-press (pour presse de caniveau ?) titrait pour tout commentaire : “Alain Soral sur la sainte chambre à gaz, le fond de commerce des juifs et le projet talmudique”. (http://www.streetpress.com/sujet/14...)

    Une lecture hystériquement judéocentrée, tenant plus du travail d’indicateur de police de la pensée que du journalisme, où un pisse-copies amateur qui se présente déjà de dos sur la photo de ce qui lui sert de carte de presse (conscient sans doute qu’après l’Occupation, viendra fatalement la Libération puis l’Épuration) se réjouit pour toute critique, lui, l’inculte de 25 ans, que ce long entretien puisse me valoir, selon ses désirs inquisiteurs et les dires de maître Michaël Ghnassia, “spécialisé en droit de la presse et avocat de SOS-Racisme” sollicité par ses soins – un an de prison ferme et 45 000 euros d’amende : soit la ruine d’un écrivain et la destruction de sa petite famille. Effectivement de quoi se réjouir quand on fait profession d’humanisme et qu’on se prétend soi-même homme de lettres !

    Traque en meute, harcèlement et diffamation

    Promesse de réjouissances qui va aussitôt donner lieu, selon le principe de la traque communautaire et de la chasse en meute, à l’annonce également pleine d’espoir d’un dépôt de plainte pour – tenez vous bien ! : “Homophobie, incitation à la haine raciale, diffamation raciale et contestation de crime contre l’Humanité”. Rien de moins. L’UEJF – puisque c’est d’elle qu’il s’agit – réservant sans doute l’accusation de trafic d’organes aux rabbins new-yorkais (une spécialité) et la pédophilie à Monsieur Maurice Gutman, membre éminent du Consistoire israélite, récemment condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir proposé à une fillette de douze ans de “lui apprendre à faire l’amour sans lui faire de mal” (dixit le rapport de police !) selon la fameuse méthode déposée Polanski.

    Connaître le judaïsme

    Passé ma stupeur devant un tel tombereau de hargne, de stupidité et de mauvaise foi, je suis surtout étonné que tant de Juifs – souvent ceux qui aboient le plus fort à l’antisémitisme (pour des raisons de trésorerie il est vrai) – connaissent si mal leur religion.

    Cette religion du fameux Peuple du Livre fondée sur deux textes : D’abord la Torah, appelée Bible chez les chrétiens – Pentateuque chez les Grecs –, suivie du Talmud.

    La Torah exprimant les valeurs du judaïsme de l’ère préchrétienne. Le Talmud celui de l’ère chrétienne et contemporaine. Un judaïsme post-chrétien donc, et farouchement antichrétien, aspirant à la chute de Rome, à la fin du règne de la chrétienté sur le monde occidental ; soit la destruction de ce que les talmudistes appellent le IVe Empire.

    Vous avez dit homophobie ?

    Mais pour démarrer par du léger, commençons par l’accusation d’homophobie. Outre le fait que les étudiants juifs de France ne sont ni mandatés ni habilités à défendre les homosexuels qui ne leur ont rien demandé (et avec qui j’entretiens, depuis l’époque du Palace, d’excellents rapports !), je rappelle à ces Juifs ignares que le judaïsme est une religion parfaitement homophobe, comme nous le rappelle l’épisode biblique de Sodome et Gomorrhe et, plus proche de nous, les déclarations télévisuelles du grand rabbin Sitruk.

    Des goys racistes envers le Peuple élu, ou l’inverse ?

    Judaïsme homophobe donc, mais aussi Talmud proférant des valeurs explicitement anti-universelles et antichrétiennes. Le Christ notre Sauveur y étant décrit comme un rabbi apostat, fils d’une putain et d’un soldat romain, dont la destinée éternelle, paraît-il, est de bouillir jusqu’à la fin des temps dans une vasque d’excréments !

    Un Christ méprisé et haï dont le Sanhedrin – sorte de CRIF de l’époque romaine – complota et obtint la mort en s’efforçant d’en faire porter la responsabilité, devant l’Histoire, au préfet Ponce Pilate qui s’en lava les mains. Une vieille habitude de la manipulation triangulaire qui pousse aujourd’hui cette même élite communautaire à faire endosser la montée de l’islamophobie par l’extrême droite, quand cette islamophobie est dictée par les intérêts d’Israël, où cette extrême droite prend désormais ses ordres.

    Comme nous le rappelle l’Évangile selon saint Matthieu, le Christ fut donc persécuté par le Sanhedrin – élites politiques juives de l’époque – parce qu’il était porteur de la Nouvelle alliance, de ce judaïsme élevé à l’amour universel annoncé par le prophète Jérémie, mais rejeté par le judaïsme talmudique au profit de ce monothéisme primitif et vengeur réservé au seul Peuple élu. Ce judaïsme de la domination et de l’exclusion (d’où la récurrence du mur) exprimé dans le Lévitique, les Nombres, le Deutéronome et la bouche du prophète Ézéchiel, mais obligé désormais d’avancer masqué dans un monde dominé par les valeurs chrétiennes et humanistes. Soit ce même monothéisme raciste, sanguinaire et dissimulateur qui s’accomplit aujourd’hui pleinement en Israël contre les Palestiniens.

    Talmud, Coran et mépris du chrétien

    Un mépris rabique envers tout ce qui n’est pas juif – le goy étant considéré comme un être sans âme – qu’on vérifie aussi aujourd’hui par la façon dont sont traités les chrétiens d’Orient en terre sainte, quand les musulmans, eux, au moins sur le plan théologique, sanctifient le Christ, considéré comme le plus grand des prophètes, et honorent la Vierge Marie… Bref cette petite leçon de religions assénée à mes diffamateurs incultes pour rappeler à l’union communautaire et sioniste des étudiants juifs de France, qu’elle n’a aucune légitimité pour me donner des leçons d’antiracisme, pas plus que de républicanisme.

    Qui en France fait monter l’antisémitisme ?

    Quant à l’antisémitisme, je dirais enfin à cette association qui ne représente qu’elle même et très peu d’étudiants juifs – les cinq sixièmes des juifs de France vivant heureux “comme Dieu en France” en dehors de tout contrôle communautaire, et donc sans se soucier des lubies dominatrices et méprisantes des sionistes du CRIF ou des rabbins du Consistoire –, que ce sont toutes ces associations communautaires, et faussement antiracistes, qui par leurs incessantes manipulations sont, avec quelques autres salopards qui s’acharnent ces derniers temps à monter les chrétiens contre les musulmans, comme ils s’ingéniaient hier à monter les immigrés contre les Français de souche, les pires fourriers et les responsables d’un antisémitisme qui, sans eux, aurait disparu depuis soixante ans.

    Sur ce, paix aux hommes de bonne volonté, merde aux cons et bonne année à tous !

    Alain Soral


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  • Le boycott interdit


    Le boycott, Israël et le sionisme ! (partie1)
    Cargado por antek666. - Vídeos de noticias del mundo entero.
    Le boycott, Israël et le sionisme ! (partie2)
    Cargado por antek666. - Mira las noticias más recientes en video.

    Un débat très animé autour de la censure exercée sur la venue de Mr Hessel et autres personnalités, à un débat sur le boycott des produits Israëliens en zone occupée à la Sorbonne !

    par l’argentin (son site) mercredi 26 janvier 2011


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  • Le Mossad peut espionner  les chefs d’État européens à Bruxelles

    Un article de la rédaction d’Apache

    Pendant huit ans, de 1995 à 2003, les services secrets israéliens (Mossad) ont pu écouter, à l’aide de dispositifs d’écoute très sophistiqués, tout ce qui se disait dans le bâtiment « Juste Lipse » à Bruxelles entre les chefs d’Etat britannique, français, allemand, espagnol et autrichien, les ministres et leurs conseillers. L’enquête sur ce cas d’espionnage à grande échelle a désespérément lente et a été complètement bâclé par la Sécurité d’Etat belge ainsi que par le procureur fédéral. Les auteurs sont connus mais ils restent impunis.

    Dans le récent rapport du Comité R (pdf), on peut lire noir sur blanc que le Mossad est responsable de l’opération de mise sur écoute qui a eu lieu au cœur des institutions européennes à Bruxelles. Le rapport contient une critique acerbe contre les services de la Sûreté de l’Etat belge, qui a tout sauf efficacement géré l’affaire, ainsi que contre le procureur fédéral qui a témoigné d’une lenteur et d’une indifférence remarquables.

    (…)

    En cause ? « La firme COMVERSE INFOSYS Ltd [qui] appartiendrait à concurrence de 40% au ministère israélien de l’Intérieur (dont relève le MOSSAD). COMVERSE aurait été mise en cause à propos d’affaires d’écoutes téléphoniques aux États-Unis et aux Pays-Bas, mais sans jamais avoir été condamnée par un tribunal » , explique le Comité R qui précise aussi que la société a changé depuis de dénomination pour s’appeler VERINT.

    Dans d’autres pays, un tel scandale d’écoute sur des chefs d’Etat et des personnalités politiques de premier plan aurait provoqué beaucoup d’agitations. Ce n’est pas le cas en Belgique. Les principales conclusions du dernier rapport du Comité R, qui a été publié la semaine dernière, ont à peine été évoquées. Quelques journaux ont relayé le message à travers des brèves et puis c’était fini. Apparemment, personne ne veut mettre en péril ses relations diplomatiques avec Israël à cause de cette affaire.

    (PARLEMENTO – INDEPENDENT NEWS AGENCY)


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  • Un professeur israélien fait vaciller sa mythologie

    Un professeur d’histoire de l’université de Tel-Aviv, Shlomo Sand, émigré avec ses parents de Linz en 1946 et soldat de la guerre d’annexion de 1967 condamnée comme telle par De Gaulle, vient de publier un ouvrage qui remet en question le mythe de l’existence du peuple tri-millénaire. L’ère des patriarches, l’Exode d’Égypte et le royaume de David et Salomon en seraient les étapes, le tout couronné par le prestige du monothéisme, qui a fait dire à un Pape issu de la Pologne autrichienne - et d’origine cultuelle mosaïste avérée selon une personnalité éminente du clergé d’Autriche que nous interrogions, il y a une dizaine d’années, feu le neveu du dernier confesseur de l’impératrice Zita - qu’un pareil peuple était l’aîné des Chrétiens. Ces quatre affirmations sont ruinées par Shlomo Sand.

    Le chercheur allemand intrépide, le Dr.Heribert Illig, vient d’en faire cette année la recension dans son bulletin interdisciplinaire « Les Sauts du Temps » [1]. Une édition de « Comment le peuple juif fut-il inventé ? » est sortie chez Fayard en 2009. L’indépendance de la recherche n’est donc pas en question en France, sauf s’agissant du contentieux franco-allemand qui dure depuis nos monarques, mais bien le goût de celle-ci.

    L’athée méprise, en effet, ces querelles de source, car il réagit en religieux dogmatique, et le fidèle l’est plus à ce qu’il a lu qu’à un principe transcendantal. De fait, prétendre que Dieu est esprit semble plus difficile à persuader que son antithèse, celle qui le revêt d’un corps matériel, le fait s’incarner ou presque dans un peuple, dont, s’il n’a pas le corps, du moins lui fournit une ombre qui en épouse la forme.

    Dans ce qui est présenté aujourd’hui comme un État que tout chevalier, d’ici ou d’ailleurs, en politique prétend défendre, comme autrefois les lutteurs requéraient la faveur de leur dame, l’auteur israélien insiste sur la séparation universitaire entre l’Histoire générale enseignée dans son État et celle « du peuple d’Israël et la sociologie du peuple juif ».

    Il dit que cette distinction est « une loi d’airain » de l’Université introduite en 1936. Il parle à cet égard d’une « mémoire implantée » [2] qui est transmise par l’éducation. L’archéologie a pour tâche de faire avancer la recherche biblique. Aussi Shlomo Sand en vient-il à la conclusion que l’archéologie, comme la génétique n’est pas une science libre, mais est soumise à un concept historique national. C’est bien ainsi que David Grün surnommé Ben Gourion, né près de Varsovie, fils d’avocat, a formulé son credo en 1969 : « Dans une vue purement scientifique, je puis reconnaître le témoignage de la Bible, même si une autre source [archéologique ou d’inscriptions, précise le chercheur Illig la contredit, pour autant que ce témoignage ne montre pas de contradictions internes et n’est pas manifestement erroné »[3]. Déjà en effet, deux ans après la guerre de 1967, des fouilles archéologiques de ceux qui pouvaient creuser le sol de la rive gauche du Jourdain manifestaient des contradictions, précise le Dr. Illig. C’est ainsi que les mythes s’écroulèrent.

    Les fictions s’éteignent.

    Laissons le chercheur bavarois connu pour ses rectifications chronologiques et sa théorie des « temps fantomatiques », dont les propos surprennent, mais seront, au train où va la critique, malgré la censure officielle feutrée, monnaie courante et authentifiés dans le futur proche, laissons-le nous raconter, dans un numéro de sa revue interdisciplinaire de février 2010, cette avalanche emportant les constructions mythiques : « Le premier mythe bien connu : l’époque des Patriarches à moins 21/20 siècles a vacillé ». Ainsi l’archéologue israélien Benjamin Masar a-t-il interprété les histoires patriarcales des Philistins et des Araméens, « et pourtant les Philistins pour les archéologues ne sont pas saisissables avant le 12e siècle, ni les Araméens avant le 11e. Les chameaux fréquemment nommés dans la Bible n’ont été utilisés comme bêtes de somme que depuis le huitième siècle avant notre ère. Également Ur, comme ville natale d’Abraham, n’a été habitée par les Babyloniens qu’à partir de -9 avant notre ère ; ce n’a été qu’en moins 6 avant J.C. que la ville est devenue un centre religieux en vue ». Aussi l’honorable Thomas Thompson (ce théologien américain persécuté aux États-Unis, qui soutient que la Bible sur un plan historique n’a pas d’appui archéologique, et qui n’a, comme chercheur, de réel soutien qu’en Europe nordique où il est professeur de Vieux Testament à l’université de Copenhague) a-t-il pu suggérer dans son « Historicity of the Patriarchal Narratives »[4] que « les Histoires des Pères soient à considérer comme une histoire tardive rédigée par des théologiens doués. »[5]

    Le second grand mythe vacillant est celui de l’Exode d’Égypte. Ce qui a été gênant avant tout est qu’au 13e siècle, Canaan ait appartenu à l’Empire des Pharaons. Moïse aurait donc conduit les esclaves libérés d’Égypte en Égypte ? L’estimation de dénombrement identitaire aurait exigé que l’errance de 40 années dans le désert de 600 000 soldats qui, avec leurs proches peut se monter à trois millions d’être humains, n’aurait pas été possible ni n’aurait pas pu ne pas laisser de traces. Les textes de l’Égypte ancienne n’en disent mot : aucune allusion aux enfants d’Israël qui se révoltent et quittent le pays. La ville, citée dans la Bible, de Pithom ne s’est développée qu’à la fin du 7e siècle en établissement important. « Même » précise l’auteur israélien, « l’emplacement exact du bien connu Mont Sinaï demeure jusqu’ici non découvert. »[6]

    Troisièmement, la conquête de Canaan, durant laquelle le peuple d’Israël sous Josué a anéanti la plupart de ses habitants n’a jamais eu lieu. Parle contre l’événement le silence égyptien sur un génocide dans son propre territoire. Les archéologues font à nouveau un signe négatif : « De nouvelles fouilles dans les villes puissantes, fortifiées de Jéricho, Ai et Heschbon que, dit-on, les fils d’Israël auraient conquis par un formidable cri de guerre, donnent à nouveau des résultats depuis longtemps connus : Jéricho était, à la fin du 13e siècle, un petit bourg misérable, qui par conséquent, n’était pas fortifié, et Ai et Heschbon n’étaient pas même alors habitées. Il en va semblablement pour les autres villes citées dans le livre de Josué. Dans les villes de Hazor, Lachisch et Megiddo, des signes de destruction et d’incendie ont été trouvés, mais la décadence des vieilles villes cananéennes a duré des siècles et s’est passée en plusieurs étapes. »[7]

    Le professeur Heribert Illig de conclure que chez les archéologues semble dominer l’opinion unanime que la conquête n’est pas constatée. Cette chute des mythes - nous dirons cette démystification - « est pour nous doublement explosive », insiste l’Allemand docte, car le professeur Gunnar Heinsohn, fils du célèbre capitaine sous-marinier et par ailleurs israélophile opportuniste, a dans de nombreuses dissertations et notamment dans son livre remarquable sur les Sumériens, toujours démontré à chaque fois que tous ces lieux de fouilles ont été « feuilletés » en suivant une fausse chronologie. Car, à cause du funeste lien de la datation d’Abraham avec la chronologie égyptienne, toutes les époques, et de tous les peuples, ont été doublées et triplées, des époques réelles ont été assignées à de fausses couches. Aussi d’après ce nouveau signe serait de nouveau à élucider si la conquête est un fait ou une fiction. Le problème de la « fuite d’Égypte en Égypte » dépend de savoir sous quel pharaon elle a eu lieu.

    Le mythe de l’exil détruit par Ben Gourion en 1918

    Dans le quatrième mythe vacillant, on en vient à un résultat semblable : le royaume de David et Salomon a-t-il existé ou ses traces sont-elles à chercher dans de fausses couches ? Bien sûr les archéologues, précise le professeur israélien d’histoire à Tel-Aviv, ne pouvaient pas fouiller au Mont du Temple ni à Al Aqsa, « cependant dans aucun des lieux fouillés dans les environs ne se sont trouvés des restes d’un imposant royaume du 10e siècle, auquel on aurait daté les époques de David et Salomon ». Il y a mieux : « Aucunes traces de bâtisses monumentales, aucuns murs ou palais brillants ne furent trouvés, même les tonneaux trouvés étaient de fabrication grossière ». On a d’abord pensé que le peuple urbain continu et les constructions massives de l’époque d’Hérode en avaient effacé les traces, mais ensuite des découvertes malheureusement impressionnantes d’époques plus anciennes de l’histoire de Jérusalem ont été faites [8]. Un autre archéologue israélien, Yadin a découvert des palais à Hazor et Megiddo. Néanmoins le style de leurs portes renvoie au 9e siècle et « a renforcé l’hypothèse embarrassante que la construction colossale au nord n’avait pas été bâtie par Salomon, mais au temps du Royaume d’Israël. En fait, jusqu’à aujourd’hui, manque toute preuve de l’activité de bâtisseur du roi légendaire, dont la Bible décrit la richesse d’une manière qui ressemble fortement aux descriptions des empires perses et babyloniens » [9]

    Nous n’insistons par sur le monothéisme, puisque la religion d’un peuple de métaphysiciens, comme celui de la Perse, des nations de l’Iran, qui donna son nom de religion (Dat) aux Hébreux, joue un rôle déterminant. Nous insisterons sur un fait important qui saperait, s’il était éventé, la légitimité dont se réclament les fondateurs de l’État israélien : l’exil après la conquête romaine. La proclamation d’indépendance du 14 mai 1948, formulée par Ben Gourion, l’indique : « Après que le peuple ait été chassé de sa terre, et y soit resté fidèle dans tous les pays de la dispersion ». Et pourtant après la guerre et destruction du second Temple (66-70) et la lutte de Masada qui dura jusqu’en 77, si l’on en croit l’Histoire officielle, la population, note Illig, ne fut pas exilée, « de nombreuses villes existaient encore à la fin du premier siècle et étaient en pleine efflorescence ». Et après l’insurrection de Bar-Kochba (132-135), sans doute (et encore est-ce à voir dans la mesure où la découverte de restes de cochons et d’ossements insignifiants dans la dite forteresse de Masada laisse planer un doute !) de nombreux insurgés ont été tués, de nombreuses colonisations et forteresses détruites, mais l’historien romain Dion Cassius remarque que « pas un habitant de la Judée en 135 ne fut banni ». Le Dr. Illig cite Isaac Baer qui a publié à Berlin en 1936 qu’il n’y avait pas eu d’expulsion mais « la nécessité nationale d’un exil forcé ! » et je laisserai Baer à son opinion : « L’exil sans bannissement ne commença donc pas, comme on l’admet dans la tradition juive au 1er siècle, le siècle de la destruction du Temple, mais rien qu’avec la conquête arabe ! »

    C’est reconnaître une fausseté, mais en créant d’autres contre-vérités, que ni le bon sens ni l’archéologie ne peuvent soutenir, y compris en Israël ! L’historien Shlomo Sand cite justement, Ben Gourion qui, en contradiction avec sa propre déclaration d’indépendance de 1948, trente ans avant en 1918 avait, quand il portait son nom naturel signalé plus haut de David Grün, publié une étude [10] où est écrit ceci : « La raison historique enseigne que les habitant qui depuis le 7e siècle avaient vécu dans le pays et y vivent encore, étaient issus de paysans juifs, que les conquérants musulmans ont trouvés à leur arrivée ». Comment être exilé en demeurant sur place, bref comment imaginer un pareil roman dont le sang actuel quotidiennement versé est l’encre d’écriture !

    Notes :

    1. Zeitensprünge, interdisziplinäres Bulletin, 2/2010, Mantis Verlag, "Die Erfindung des jüdischen Volkes," Eine Rezension, von Heribert Illig, S.303-309. 2. Page 40 de l’ édition allemande, "Die Erfindung usw.. Israels.Gründungsmythos auf dem Prüfstand., Propyläen Verlag, Berlin, 506 S 3. Cité par Sh.Sand, p.173, édition allemande4. Sous-titré : à la recherche de l’Abraham historique, édité chez Walter De Gruyter, Berlin, New-York,1974, http://en.wikipedia.org/wiki/The_Hi... 5. Cité p.182, du livre de Sh. Sand 6. Page 184, ouvrage cité 7. Page 185 de l’auteur sioniste 8. Page 187, ouvrage cité 9. Page 187, ouvrage cité 10. Citée page 280

    par Dortiguier mercredi 19 janvier 2011


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  • Farid Smahi claque la porte du FN : "Marine est financée par Israël !"

     

    voir aussi : Marine Lepen membre de la délégation pour les relations avec Israel(mandat européen)

                        Marine Lepen et le système


    Farid Smahi quitte le FN
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  • GROSSE Quenelle consulaire de Catherine Hyver

    Des habitants du Goush Etzion détenteurs de la double nationalité, israélienne et française, sont ressortis  de leur récent passage au Consulat de France à la rue Paul-Emile Botha et sur la feuille du certificat d’inscription au registre des Français établis hors de France, ils ont appris qu’à 10 minutes de Jérusalem, ils habitent au Goush Etzion ce qu’ils savaient déjà, mais que ça se trouve en « Territoire palestinien occupé ». Non, il ne s’agit pas d’une erreur ou de confusion administrative d’un employé subalterne. Cette feuille est un document officiel signé par le Consul adjoint, Madame Catherine Hyver.

    http://www.israel7.com/

    http://www.liguededefensejuive.net/IMG/jpg/consulat.jpg

    Pourquoi une si belle Quenelle de la part de Catherine Hyver,peut être qu'elle en a ras le fion comme tous les Palestiens, explication des pressions envers Catherine Hyver :

    Si Nicolas Sarkozy fait beaucoup d’efforts pour se rapprocher de l’Etat hébreu, on ne peut pas dire que la réciproque soit vraie. A preuve la multiplication des «bavures» commises par les forces de sécurité israéliennes à l’encontre de ressortissants français en mission et soigneusement étouffées par le Quai d’Orsay. Lundi, la directrice du centre culturel français de Naplouse (Cisjordanie) a été sortie de son véhicule, jetée à terre et rouée de coups par des militaires israéliens près de Jérusalem. «Je peux te tuer», a lancé en anglais l’un des soldats. Sa voiture portait pourtant des plaques diplomatiques. Depuis, on lui a déconseillé de porter plainte pour ne pas «gêner» la visite de Nétanyahou. Mardi, c’est le directeur du centre culturel de Jérusalem-Ouest, Olivier Debray, qui, à bord d’un véhicule pourvu de plaques consulaires, a été insulté par des policiers. D’une façon générale, le corps consulaire français se plaint de la violation régulière par les policiers et les soldats israéliens des usages consulaires. Le 11 juin 2008, Catherine Hyver, consule adjointe à Jérusalem, avait été retenue dix-sept heures sans une goutte d’eau ni une miette de pain par la sécurité israélienne à un point de passage de la bande de Gaza.

    http://partinationalfrancais.hautetfort.com/media/01/02/417110763.jpg

    Mais l’incident le plus choquant est l’occupation du domicile de l’agent consulaire français, Majdi Chakkoura, à Gaza pendant l’attaque israélienne de janvier. En son absence, les soldats israéliens ont complètement ravagé les lieux - pourtant signalés à l’armée israélienne -, volé une grosse somme d’argent, les bijoux de son épouse, son ordinateur et détruit la thèse sur laquelle il travaillait. Et ils ont souillé d’excréments le drapeau français. Le Quai d’Orsay n’a là encore élevé aucune protestation. Une occupation semblable s’est produite au domicile d’une professeure palestinienne du centre culturel français. Avec ce tag écrit en français sur la bibliothèque dévastée : «Sale arabe, ont va revenir te tuer». C’est, dit-on à Gaza, la faute de français - le «t» en trop - qui a choqué l’enseignante.   

    C'est de bonne guerre ;-)

    Source: Libération/ LE PNF


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  • L’extrême-droite européenne reçue avec les honneurs par Israël

    Une délégation de près de trente-cinq parlementaires et responsables européens d’extrême-droite est actuellement en visite en Israël. Silence dans les rangs de la presse française !

    "Israël comme l’Afrique du Sud de l’apartheid s’en va chercher le soutien de l’extrême-droite européenne : où la concrétisation d’une stratégie préparée de longue date

    Celle-ci va des populistes de l’UDC aux fascistes suédois, tous partageant la même islamophobie, certains d’entre eux ayant même un passif nazi ou antisémite avéré.

    Les responsables de partis suivants sont sur les lieux : Geert Wilders, Filip Dewinter et Frank Creyelman (responsable de la commission des affaires étrangères, Parlement belge), Heinz-Christian Strache (successeur de Haïder), René Stadtkewitz (président du Parti de la Liberté wilderien, Allemagne), Kent Ekeroth (responsable du Parti des Démocrates Suédois), des Suisses et bien évidemment des Danois, dont l’extrême-droite est ouvertement atlantiste.

    Geert Wilders a été reçu par le ministre des Affaires Etrangères, le colon A.Lieberman.

    • La délégation a été reçue à la Knesset en loge d’honneur, rencontrant divers parlementaires et ministres (Likoud, Shass)
    • La délégation a été reçue par le maire d’Ashkelon, à l’occasion d’une conférence organisée à l’université locale (ville jumelée avec Aix) .
    • La délégation a également été reçue par David Buskila, Maire de Sderot...et membre du parti travailliste ! (ville jumelée avec Antony) mais également par le kahaniste Moshe Feiglin, membre important du Likoud, avant une tournée en "Samarie".

    La délégation se réclame d’une "European Freedom Alliance (EFA)" qui n’est autre que le nom de la branche européenne de l’American Freedom Alliance, une de ces officines néoconservatrices islamophobes financées par la lobbyiste milliardaire Aubrey Chernick. Cette dernière a signé une "Déclaration de Jérusalem", qui propose une alliance des démocraties contre "une nouvelle menace globale de type totalitaire : l’islamisme."

    Plusieurs membres de la délégation actuellement en Palestine occupée (Paul Weston, Elisabeth Sabaditsch-Wolff....) sont annoncés comme intervenants des "Assises de l’Islamisation" prévues dans dix jours à l’Espace Charenton, à Paris. Assises organisées par Riposte Laïque et le Bloc Identitaire, avec l’appui du site néoconservateur drzz.fr (auquel collaborent Taguieff, Millière, Gurfinkiel).

    Par ailleurs, l’avocat de Patrick Buisson, stratège de Nicolas Sarkozy, n’est autre que Gilles-William Goldnadel, qui fera paraitre bientôt ses "réflexions sur la question blanche".


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  • Marine Le Pen dit qu'Israël n'a pas à lui donner de leçons sur le racisme

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    Marine Le Pen, candidate à la succession de son père à la tête du Front national (extrême droite), a estimé qu'Israël n'avait pas à lui donner de leçon concernant le racisme, dans une longue interview publiée vendredi par le quotidien israélien de gauche Haaretz.

    Marine Le Pen, candidate à la succession de son père à la tête du Front national (extrême droite), a estimé qu'Israël n'avait pas à lui donner de leçon concernant le racisme, dans une longue interview publiée vendredi par le quotidien israélien de gauche Haaretz.

    "Si nous disions en France ne serait-ce qu'un millième de ce qui est dit en Israël, nous irions immédiatement en prison pour incitation à la haine raciale", a souligné Mme Le Pen.

    Elle faisait allusion à la politique de répression adoptée par le gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu pour tenter de réduire le nombre des immigrés africains qui entrent illégalement en Israël via la frontière égyptienne.

    Dans cet entretien, reproduit sur une pleine page dans les éditions en hébreu et en français du Haaretz, Mme Le Pen critique en outre le récent appel lancé par 300 rabbins à ne pas louer ou vendre des logements à des Arabes.

    "Ces Arabes sont des Israéliens, n'est-ce pas ? Alors dans ce cas, il faut se comporter avec eux comme n'importe quel autre citoyen. C'est à l'Etat de décider qui obtient la citoyenneté, mais à partir du moment où quelqu'un devient citoyen du pays, il doit bénéficier des mêmes droits que les autres", souligne-t-elle.

    Interrogée sur la colonisation israélienne dans les Territoires palestiniens, elle affirme "ne pas comprendre l'idée de la poursuite de la politique de développement des colonies" et considère qu'il s'agit d'une "erreur politique" du gouvernement israélien.

    "Nous avons le droit de critiquer la politique de l'Etat d'Israël, comme celle de tout Etat souverain, sans être taxés d'antisémitisme. Après tout, le Front national a toujours été pro-sioniste et a toujours défendu le droit à l'existence d'Israël", dit Mme Le Pen, favorite pour succéder à son père Jean-Marie dans quelques jours à la tête du FN.

    Elle déplore par ailleurs que "des dirigeants de l'extrême droite européenne se servent d'Israël pour améliorer leur image de marque", après les récentes visites en Israël du député populiste néerlandais Geert Wilders et d'une délégation de parlementaires européens, dont Heinz-Christian Strache, chef du parti FPOe autrichien.

    Evoquant la période du régime de collaboration de Vichy, elle réitère ses critiques à l'encontre de l'ex-président Jacques Chirac, qui avait reconnu en 1995 la responsabilité de l'Etat français dans la déportation de 76.000 juifs de France, affirmant qu'elle refuse de "dire du mal de mon pays".

    "Je suis convaincue que Jacques Chirac a eu tort. Ce n'était pas la France qui était responsable, ce n'est pas l'Etat français, c'était un régime. C'est une erreur de battre sa coulpe, il faut accepter notre pays tel qu'il est avec ses périodes de splendeur et celles qui le sont moins", ajoute-t-elle.

    Son père avait provoqué un énorme scandale en qualifiant les chambres à gaz nazies de "point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale".

    A la question posée sur la possibilité de voir un jour un juif élu président de la République française, Mme Le Pen a répondu par l'affirmative : "Contrairement à l'image que l'on tente de coller à la France, notre pays est le moins raciste du monde. Ici, on ne juge pas les gens sur leur couleur ou sur leur religion, mais sur leurs valeurs".


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  • Attentat d’Alexandrie : la piste des coptes liés au Mossad scrutée

    Certains médias Egyptiens ont soupçonné entre autre une organisation copte vivant à l’étranger et liée au Mossad d’être derrière l’attentat meurtrier contre l’église des saints à Alexandrie qui a coûté la vie à 21 fidèles coptes égyptiens.

    Selon le quotidien AlMisriyyoune, (les Égyptiens) l’enquête s’est axée sur la piste d’AlQaïda, pour la simple raison qu’une menace avait été proférée de sa part, suite à l’attentat perpétré contre l’église Annajat, en Irak.

    D’autres pistes sont toutefois scrutées, dont celle des djihadistes d’Asie et d’Afrique, et celle aussi des coptes de l’immigration vivant aux États-Unis ou en Europe. Sachant que les services de renseignements égyptiens sont au courant des contacts que ces derniers ont entamés avec le Mossad israélien.

    Cette collaboration avait été dévoilée en 2007, grâce aux aveux d’un espion égyptien musulman Mohammad, travaillant pour le compte de l’entité sioniste, et qui avait été chargé par le Mossad d’infiltrer les milieux coptes de l’immigration, dans le but d’en recruter certains.

    Selon le site en ligne, Moufakerat El Islam, ces soupçons sont alimentés par les aveux de l’ancien chef des renseignements militaires israéliens Amos Yadlin, lequel, en exposant ses exploits, a reconnu avoir réussi à semer la discorde confessionnelle en Égypte : « en Égypte qui constitue le théâtre le plus important de notre action, et en fonction des plans conçus depuis 1979, nous sommes parvenus à infiltrer les arènes politiques, économiques, militaires et autres, et nous sommes parvenus à exacerber la tension interconfessionnelle et sociale, pour créer un environnement tendu et perturbé, divisé en plusieurs parties et pour approfondir l’état de – au sein de la société égyptienne, pour qu’aucun régime ne puisse parvenir à mettre fin à ces divisions, ou dégager l’Égypte du sous-développement et l’impuissance qui sévissent chez elle ».

    Le journal égyptien a aussi révélé que l’ambassade des États-Unis au Caire a demandé de faire participer certains de ses experts à l’enquête, arguant vouloir s’informer sur les méthodes d’actions des auteurs de l’attentat, pour prévenir des attentats similaires chez eux.


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  • Un officier de Tsahal dénonce...

    “Nous avons créé un monstre : l’occupation”

    Yehuda Shaul, 28 ans, ex-officier de l’armée israélienne, est l’auteur de « Breaking the Silence », un livre événement à paraître en janvier où les combattants de Tsahal racontent leur intolérable comportement dans les territoires occupés à Gaza. Un entretien exclusif pour Paris Match. Interview Catherine Schwaab - Paris Match

    Votre livre est une bombe par ses révélations ; quel effet concret en espérez-vous ?

    Yehuda Shaul. J’espère pouvoir enfin susciter une vraie discussion sérieuse en Israël car, cette fois-ci, nos témoignages sont innombrables, vérifiés, incontestables : il y en a 180 et nous en tirons une analyse, ce qui est nouveau.

    Pensez-vous que l’opinion israélienne igno­re ce que signifie l’occupation militaire des territoires palestiniens ?

    Le public a des clichés dans la tête qui incitent à l’approbation aveugle. Par exemple, en hébreu, la politique israélienne dans les territoires occupés se résume à quatre termes que l’on ne peut pas contester : “sikkul” (la prévention du terrorisme), “afradah” (la séparation entre la population israélienne et la population palestinienne), “mirkam hayyim” (la “fabrication” de l’existence palestinienne) et “akhifat hok” (l’application des lois dans les territoires occupés). En réalité, sous ces noms de code se cachent de terribles déviations qui vont du sadisme à l’anarchie et bafouent les plus élémentaires droits de la personne. Cela va jusqu’aux assassinats d’individus innocents dont on suppute qu’ils pourraient être des terroristes. Et je ne parle pas des arrestations arbitraires et des harcèlements en tout genre.

    Quel est le but ?

    Il est clairement défini : c’est de montrer la présence permanente de l’armée, de produire le sentiment d’être traqué, contrôlé, bref, il s’agit d’imposer la peur à tous dans la société palestinienne. On opère de façon irrationnelle, imprévisible, créant un sentiment d’insécurité qui casse la routine.

    L’occupation des Territoires n’est-elle pas nécessaire pour éviter des “surprises” terroristes ?

    Non ! L’occupation systématique ne se justifie pas car elle recouvre une série d’interdictions et d’entraves inadmissibles. Nous souhaitons en discuter maintenant. Ni au sein de l’armée ni au sein de la société civile ou politique on ne veut affronter la vérité. Et cette vérité, c’est que nous avons créé un monstre : l’occupation.

    Peut-on espérer que de sérieuses discussions sur la paix améliorent la situation ? Non, chercher à finir le conflit est une chose, finir l’occupation en est une autre. On est tous d’accord pour rechercher la paix, mais on oublie l’occupation. Or, il faut commencer par cela.

    Vos témoignages révèlent l’incroyable impunité dont bénéficient les colons, véritables adjoints des mili­tai­res : ils brutalisent leurs voisins palestiniens, entraînent leurs enfants à l’agressivité et à la haine des Arabes...

    En effet, mais ce ne sont pas eux le problème. C’est le mécanisme d’occupation qui leur a alloué ce pouvoir démesuré. Moi, quand j’étais militaire à Hébron, je ne pouvais pas arrêter un colon qui enfreignait ouvertement la loi sous mes yeux. Ils font partie de ce système immoral.

    Pensez-vous trouver un soutien dans l’opinion israélienne ?

    Pour l’instant, nous sommes minoritaires mais optimistes ! Il le faut car on vit des temps sombres, l’opinion israélienne est apathique, les gens en ont ras-le-bol. Et le prix à payer pour cette occupation n’est pas lourd. C’est pourquoi il n’y a pas de volonté politique. En revanche, le prix moral est énorme.

    C’est la première fois que de telles révélations sont faites ?

    Non, il y a un an, nous avions raconté les exactions infligées dans la bande de Gaza, et nous avions été attaqués de toutes parts : par l’armée, la société civile et la société politique. Netanyahou nous avait accusés d’avoir “osé briser le silence”. Mais quel silence ? C’est un silence honteux sur un scandale tonitruant ! Ils ont tout fait pour nous discréditer. Ils tombaient mal car nous sommes tous d’anciens officiers qui avons vécu ces événements pénibles.

    Justement, pas mal de soldats et d’officiers qui s’expriment semblent traumatisés par ce qu’ils ont dû accomplir. Une souffrance qui perdure.

    Oui... Enfin, ne nous trompons pas : les victimes, ce sont les Palestiniens qui endurent ce contrôle. Je me souviendrai toujours de la réponse d’un commandant de l’armée lors d’une discussion sur un plateau télé en 2004. Nous avions organisé une expo photo avec une vidéo des témoignages. Il m’a dit : “Je suis d’accord avec ce que vous montrez, mais c’est comme ça, il faut l’accepter, cela s’appelle grandir, devenir adulte.” Je suis resté sans voix.

    Certains pensent qu’Israël a intérêt à maintenir le conflit et que les Palestiniens n’auront jamais leur terre.

    C’est faux. Il est impossible d’éradiquer une population de 3,5 millions d’habitants. Le problème n’est pas de leur accorder une terre, il est dans l’obsession de vouloir les contrôler.

    Les jeunes générations de 20-30 ans sont-elles plus perméables à votre point de vue ? Toute ma génération n’est pas d’accord avec moi, mais aucun ne peut dire que je mens. Nous sommes tous d’ex-membres de l’armée nationale, nous avons payé le prix, nous avons gagné le droit de parler. Il faut que les esprits changent de l’intérieur.

    Vous êtes juif orthodoxe et vous tenez un discours étonnamment ouvert. Votre foi vous aide-t-elle dans ce combat ?

    Pas plus que ça... Mais je sais ce que signifie être un juif religieux : ne pas rester silencieux devant ce qui est mal. Et je veux apporter une solution, pas un problème.


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