• Wikileaks aurait conclu un accord avec Israël

    Le 14 decembre 2010

     

    13/12/2010 Nous devons évidemment tous supporter WikiLeaks et son fondateur et porte-parole Julian Assange qui, dans cette sale guerre menée dans le monde entier par des États contre la transparence et la franchise, vient d'être arrêté en Grande-Bretagne.
    Mais, dans le monde de la politique, les choses ne sont malheureusement jamais aussi innocentes qu'elles n'y paraissent. Selon de nouvelles révélations, avant le dernier « câble gate» Assange auraient conclu avec Israël un accord qui pourrait expliquer pourquoi, d’après le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, les fuites « étaient bonnes pour Israël. »

    Quelques commentateurs, en particulier en Turquie et Russie, se demandent pourquoi les centaines de milliers de documents confidentiels divulgués par le site le mois dernier ne contiennent rien qui puisse embarrasser le gouvernement israélien, comme à peu près tous les autres États auxquels se réfèrent les documents.
     
    La réponse semble être un accord secret, conclu entre le «cœur et âme» de Wikileaks, tel que s’est humblement décrit une fois Assange lui-même (1), et des responsables israéliens, qui assurait que tous ces documents seraient « enlevés » avant de le rendu public des autres.
     
    Selon un site Internet arabe de journalisme d’investigation (2), Al-Haqiqa ( la vérité) , Assange a reçu de l'argent de sources israéliennes semi-officielles, et, lors d’un arrangement secret enregistré sur vidéo, leur a promis de ne publier aucun document pouvant nuire à la sécurité ou aux intérêts diplomatiques d'Israël.
     
    Selon les sources de l’article d'Al-Haqiqa, dans les tout derniers mois, devant le « leadership autocratique » et le « manque de transparence » d’Assange, d'anciens volontaires de Wikileaks ont quitté l'organisation.
     
     Lors d’une interview récente accordée au quotidien allemand Die Tageszeitung, l’ancien porte-parole de Wikileaks Daniel Domscheit-Berg a déclaré que lui et d'autres dissidents de Wikileaks s’apprêtent à lancer leur propre tribune de divulgation pour réaliser l’objectif initial de Wikileaks, de partage de fichiers sans limites. (3)
     
     M. Domscheit-Berg, qui est sur le point de publier un livre sur sa vie « à l’intérieur de Wikileaks, » accuse Assange d’agir comme un « roi, » contre la volonté des autres membres, en passant avec des organismes médiatiques des accords qui visent à créer un effet explosif, dont les autres de Wikileaks ne savent pratiquement rien ou rien du tout. (4)
     
     Par ailleurs, les initiés ajoutent que le vif intérêt d’Assange envers les scoops à gros titres signifie que Wikileaks n'est pas en mesure de se « restructurer » pour s’occuper de nouveaux intérêts particuliers. C’est-à-dire que de petites fuites pouvant avoir de l'intérêt pour des gens à un niveau local, sont actuellement négligées par égard aux grosses affaires. (5)
     
     Selon les sources d’Al-Haqiqa, Assange a rencontré des responsables israéliens à Genève plus tôt cette année et a conclu le pacte secret. Le gouvernement d'Israël a semble-t-il en quelque sorte découvert ou s'attendait à ce que soient ébruités un grand nombre de documents concernant les attaques israéliennes au Liban et à Gaza, respectivement en 2006 et 2008-9. Les sources ont ajouté que ces documents, qui provenaient dit-on principalement des ambassades américaines de Tel-Aviv et Beyrouth, auraient été retirés et possiblement détruits par Assange, la seule personne connaissant le mot de passe permettant de les ouvrir.
     
     Effectivement, les documents publiés semblent comporter un «vide», portant sur la période de juillet à septembre 2006, durant laquelle ont eu lieu les 33 jours de guerre au Liban.
     
    Est-il possible que, passant seulement leur temps à « jacasser » sur pratiquement toutes les autres questions moyen-orientales sans intérêt, les diplomates et responsables zuniens ( américains) n'aient échangé aucun commentaire ou information sur cet événement crucial ?
     
     À la suite de la fuite (et même avant), le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré dans une conférence de presse qu'Israël avait « pris les devants » pour limiter les dommages causés par les fuites, ajoutant qu’« aucun document israélien confidentiel n’a été révélé par Wikileaks. » (6) À la même époque, lors d’une interview pour Time magazine, présentant Netanyahu comme un héros de transparence et d'ouverture, Assange a fait son éloge ! (7)
     
     Selon un autre article (8), un journal libanais de tendance gauche a rencontré deux fois Assange. Lui offrant «une grosse somme d'argent», il a tenté de négocier un marché avec lui pour se procurer des documents relatifs à la guerre de 2006, en particulier le procès-verbal d'une réunion tenue à l'ambassade zunienne de Beyrouth le 24 juillet 2006. Cette réunion est largement considérée comme un «conseil de guerre» entre les parties israéliennes, zuniennes et libanaises qui ont joué un rôle dans la guerre contre le Hezbollah et ses alliés.
     
    Pourtant, les sources confirment que les documents reçus par les journalistes d’Al-Akhbar, concernant chaque jour de 2008 et d’après, ne contiennent rien de valeur. Tout cela ne fait qu’étayer les allégations d’un accord avec Israël.
     
    Pour finir, il pourrait être utile de souligner qu’Assange a pu faire ce qu'il dit avoir fait pour se protéger et assurer la divulgation des documents de manière à dénoncer l'hypocrisie zunienne, dont il se dit obsédé, « aux dépens d’objectifs plus fondamentaux. »
     
    Notes
     
    1) www.wired.com/threatlevel/2010/09/wikileaks-revolt/
    (Les notes inédites sur la guerre en Irak ont déclenché une révolte interne chez Wikileaks)
     
    2) www.syriatruth.info/content/view/977/36/
    (Selon Daniel Domscheit-Berg, Assange a promis aux Israéliens ne pas publier leurs propres documents)
     
    3) www.taz.de/1/netz/netzpolitik/artikel/1/vom-hacker-zum-popstar/
    (À l’origine, Wilileaks voulait mettre autant d’information que possible à la disposition du public ; c’est devenu désormais un très puissant censeur)
     
    4) www.spiegel.de/international/germany/0,1518,732212,00.html
    (D’anciens militants de Wikileaks lancent un nouveau site de divulgation)
     
    5) www.spiegel.de/international/germany/0,1518,719619,00.html
    (Le porte-parole de Wikileaks démissionne : Seule option pour moi, un départ dans le calme)
     
    6) www.haaretz.com/print-edition/news/netanyahu-wikileaks-revelations-were-good-for-israel-1.327773
    (Selon Netanyahu, les révélations de Wikileaks ont été bonnes pour Israël... l’Iran menacerait le monde, comme le confirme le roi Abdallah d’Arabie saoudite... contrairement à ce que prétendent les 60 ans de propagande présentant Israël comme la plus grande menace... Netanyahu a ajouté qu'Israël avait pris les devants pour limiter les dommages causés par les fuites...)
     
    7) www.time.com/time/world/article/0,8599,2034040-2,00.html
     
    8) www.syriatruth.info/content/view/986/36/ 

     
    Original : WikiLeaks 'struck a deal with Israel' over diplomatic cables leaks, le 7 décembre 2010. 

    Traduction : Pétrus Lombard


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  • Des rabbins israéliens s’opposent à la vente de maisons à des non-juifs

    Cinquante rabbins d’Israël ont dénoncé mardi la vente ou la location de maisons ou de terrains à des non-juifs, menaçant de frapper d’ostracisme les juifs qui contreviendraient à cette injonction.

    "La Torah interdit de vendre à un étranger une maison ou un champ de la Terre d’Israël (Eretz Israël)", écrivent les rabbins dans une lettre publique dont l’AFP a obtenu copie.

    "Quiconque vend ou loue un appartement dans un quartier où vivent des juifs cause un grand tort à ses voisins, vu que le mode de vie (des non-juifs) est différent de celui des juifs, qu’ils nous persécutent et viennent s’immiscer dans notre existence", écrivent les signataires de la lettre.

    Lire la suite de l’article : http://www.leparisien.fr/flash-actu...


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  • Arno Klarsfeld

    articles liés : SAYANIM

                      Franck ABED reçoit Jacob COHEN

                      Entretien avec Jacob Cohen

    Vous paraît-il normal que quelqu'un ayant la double nationalité (française et israelienne) soit si proche du pouvoir en France ?

    D'aprés-vous, ce monsieur fait -il passer les intérêts de la France avant les intérêts d'Israel ?


    Arno Klarsfeld militaire israelien
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  • La guerre de velours

    par Michel Drac


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  • Il faut menacer l'Iran d'une action militaire

    Publié le lundi 15 novembre 2010 à 16H00

     

    LA NOUVELLE-ORLEANS (Reuters) - L'Occident doit persuader l'Iran qu'il serait prêt à intervenir militairement pour empêcher Téhéran de produire des armes nucléaires, a déclaré lundi aux Etats-Unis le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

    S'adressant à la Conférence américano-juive, il a fait valoir que les sanctions économiques n'avaient pas permis de réduire le programme nucléaire iranien et que seule une menace d'intervention militaire crédible serait de nature à persuader les "tyrans de Téhéran" de se doter d'une bombe atomique.

    "L'Iran a suspendu son programme nucléaire une seule fois, au cours d'une brève période de 2003 où le régime a pensé faire face à une opération militaire crédible contre lui", a déclaré Netanyahu à La Nouvelle-Orléans.

    "C'est un simple paradoxe : si la communauté internationale emmenée par les Etats-Unis espère arrêter le programme nucléaire de l'Iran sans recourir à l'action militaire, elle devra convaincre l'Iran qu'elle est prête à une telle action."

    Selon des sources politiques israéliennes, Netanyahu a tenu des propos analogues au vice-président américain Joe Biden dimanche en marge de la conférence.

    Biden a toutefois déclaré ensuite que les sanctions avaient "de l'effet" et produisaient un "impact mesurable", même s'il a également déploré que Téhéran ait écarté les ouvertures de l'administration Obama.

    Le dirigeant israélien, qui a entamé dimanche une visite de cinq jours aux Etats-Unis, a aussi engagé les Palestiniens à reprendre les pourparlers de paix directs suspendus en raison des constructions de logements israéliens en territoire occupé.

    Netanyahu intervenait devant des dirigeants de la communauté juive américaine dans le cadre d'une réunion annuelle, mais son discours a été perturbé à cinq reprises par des militants propalestiniens qui lui ont crié "arrêtez l'occupation". Des agents de la sécurité les ont fait sortir.

    Le Premier ministre israélien rencontrera jeudi à New York la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, avec qui il s'entretiendra des moyens de relancer les négociations de paix. Le président Barack Obama effectue actuellement une tournée en Asie.

    Jeffrey Heller, Philippe Bas-Rabérin pour le service français


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  • LE SABLE ET LE SOLDAT

    Le chanteur a ordonné de cacher cette chanson afin de garder comme clients les français horrifiés par les crimes de l'entité sioniste. C'est avec un zèle incroyable que cette chanson fut cachée à la population française pendant des décennies. Après cette oeuvre, la carrière de ce sioniste fut bien sûr fulgurante, le passage de ses chansons "neutres" remplirent les radios et tous les plateaux T.V étaient à l'écoute pour toutes les promotions possibles.



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  • Psychanalyse du Juif (rediff)

     

     

    L'excès de mémoire

    Psychanalyse du Juif

    Le Juif, aujourd'hui, généralement, est plus que jamais plongé dans son passé. Ce passé est douloureux: Pendant des siècles, parce que l'enfant d'Abraham a tenté de sauvegarder sa foi propre, ses traditions, et parce qu'il avait une personnalité très originale, il a été ostracisé, rejeté, parqué, humilié, dépouillé, maltraité, persécuté. Et bien sûr comme tant d'autres réfugiés aujourd'hui, il ne pouvait être fonctionnaire, exercer les métiers de son choix, et au final, il était contraint de s'investir dans le négoce, les affaires, avec ce que cela implique... Avez-vous vu "Un violon sur le toit" ? C'est une reconstitution, en musique, de la vie d'une famille juive en Ukraine - le pays de ma mère, justement. Et à la fin, on y voit tous les membres, ainsi que ceux de leur communauté, chassés de chez eux, contraints de prendre la route, avec leurs biens empilés dans des charettes, pour on ne sait quelle destination et quel destin...

     

        

    Voilà ce qu'a été, souvent, le destin du Juif. Et vous imaginez que cela ne laisse pas des traces, de l'amertume ? Et lorsque de surcroît on fait vivre à cette communauté une Shoah, une tentative d'éradication de tout un peuple, vous croyez qu'il n'y a pas de quoi être fou de rage ? 

    Et ce qui devait arriver, arriva. Bon nombre de Juifs, aujourd'hui, sont littéralement englués dans leur passé, pétris de colère, de rancoeur, de fureur, au point de ressasser sans fin leurs souffrances, et de les faire payer en trouvant des boucs-émissaires - même innocents des crimes commis. Les Palestiniens, aujourd'hui, paient pour ce que les Juifs ont vécu - mais pas seulement. Car - et c'est le coeur serré que je le dis, étranglé d'émotion mais aussi de dégoût - ce sont les Hébreux qui, actuellement, sont enrôlés chaque fois qu'il y a de sales besognes à exécuter aux quatre coins de la planète, pour destabiliser un pays progressiste et installer un dictateur, pour dresser les communautés les unes contre les autres, pour commettre des attentats ciblés, édifier des murs ou des miradores, pour bombarder, pour provoquer des conflits, des guerres, de faux attentats, et même procéder à l'extermination des "gêneurs" (les mères qui, à Gaza, désormais, mettent au monde des enfants malformés, savent ce que ce mot veut dire...).



    Le drame de la plupart des Juifs, aujourd'hui, c'est qu'ils n'ont pas digéré leur passé, et qu'ils le font payer à toute l'humanité, perçue comme hostile, menaçante, dangereuse. Le drame de la plupart des Juifs, aujourd'hui, c'est aussi qu'ils ressassent indéfiniment leurs malheurs, au point que cela en devient pathologique, malsain, nauséabond - et que nous devons subir en permanence l'évocation de la Shoah, alors que, justement, trop de Shoah tue la Shoah: Il y a saturation, intoxication, indigestion... Et par-dessus tout, le passé est instrumentalisé, à des fins bassement mercantiles et de domination. Ainsi, la douleur de la Shoah débouche-t-elle sur un impérialisme militaro-financier abject, totalement impuni parce que, fort habilement, on joue sur la corde sensible, sur le passé - encore lui -, sur la culpabilité...


    Aujourd'hui, à cause des médias aux mains des sionistes, l'antisémitisme a fait place à l'islamophobie, aussi scandaleuse. Et pourtant, je suis sûre qu'il y a un antisémitisme larvé, rampant, dû à l'exaspération liée aux deux poids deux mesures, à l'impunité des crimes, à la liberté laissée aux Israéliens d'accomplir leurs forfaits partout, de trangresser le Droit et même de violer toutes les lois internationales comme bon leur semble... 


     


    Tant que la communauté juive se complaira dans le souvenir et l'évocation des souffrances subies, tant qu'elle se permettra tout au nom des persécutions endurées, alors elle entretiendra l'antisémitisme qu'elle veut, à juste titre, éradiquer, et elle provoquera partout amertumes, destructions, ruines, dommages, souffrances, malheurs, blessures, morts... Un passé non digéré peut mener au divorce - d'avec soi-même, et d'avec les autres. Et les frustrations s'accumuleront, de part et d'autre. 

      



    En se complaisant dans la contemplation et l'évocation de malheurs anciens, la communauté juive entretient des forces paralysantes, de mort même, en tous cas destructrices. Elle vit dans la peur de l'autre, au risque de sombrer dans la paranoïa - envers l'Iran, par exemple, qui n'a jamais attaqué personne et n'attaquera personne; ses préoccupations, et on le comprend, sont uniquement défensives -, elle mûrit des projets de destruction des peuples qui la gênent, elle devient intolérante, agressive, belliqueuse, et au final, elle risque de provoquer l'étincelle qui mettra le feu à la planète, avec des conséquences incalculables pour tous - et d'abord pour elle-même, puisqu'elle en sortira probablement anéantie.

    Le Juif a d'immenses capacités, il est intelligent, créatif, travailleur, mais son capital est littéralement sclérosé, paralysé, par le poids, hautement pathologique, du passé sur lui, au point qu'il entrave ses relations avec les autres, qu'il sème alentour crainte et dégoût, qu'il fausse la vie et menace la planète toute entière. Un passé mal vécu, non pardonné, non digéré, entraîne des conséquences fâcheuses pour tous, et même mortifères, tôt ou tard. La méfiance s'installe, le malentendu aussi, et parfois la haine, dévastatrice.

    En conclusion, je dirai que la Communauté juive est à la croisée des chemins: Ou bien elle se libère du poids du passé et elle concourt au bien commun, elle participe avec son génie propre à l'élaboration d'un monde enfin humanisé, ou elle s'enfonce dans la rancoeur, la mémoire, la haine, et dans ce cas, le pire est à craindre: Pour l'humanité, détentrice d'armes de destruction massive, et... pour elle !  


    Eva R-sistons au poids du passé et aux rancoeurs paralysantes


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  • Israël en panne de Diaspora ?

    Saleh Al-Naami
     
     
    Les signes sont probants qu’Israël pourrait s’effondrer de l’intérieur, car l’appui de la Diaspora juive s’affaiblit nettement, écrit Saleh Al-Naami.
    (JPG)
    Il sera de plus en plus difficile de compenser l’émigration des Israéliens par l’arrivée de fondamentalistes d’extrême-droite prêts à tous les excès au nom d’un fondamentalisme religieux d’un autre âge...

    Dov Weisglass, un avocat israélien qui a été chef de cabinet de l’ancien premier ministre israélien Ariel Sharon, admet que la détérioration des relations entre Israël et le reste du monde lui fait perdre le sommeil.

    Weisglass, considéré à l’époque de Sharon comme un pivot central de la communication entre le gouvernement israélien et les communautés juives au niveau mondial, a estimé que les changements dans les liens entre Israël et les juifs de la Diaspora entraîneraient un changement fondamental dans la position d’Israël dans le monde.

    En Israël, certains pensent que la raison en est la différence du style de vie des juifs de l’extérieur avec celui de ceux qui vivent en Israël. D’autres situent la cause au niveau des actions l’élite au pouvoir en Israël, laquelle semble disposée à sacrifier les liens d’Israël avec les communautés juives dans le monde pour des gains politiques internes et immédiats.

    Une cause importante de l’élargissement du fossé entre Israël et la Diaspora, particulièrement aux Etats-Unis et au Canada, est l’approbation par la Knesset de la législation sur la définition de « qui est un juif », qui régente la conversion vers le judaïsme. Les juifs américains, qui représentent la plus grande communauté juive en dehors d’Israël, ont vigoureusement condamné la loi en question et quelques-unes des plus importantes personnalités juives américaines ont menacé d’abandonner leur appui à Israël et la défense de ses intérêts.

    La nouvelle loi a entraîné un violent retour de bâton, car elle attribue au rabbinat en chef, l’autorité religieuse officielle en Israël, le droit de décider des conditions d’une conversion au judaïsme. Les juifs américains sont sensibles à cette question parce que le rabbinat en chef est sous l’influence d’une doctrine juive extrémiste connue sous le nom de Haredi, qui défend des interprétations plus extrémistes de la question de « qui est juif ». C’est également de façon exclusive qu’est sélectionné qui peut se convertir au judaïsme, et qu’est également reconnue toute conversion faite devant un rabbin réformiste ou conservateur (lesquels représentent la majorité des rabbins aux Etats-Unis et au Canada). En d’autres termes, le rabbinat en chef dépouillerait pratiquement tous les juifs américains de leur appartenance religieuse.

    Tandis que le judaïsme de tendance Haredi ne reconnaît que les juifs qui sont nés d’une mère juive, les résultats d’une étude récente aux Etats-Unis ont montré que 50% des juifs américains épousent des gentils [non juifs], ce qui signifie qu’ils ne sont pas reconnus comme juifs selon les doctrines radicales. Beaucoup de chefs de la communauté juive américaine pensent que cette législation équivaut à un coup de poignard dans leur dos, alors qu’ils jouent un rôle central dans la protection des intérêts stratégiques d’Israël. Ils sont indignés du fait que la loi ait été adoptée uniquement pour calmer les extrémistes du courant Haredi qui participent au gouvernement de coalition à Tel Aviv. Les disciples de ce courant refusent la plupart du temps de servir dans l’armée et vivent à l’écart de la société israélienne.

    En attendant, beaucoup d’indicateurs montrent qu’Israël n’est plus très attractif pour les juifs dans le monde. Selon des figures du Bureau central de statistique d’Israël, l’immigration juive en direction d’Israël a nettement chuté avec seulement 18 129 immigrés l’an passé — le niveau le plus bas depuis 1988. Bien que les Etats-Unis soient le foyer du plus grand nombre de juifs dans le monde, le nombre moyen de juifs américains émigrant vers Israël est de 2600 par an, alors que les juifs des anciens états soviétiques ne sont plus que 6600. Ces derniers ont été utilisés comme réservoir principal d’une nouveau développement démographique juif en Palestine occupée.

    Des signes forts indiquent que le statut d’Israël parmi des juifs au niveau mondial, particulièrement aux Etats-Unis, s’est fortement dégradé. Selon une enquête du bureau du premier ministre israélien, 50% de la jeunesse juive américaine se soucie nullement de l’éventuelle disparition d’Israël tandis que seuls 20% des juifs dans les anciens états soviétiques pratiquent les rituels juifs. Tous ces facteurs ont fait que l’agence juive - qui a la responsabilité de relocaliser en Israël les juifs venus de partout dans le monde - a adopté une décision sans précédent pour revoir ses priorités. La réunion du conseil d’administration de l’agence qui a récemment eu lieu à Kiev, la capitale ukrainienne, a décidé de placer sa priorité numéro un - qui était d’envoyer des juifs en Israël - en position deux afin de mettre en tête l’amélioration des liens entre la diaspora juive et Israël.

    Un autre indicateur clair des liens qui se relâchent entre les juifs et Israël est la conférence tenue à Moscou en avril de cette année, organisée par des centaines de jeunes juifs russes qui avaient émigré en Israël à la fin des années 80 mais étaient revenus en Russie après que les conditions économiques et sécuritaires se soient améliorées. Une des conclusions les plus en vues à la conférence était que les juifs autour du monde pouvaient vivre sans Israël, particulièrement après les déceptions personnelles qu’ils ont éprouvées pendant leur séjour en Israël.

    Ironiquement, un certain nombre de personnes publiques israéliennes ont participé à la conférence bien qu’elles aient été au courant de son ordre du jour. Parmi ces personnes se trouvaient l’ancienne députée à la Knesset, Dalia Rabin, fille de l’ancien premier ministre israélien Yitzhak Rabin, et Yael Dayan, fille de l’ancien ministre israélien de la défense Moshe Dayan.

    Un des développements qui inquiètent les dirigeants israéliens est l’inclination libérale de la jeunesse juive américaine, ce qui entraîne une diminution de l’appui juif à Israël. L’universitaire juif Guy Bechor, professeur à l’Université de Harvard, affirme que la majorité des jeunes juifs américains sont des libéraux qui rejettent par principe l’agression israélienne contre les Palestiniens. Ils participent même à des rassemblements contre Israël à l’intérieur des Etats-Unis. Dans un article sur le site Web Gplanet de langue hébraïque, Bechor déclare que la guerre contre Gaza vers la fin de 2008 et les crimes commis contre les civils palestiniens ont réprésenté un tournant pour la plupart des jeunes juifs américains. Il affirme que la majorité d’entre eux « a honte de mentionner Israël et préfère ne pas en parler ».

    Dans un article récent publié dans The Nation, deux chercheurs juifs, Adam Horowitz et Philip Weiss, expliquent que ce changement d’attitude des jeunes juifs américains - particulièrement parmi les étudiants des universités - au profit de la cause palestinienne est devenu plus prononcé après la guerre contre Gaza. « Chaque étudiant de n’importe quel campus universitaire aux Etats-Unis qui ne s’affiche pas comme sympathisant avec les Palestiniens est stigmatisé [de raciste], » ce qui fait que les étudiants juifs « rejettent violemment la honte qu’Israël a jetée sur eux comme juifs. »

    Un des éléments à avoir renforcé la revendication d’une « patrie » par le mouvement sioniste était que cette « nation » serait un asile sûr pour les juifs après avoir subi les persécutions en Europe, particulièrement aux mains des nazis et dans un contexte d’une montée de l’antisémitisme. La baisse actuelle du nombre d’émigrants vers lsraël et l’augmentation du nombre de personnes quittant le pays signifie entre autres choses que ce principe n’est plus d’actualité.

    Avraham Tirosh, ancien secrétaire du gouvernement israélien, a expliqué cette inversion en disant qu’aux yeux de la majorité des juifs dans le monde, Israël est devenu « un état qui s’est mis en danger, dont l’existence est ambiguë, et qui est plus effrayant pour les juifs que l’antisémitisme dans leur propre pays. » Tirosh a relayé ce qu’il a souvent entendu venant de responsables de la communauté juive aux Etats-Unis : Israël a plus besoin des juifs de la Diaspora que ceux-ci n’ont besoin d’Israël. Weisglass convient que la position d’Israël se dégrade aux yeux des juifs américains, particulièrement aux yeux des jeunes qui ne considèrent plus Israël comme un foyer ou un centre spirituel et idéologique, ni même comme une destination touristique.

    Israël n’est plus un asile sûr même pour un grand nombre de juifs qui y sont nés et y ont grandi. Selon les statistiques israéliennes officielles, 750 000 Israéliens ont quitté Israël pour habiter aux Etats-Unis, au Canada et en Europe. Ce qui est plus indicatif de l’insécurité ressentie est la précipitation avec laquelle les citoyens israéliens acquièrent des passeports étrangers pour pouvoir s’en servir en cas de besoin. Leur nombre a été si important que Rubi Rivlin, porte-parole de la Knesset, a écrit un article alarmant sur le phénomène, ses dangers et ses implications « tragiques » pour Israël.

    Les dangers d’une claire rupture entre Israël et les juifs autour du monde sont nombreux et sérieux, surtout concernant la baisse démographie résultant d’un refus des juifs d’émigrer vers Israël. Le projet sioniste était basé sur deux piliers : prendre le contrôle de la terre palestinienne et y relocaliser les immigrés juifs. Quand l’immigration diminue, la capacité de contrôler la terre devient plus faible, mais cela signifie également qu’Israël deviendra encore plus dépendant de groupes juifs non productifs [parasites] tels que les disciples du courant Haredi qui appliquent essentiellement deux principes : procréer et abandonner toute activité tout en vivant des subventions étatiques - garanties par les pressions exercées par les chefs de leurs partis qui participent aux gouvernements de coalition. Et la plupart d’entre eux ne servent pas dans l’armée.

    La colère des juifs américains au sujet de « qui est un juif », aussi bien que les changements d’attitude de la jeunesse juive, représentent un danger stratégique parce que cela a pour effet de détériorer l’appui et le support illimités des organismes juifs américains, lesquels représentent - et tout le monde en convient en Israël - un des principaux supports à l’existence d’Israël en raison de la capacité de ces groupes à influencer la politique extérieure de Washington, spécialement au Moyen-Orient.

    Ces développements apparaissent à un moment critique pour Israël, alors que son statut parmi les nations du monde a dégringolé après sa guerre contre Gaza en 2008 et après le massacre commis contre la Flotille de la Liberté.


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  • Réservistes "français" sionistes en Palestine

     


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    Nouvelles photos controversées de soldats israéliens en opération

    Monde

    Publié le 25/10/2010 à 15:39 AFP

     

    Israël: nouvelles photos controversées de soldats israéliens en opération

    Les dernières photos ont vraisemblablement été prises pendant la dévastatrice opération israélienne "Plomb durci" dans la bande de Gaza en décembre 2008-janvier 2009, a précisé à l'AFP Yehuda Shaoul, un des membres fondateurs de l'ONG.

     

    De nouvelles photos de militaires israéliens en posture peu réglementaire ont été diffusées lundi, montrant des soldats dans des maisons palestiniennes occupées avec leurs habitants, apparemment à Gaza, selon l'ONG israélienne Briser le Silence qui les a révélées.

    La parution de ces photos survient trois semaines après la diffusion d'une vidéo - datant apparemment de décembre 2007 - de soldat israélien dansant autour d'une prisonnière palestinienne voilée et environ deux mois après le scandale provoqué par des photos d'une soldate posant souriante au côté de prisonniers palestiniens aux yeux bandés et aux mains liées.

    Les dernières photos ont vraisemblablement été prises pendant la dévastatrice opération israélienne "Plomb durci" dans la bande de Gaza en décembre 2008-janvier 2009, a précisé à l'AFP Yehuda Shaoul, un des membres fondateurs de l'ONG.

    On y voit des soldats dans ce qui semble être des maisons palestiniennes occupées par l'armée israélienne. Deux militaires y tiennent en joue un prisonnier aux yeux bandés, les mains dans le dos, l'un d'eux le serrant à la gorge.

    Une autre présente un soldat hilare posant dans une cuisine où s'affaire une femme voilée. Sur un des clichés, plusieurs soldats, certains souriants, se reposent dans une habitation, l'un d'entre eux assis sur un jouet d'enfant. Une autre photo représente un soldat traçant au moyen d'une bombe de peinture sur un mur une étoile de David et l'incription en hébreu : "De retour bientôt".

    "C'est la norme dans l'armée israélienne et une conséquence directe du fait de se trouver à un endroit où vous contrôlez des civils au quotidien", a affirmé Yehuda Shaoul, précisant que l'ONG essayait encore de déterminer si les photos avaient bien été prises pendant "Plomb durci".

    "Jouer avec des prisonniers est un phénomène dont nous avons des dizaines de photos. C'est la réalité, c'est la nature de l'occupation", a-t-il ajouté.

    Interrogée, l'armée israélienne n'était pas en mesure dans l'immédiat de commenter la diffusion de ces nouvelles photos.


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  • Cueillette des olives dans la violence en Cisjordanie
     
     
    Cueillette des olives dans la violence en Cisjordanie - La Dépeche
    A Farta'a, dans les Territoires palestiniens, les colons israéliens ont mis le feu, vendredi 15 octobre, à une oliveraie palestinienne. La saison de la cueillette des olives vient de commencer et sous le regard des soldats israéliens, des paysans palestiniens essayent d'éteindre le feux. Images et sonores. Durée: 00:40.

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  • Le metteur en scène Mike Leigh décide de boycotter Israël

    octobre 18, 2010 par fonzibrain


    Lol sa tete…

    Israël se met décidément le monde artistique à dos. Après, les Pixies, les Klaxons et Gorillaz, c’est au tour du metteur en scène britannique Mike Leigh (Naked en 1993, Secrets et mensonges en 1996, Be happy en 2008), d’annuler une visite, prévue fin novembre à l’école de Cinéma et Télévision Sam Spiegel de Jérusalem. Pendant ce séjour, il devait rencontrer des étudiants et des enseignants palestiniens en cinéma. Il a expliqué sa décision dans une lettre adressée à Ronen Schorr, le directeur de l’école.

    Choqué

    «J’ai toujours éprouvé des réserves concernant ma venue, en particulier après le catastrophique raid (de la marine israélienne) contre la flottille» en partance pour forcer le blocus israélien de Gaza, qui fait neuf morts en mai, neuf Turcs, parmi les passagers d’un ferry, écrit-il. «Depuis lors, les agissements de votre gouvernement vont de mal en pis, et je suis de plus en plus mal à l’aise à propos de ma visite. Si elle devait se confirmer, elle apparaîtrait sans nul doute comme un soutien implicite de ma part à Israël», a-t-il expliqué.

    Mike Leigh, 67 ans, qui est juif, se dit notamment choqué par la non reconduction du moratoire de 10 mois sur la colonisation juive en Cisjordanie expiré le 26 septembre. En outre, il fustige un projet de loi contraignant les candidats non juifs à la citoyenneté israélienne de prêter allégeance à «l’Etat juif et démocratique d’Israël». «A présent, ce projet de loi sur le serment d’allégeance est la goutte d’eau qui fait déborder le vase», explique-t-il encore. «Je ne peux pas venir, je ne veux pas venir, je ne viens pas», a-t-il ajouté.

    Ce projet d’amendement de la loi sur la citoyenneté, adopté il y a deux semaines par le gouvernement de Benjamin Netanyahou, vise plus particulièrement les Palestiniens qui cherchent à s’installer en Israël par voie de mariage avec des ressortissants arabes israéliens.
    http://www.20minutes.fr

     

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  • Michel Collon : Les 10 grands médiamensonges d’Israël

    videos liées : rôle des sionistes dans les 2 guerres mondiales


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  • Plainte contre Stéphane Hessel, pour "antisémitisme"

    Stéphane Hessel, un homme infiniment respectable. Stéphane Hessel, est né à Berlin en 1917, et a des origines juives. Arrêté par la Gestapo pour ses activités dans la Résistance, il a été déporté à Buchenwald. Au nom de la France, il a occupé divers postes diplomatiques : il est co-rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée par l’ONU en 1948, il a été ambassadeur de la France en Israël, ... Avec ses 93 ans, c’est un grand esprit, subtil et modeste, un homme de culture. Engagé aussi, pour les droits des palestiniens et pour la paix, tout en affirmant la légitimité d’Israël.

    Le BNVCA ( "Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme") tente de faire du fracas en annonçant avoir déposé une plainte contre S. Hessel, pour "incitation à la discrimination raciale"...

    L’objet du "délit " = un article pour le boycott du colonialisme d’Israël.

    La tentative de plainte ( ou d’intimidation) concerne un article de Stéphane Hessel, paru dans la presse états-unienne. S. Hessel y dit son soutien à cette campagne internationale "BDS - Boycott, Désinvestissement, Sanctions, estimant que les violations répétées du Droit international par l’Etat d’Israël, et son impunité, constituent l’obstacle principal à la paix.

    Un droit d’opinion libre et légitime... Encore plus légitime quand on voit l’entêtement actuel des dirigeants d’Israël, qui refusent même une chose si minimale qu’un arrêt très, très, partiel de la colonisation, demandé par les USA qui espèrent la poursuite des négociations engagées entre palestiniens / israéliens.

    Une série d’intimidations judiciaires en France

    Le BNVCA ( dont le président a été décoré de la Légion d’Honneur , cet été, par Brice Hortefeux...) prétend avoir déposé 80 plaintes en France, contre des gens qui participent à cette campagne "BDS".

    Il s’agit d’actions d’infos aux consommateurs, les incitant à ne pas acheter des "produits non-éthiques" israéliens. Preuves matérielles et jugement commercial européen à l’ appui = il s’agit de produits issus des illégales colonies israéliennes, marqués "made in Israël", provenant en réalité de ce que le Droit international nomme "Territoires palestiniens occupés".

    C’est une "fraude à l’origine" , une fraude des accords douaniers UE / Israël. Rien à voir avec des appels à un "boycott des juifs", quoi que prétende le BNVCA.

    Le BNVCA se sent conforté par une circulaire adressée aux procureurs par la Ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie. Elle assimile, très faussement, ces actions à des appels au "boycott des produits casher" .

    MAM incite ses procureurs à qualifier cette campagne comme une "provocation à la discrimination raciale" et à poursuivre ses participants.

    Des précédents de plaintes abusives

    Dans plusieurs villes de France, ( Bordeaux, Perpignan, Mulhouse, Paris, Pontoise, Alençon, ...) la Justice commence à examiner ces plaintes. On verra bien les suites qui seront effectivement données.

    Notons que le BNVCA, est assez coutumier des plaintes médiatiques et abusives. Il avait, par exemple, annoncé une plainte (restée vaine) contre l’acteur François Cluzet : sur France 2, : F. Cluzet avait pris la défense d’un jeune franco-palestinien oublié, Salah Hamouri, emprisonné depuis 5 ans en Israël.

    On se souvient aussi de " l’Affaire Edgar Morin". L’éminent sociologue avait évidemment été lavé par la Justice de la fantaisiste accusation de racisme, (c’était une plainte suite à une tribune qu’il avait signée dans Le Monde)

    La défense s’organise

    Des personnes de tous bords se sont d’ores et déjà associées à un Appel, BDS = Liberté d’expression, pour soutenir les gens visés, ( parmi eux , une parlementaire, Alima Boumedienne -Thiery) par ces procédures et protestant contre l’accusation calomnieuse de racisme, défendant le droit à la liberté d’expression et de conscience.

    Parmi les signataires de l’Appel, on y voit aussi bien deux sénateurs UMP et centristes, que la Vice-Présidente (PS) du Sénat, Catherine Tasca. Ou encore Eva Joly, des députés européens, des israéliens, l’évêque Jacques Gaillot, etc, etc...

    Des rassemblements devant des Palais de Justice sont annoncés, conférence de presse, meeting à Paris se préparent.


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  • SAYANIM

     

    Les sayanim – informateurs en hébreu – sont des Juifs de la diaspora qui, par « patriotisme », acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leur compétence. Leur nombre en France se situerait, selon les auteurs, autour de trois mille. Ils se recrutent principalement au sein du B'naï B'rit (franc-maçonnerie juive internationale) et autres organisations juives nationales.

    voir lien ici


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  • Le deux poids et deux mesures dans les médias occidentaux sous le joug du sionisme

    Voici trois cas qui sont des exemples qui prouvent la partialité et l’orientation de l’information à des fins inavouables des médias occidentaux :

      • les cas de Teresa Lewis et des 14 pour cent des enfants palestiniens détenus par Israël se plaignant d’agressions « sexuelles » , ne sont repris par aucun média, donc inconnu en occident.

      • En revanche le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani est archi médiatisé pour faire apparaitre l’Iran comme étant un pays abominable qu’il convient pour certains de rayer de la carte du monde. Tout ceci prix d’énormes mensonges ( cf article de Thierry Meyssan : Le scandale Sakineh http://www.voltairenet.org/article166999.html )

    1 - Le cas de Teresa Lewis

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé le "silence des médias" sur le cas de Teresa Lewis, une Américaine qui doit être exécutée pour participation au meurtre de son mari, comparant sa situation à celle de l’Iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtiani.
     
    "Selon une enquête, 3 millions sept cent mille pages ont été publiées sur internet à propos de l’Iranienne (Sakineh Ashtiani) dont le dossier est toujours en cours d’examen, et il y a une vaste campagne de presse contre l’Iran. Mais personne ne proteste contre l’exécution de Mme Lewis", a souligné M. Ahmadinejad, lors d’une rencontre lundi avec des personnalités et des dignitaires islamiques aux Etats-Unis, selon l’agence officielle Irna.

    Il a précisé qu’"aux Etats-Unis 53 femmes attendent d’être exécutées".
     
    Le cas de Teresa Lewis a été évoqué à plusieurs reprises ces derniers jours par des parlementaires iraniens, qui ont comparé sa situation à celle de Sakineh Ashtiani pour dénoncer "deux poids et deux mesures" dans le traitement de l’Iran par les dirigeants et les médias occidentaux.
     
    Notons que Teresa Lewis doit être exécutée jeudi en Virginie (sud-est des Etats-Unis) pour avoir aidé son amant à tuer son mari et le fils de celui-ci.

    2 - Le cas Sakineh Mohammadi-Ashtiani

    Jadis, la France se flattait de produire de grands intellectuels qui apportaient au monde de nouveaux éléments de réflexion. Aujourd’hui, elle est sous la coupe de prescripteurs d’opinions qui sans vergogne énoncent des contre-vérités pour asseoir leurs thèses du choc des civilisations qui oppose le merveilleux occident à la horde des barbares : musulmans, islamiques, communistes,..Parmi eux, Alain Finkielkraut et Bernard Henri Levy, deux figures hautes en couleur qui s’efforcent de monopoliser la parole publique pour promouvoir et justifier la politique agressive des USA et Netanyahou .

    Ils veulent imposer un prêt-à-penser, pour empêcher toute pensée critique. Ce terrorisme intellectuel porte ses fruits dans l’opinion.

    L’affaire de l’éventuelle lapidation de Sakineh Mohammadi-Ashtiani est de le type même de la propagande sioniste : les BHL, E. Badinter,... sont montés tout de suite aux créneaux pour faire apparaitre l’Iran comme étant un pays abominable qu’il convient pour certains de rayer de la carte du monde.

     Puis Carla Sarkozy relance cette affaire, maintenant c’est au tour d’une brochette d’intellectuels de droite qui ne s’émeuvent quand cela les arrangent et ferment les yeux sur la misère et les injustices de la planète.

    En effet, cette femme a été jugée et condamnée notamment pour complicité du meurtre de son mari par son amant.
     
     Ce qui est plus intéressant en revanche c’est le rôle que peut avoir une telle affaire dans le jeu actuel des relations entre l’Iran et les pays occidentaux. Cela n’aura échappé à personne, ces relations sont plus que jamais tendue et ont pour objet principal celui du nucléaire qui est en réalité l’avatar de l’émergence de l’Iran comme puissance régionale, ce qui n’est pas sans déplaire à Washington et à ses Etats-clients.

     Dans un tel contexte, toutes les occasions sont bonnes pour stigmatiser la République Islamique. Ainsi, les déclarations prétendument "antisémites" et négationnistes de son président à sa réélection contestée, il y a un peu plus d’un an,sont utilisés par les médias occidentaux afin de servir comme armes de diabolisation. Toutes les mises en scène et trucages sont utilisés par les médias pour émouvoir les peuples occidentaux afin qu’ils crient vengeance.
     
     Le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani intègre bien ce modèle. Ce travail médiatique, qui consiste à émouvoir l’opinion internationale du sort de cette "mère de 2 enfants", permet de renforcer encore l’image injuste d’une "dictature sanguinaire" qui mérite plus que jamais sa place dans "l’Axe du Mal" établi par l’ancienne administration néo-conservatrice américaine.
    Hillary Clinton s’est, par ailleurs, dite "profondément concernée" par l’affaire et a appelé l’Iran "à respecter les libertés fondamentales".

    Elle n’a pas tort, la peine de mort n’est pas acceptable et je me permets à ce titre de m’émouvoir du sort de Linda Carty, 59 ans, femme de citoyenneté britannique, vivant aux Etats-Unis et condamnée à mort par injection léthale alors qu’elle n’a cessé de crier son innocence.

    Par ailleurs, ceux qui hurlent contre l’Iran, se taisent lorsque les Palestiniens sont massacrés notamment par l’Opération plomb durci (http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6960&var_recherche=+plomb+durci ) où les soldats israeliens tiraient sur des gamins sortant de l’école comme sur des lapins ( d’après un reporter de France Inter), cette opération qui a fait 1400 morts et plusieurs milliers de blessés palestiniens. Voir applaudissent pour certains car pour eux "sahal " - comme l’appellent avec affection ses partisans- serait, comme l’a qualifié encore récemment Bernard-Henri Lévy, « l’armée la plus morale au monde »  !!!!!!!!!

    Pour ceux qui voudraient connaitre la situation à Gaza après l’opération Plomb durci :

    http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6866&var_recherche=+GAZA

    3 - Le cas de 14 pour cent des enfants palestiniens détenus par Israël se plaignant d’agressions « sexuelles »

    Les forces israéliennes ont arrêté en une année environ 700 enfants palestiniens, et les traduire en cour martiale sous l’inculpation pour jet des pierres sur des véhicules ou des soldats israéliens. 97 pour cent d’entre eux ont été soumis à la torture, et 14 pour cent d’entre eux étant soumis à des agressions sexuelles, ou la menace d’agression sexuelle.

     Ceci est révélé par la journaliste israélienne Amira Hass, dans un journal "Ha’aretz" vendredi lors d’un rapport Hess a dit que ce problème existe dans les tribunaux militaires israéliens il y a deux ans, lorsque les troupes israéliennes ont arrêté un groupe d’enfants palestiniens dans le camp de réfugiés du camp d’Arroub, soupçonnés d’avoir jeté des pierres sur des voitures
     
     Les soldats ont prétendu que les enfants jetaient des pierres sur des soldas de tsahal et sur les voitures. Toutefois, lorsqu’il a été interrogé par la Fondation avocat « conscience » des Palestiniens, Mahmoud Hassan, et en les confrontant avec d’autres réalités, ils ont reconnu qu’ils ne voyaient pas les enfants.
     

    Ils ont également reconnu que certains des enfants ont été arrêtés et sont à l’intérieur de la porte de l’école d’agriculture en face du camp.

    À la dernière réunion de la Cour, l’avocat a annoncé qu’il apportera un certain nombre d’enseignants pour fournir la preuve. Il a souligné qu’ils témoignent que les soldats ont arrêté tous les enfants à l’école, mais certains ont été arrêtés à l’intérieur des lignes de l’école.
     
    Amira Hass dit que ce n’est que l’une des questions qui montrent l’ampleur de l’abus dans les tribunaux militaires en général et aux enfants palestiniens, en particulier, où le tribunal a approuvé la détention sur la base des déclarations des soldats révélés être des faux. Toutefois, dans de nombreux autres cas, les décisions des tribunaux a pris fin en condamnation et l’emprisonnement des enfants de façon injuste. Le nombre d’enfants qui sont détenus par l’armée israélienne est de 700 enfants par an.
     
    Elle révèle qu’environ 65 pour cent de ces enfants ont été arrêtés entre minuit et quatre heures du matin. Et font l’objet depuis leur arrestation à diverses formes de mauvais traitements et de torture : 97 pour cent d’entre eux ont déclaré qu’il étaient menotté aux poignets , et 92 pour cent d’entre eux s’est plaint d’avoir les yeux bandés pendant une longue période, dont 69 pour cent d’entre eux se sont plaints qu’ils avaient été agressés physiquement par des soldats et des interrogateurs, et pour 50 pour cent d’entre eux des injures, insultes verbales, 49 pour cent d’entre eux ont été menacés de violences s’ils n’avouent pas, 32 pour cent d’entre eux ont signé des déclarations écrites en hébreu sans savoir ce qui était écrit.
     

    http://www.alterinfo.net/16-pour-cent-des-enfants-palestiniens-detenus-par-Israel-se-plaignant-d-agression-sexuelle_a48818.html

     

    Tout ce battage médiatique autour de l’affaire Sakineh est moins un appel à la justice qu’une stratégie propre à alimenter l’idéologie du "Choc des civilisations" : tout est bon pour donner de l’Iran l’image la plus obscurantiste possible, oubliant que dans ce pays la structure démographique est la même que dans la plupart des pays développés (deux enfants par femme en moyenne) et que les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à l’Université. Mais quand il faut à tout prix justifier une agression éventuelle, tous les moyens sont bons.

    Les cas Teresa Lewis et Sakineh relèvent des tribunaux locaux. On ne peut que condamner que la peine de mort ne soit pas abolie aux USA et en Iran.

    En revanche, le cas des 14% d’enfants palestiniens maltraités est une politique inique de l’Etat Israël qui veut chasser les palestiniens de leur terre par tous les moyens même les plus odieux.

     

    par SEPH mercredi 29 septembre 2010


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  • Nouvelles de Vincent Reynouard

    Une bonne nouvelle : les jours de prison faits par Vincent à la prison de Forest en Belgique avant son extradition lui seront, paraît-il, décomptés, ce qui signifie qu’il pourrait espérer une libération le 5 avril et non le 19 mai 2011 !… Croisons les doigts.

    Voici quelques extraits d’une lettre du 15 septembre et surtout une consigne importante au sujet d’éventuels versements :

    (…) J’ai calculé : en prison, je vis avec 250 euros par mois, timbres compris. Je remercie du fond du cœur tous ceux qui m’ont envoyé de l’argent afin d’adoucir l’épreuve que je vis (que nous vivons). Mais je leur demande de CESSER LES ENVOIS D’ARGENT – le simple courrier de soutien reste naturellement bienvenu – afin d’éviter des saisies en faveur de nos adversaires. Un ami pourvoira à mes besoins en m’envoyant juste ce qu’il faut.

    Merci à tous ceux qui œuvrent pour faire connaître au public mon incarcération inique. En 1997, la grande presse avait annoncé ma révocation de l’Éducation nationale ; en 2008, elle avait claironné ma condamnation (je l’ai moi-même apprise par la radio). Mais aujourd’hui, c’est le silence le plus absolu. Rien ne filtre. Rien.

    Preuve que le Système a honte. Honte d’embastiller un honnête père de famille qui n’a jamais appelé à la violence, qui défend calmement ses opinions dissidentes en avançant des arguments rationnels et qui n’a cessé de réclamer un débat loyal avec ses adversaires.

    Ceux de nos adversaires qui ne sont pas totalement aveuglés par la haine le savent : certaines « victoires » sont en réalité des défaites. Mon incarcération est la preuve qu’ils n’ont rien de valable à répondre aux révisionnistes.

    Pourtant ce sont eux qui ont réclamé une loi antirévisionniste. Si cette loi est juste, alors il n’y a aucune honte à l’appliquer et, s’il y a honte, c’est que cette loi est injuste. Dans ce cas, abrogez-la !

    Ce message, il faut le répéter constamment. Personne n’a jamais eu honte de remporter une victoire quand elle est conforme à la Justice et qu’elle a été acquise loyalement. Avoir honte d’une victoire démontre qu’elle viole la Justice ou qu’elle a été acquise de manière déloyale. Parfois les deux. Et c’est précisément le cas ici.

    Tôt ou tard, le menteur se prend lui-même les pieds dans le filet qu’il a posé pour tenter de voiler ses artifices. C’est ce qui arrive aujourd’hui avec mon incarcération. Ne laissons pas l’occasion passer ; exploitons-la, au contraire, afin de servir la vérité.

    (…)

    A tous, merci du fond du cœur.

    Un merci particulier à P.E. Blanrue qui a eu le courage de se lever pour me défendre.


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  • Entretien avec Jacob Cohen

    video liée : Ataturk le sioniste Franc-Maçon

     Vendredi, 2 juillet 2010

    Entretien avec Jacob Cohen

    Jacob Cohen est l’auteur du livre Le Printemps des Sayanim (L’Harmattan), il a accepté de répondre à nos questions.

    Pourquoi ce titre ?

    J’ai voulu que le terme « sayanim » apparaisse d’emblée et interpelle le lecteur. On se pose la question, et la définition se trouve juste dans les premières lignes de la 4e. La problématique est installée, sans faux-fuyants, et sans réserve.

    Voulez-vous nous la rappeler ?

    Les sayanim – informateurs en hébreu – sont des juifs de la diaspora qui, par « patriotisme », acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leur compétence.

    Comment avez-vous eu l’idée d’écrire sur les sayanim ?

    C’est la conjugaison de plusieurs éléments. La lecture de tout livre sérieux sur le Mossad montre l’importance essentielle de ces citoyens juifs qui décident de travailler pour les services secrets israéliens. Imaginez des dizaines de milliers d’agents, occupant des fonctions dans toutes les couches sociales, et qui obéissent au doigt et à l’œil au Mossad. Il est à noter que les auteurs anglo-saxons sont beaucoup plus prolifiques sur ce sujet.

    Je suis d’assez près l’actualité proche-orientale, et je consulte les médias des 2 bords. Et je suis sidéré, presque fasciné, par la puissance médiatique du lobby pro-israélien. Et comment il arrive à faire rentrer dans les esprits, jusqu’à devenir des banalités admises, des concepts comme « la seule démocratie de la région », ou tellement aberrants, comme « assurer la sécurité d’Israël ».

    Le fait de savoir que des sayanim sont en grande partie le moteur de cette propagande permet une lecture plus lucide et plus pertinente de l’actualité.

    Est-ce une réalité ?

    Je comprends le sens de la question. Je cite Gordon Thomas au début du livre. C’est un spécialiste reconnu des services secrets, en particulier du Mossad. Tellement reconnu qu’il a interviewé tous les chefs du Mossad depuis les années 60, et tous ont admis, en s’en glorifiant, l’apport crucial des sayanim à travers le monde.

    Quel est leur nombre ?

    En France ils seraient près de 3000. Ostrovski, ex-agent du Mossad, estime leur nombre à 3000 rien qu’à Londres. On peut imaginer leur importance aux Etats-Unis. Mais le « réservoir » est infini. Si on associe le Bnai Brit (franc-maçonnerie juive internationale), la WIZO (organisation internationale des femmes sionistes), les organisations judéo-sionistes nationales, comme l’UPJF, l’UEJF, le CRIF… en France, ainsi que les sympathisants, on arrive facilement au chiffre de un million de juifs prêts à travailler pour le Mossad.

    Pouvez-vous citer un cas concret ?

    Pour citer Victor Ostrovsky. Lorsque la France a construit une centrale nucléaire en Irak dans les années 70, des scientifiques irakiens étaient venus à Saclay pour se perfectionner. Le Mossad était bien sûr intéressé à les connaître pour pouvoir agir sur eux. N’importe quel autre service secret aurait eu besoin de moyens et de temps pour y arriver. Le Mossad s’est tout simplement adressé à un sayan qui travaillait à Saclay, et qui lui a fourni les dossiers complets. Après, c’était un jeu d’enfant de faire pression sur l’un d’eux.

    Ces agents juifs n’interviennent-ils que dans des cas d’espionnage ?

    Pas du tout. Les sayanim interviennent aussi et surtout dans les manipulations médiatiques. D’ailleurs le Mossad possède un département important, appelé le LAP, pour « guerre de propagande ». Il me revient un exemple historique. Rappelez-vous le film EXODUS. Il a réécrit l’histoire de 1948 et imposé la vision sioniste pour au moins une génération. En 1961, c’est le premier ministre israélien en personne qui a accueilli l’équipe du film à l’aéroport. C’est dire l’importance qu’on lui accordait.

    Et plus récemment ?

    Le cas le plus flagrant est celui du soldat israélien enlevé par le Hamas. Le réseau des sayanim à travers le monde a fait en sorte que son nom soit tellement matraqué que personne ou presque n’ignore son nom. Par ailleurs, son père a été reçu à plusieurs reprises par tous les dirigeants occidentaux, par le secrétaire général de l’ONU, par les autorités de l’Union européennes, de l’UNESCO, enfin le gratin mondial. Je rappelle qu’il s’agit d’un caporal d’une armée d’occupation. Quel autre prisonnier peut bénéficier d’une telle sollicitude internationale ? Et avoir son portrait géant sur l’édifice de la Mairie du 16e arrondissement ?

    Dans quel but ?

    Il s’agit de faire pénétrer dans l’opinion internationale qu’Israël a un « otage » aux mains du Hamas. Cela fait oublier les 11 000 prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes. L’écrasante majorité d’entre eux sont des prisonniers politiques, c’est-à-dire condamnés pour leur lutte pacifique pour l’indépendance. Rappelons qu’Israël est le seul pays « démocratique » au monde qui applique la détention administrative : pouvoir emprisonner n’importe quel citoyen sans avocat, sans jugement, sans motif, sans limitation dans le temps.

    Et c’est sur cette base que les forces d’occupation ont kidnappé, juste après l’enlèvement du soldat, 45 personnalités politiques du Hamas, en majorité des élus du peuple. Sans qu’elles aient rien à leur reprocher. Cela s’appelle des « représailles collectives » condamnées par le droit international, et rappelle le comportement de l’occupant nazi en France.

    Ainsi, pendant que les médias nous matraquent avec le soldat « otage », on oublie le plus important, et le plus horrible.

    Comment se fait-il qu’on ne parle pas beaucoup des sayanim ?

    Cela reste un mystère. Comment des journalistes aguerris ont pu disserter sur Israël sans mettre sur le doigt sur cet aspect capital ! Je mets cela sur la puissance des sayanim qui ont réussi l’exploit de ne pas faire parler d’eux. Il ne faut pas oublier que la chape qui écrasait les médias pour diffuser la pensée unique favorable à Israël n’a commencé à se fissurer que depuis quelques années.

    Pourquoi des citoyens juifs français par exemple deviennent des sayanim ?

    Vous savez, l’idéologie sioniste, jusqu’en 1948, était loin d’être majoritaire dans les communautés juives. Je me souviens qu’au Maroc, dans les années 50, les rabbins vilipendaient les sionistes. Et puis la création d’Israël, la propagande, la hantise d’un nouveau génocide, ont fait en sorte que les institutions juives ont basculé dans un appui inconditionnel à l’Etat juif. Aujourd’hui en France il n’est pas admissible d’exprimer la moindre réserve dans le cadre des institutions juives. La propagande est telle que les citoyens juifs qui vivent dans le cadre de ces institutions développent un second patriotisme et un nationalisme hors du commun. Au besoin, comme illustré dans le roman (l’épisode du cardiologue), le Mossad fera appel à une espèce de chantage. Israël est en danger, donc il faut l’aider.

    Et cet épisode du Grand Orient ?

    C’est absolument véridique. Je l’ai vécu, car j’ai été franc-maçon pendant près de 17 ans. En 2002, au plus fort de la seconde intifada, des francs-maçons juifs ont décidé de créer une loge juive et sioniste. Cela n’était pas dit expressément, car c’est contraire à l’éthique maçonnique, mais dans les faits cela revenait au même. Et à mon avis c’était couvert par les instances supérieures. Tout ce qui se disait dans la loge était favorable à Israël (voir le 1er chapitre et la conférence tendant à faire un parallèle entre les réfugiés palestiniens et les juifs partis des pays arabes, souvent à l’instigation du Mossad). Et chaque année, la loge organise un « voyage d’information » en Israël, encadré par des fonctionnaires du ministère israélien des Affaires étrangères.

    En parcourant le livre, on s’aperçoit que certains personnages ressemblent étrangement à des personnes connues, surtout pour leurs sympathies sionistes.

    Parmi les 3 000 sayanim français, certains sont connus. Pas en tant que sayanim. Par définition, ce sont des agents secret. Mais étant donné leur soutien constant à Israël et leur participation active à des campagnes savamment orchestrées, il est probable qu’ils agissent dans ce cadre. J’ai voulu les montrer en action, par exemple pour recruter un sayan cardiologue (pour influencer un congrès mondial de cardiologie dans un sens favorable à Israël), ou pour monter en épingle une rencontre sportive israélo-palestinienne à Paris pour donner l’illusion d’un processus de paix.

    On retrouve curieusement SOS Racisme. Pourquoi ?

    Pour moi, cette organisation sert de courroie de transmission aux idéologies sionistes. Sa proximité incestueuse avec l’UEJF, un des piliers du soutien à Israël, en est une illustration. Jamais SOS Racisme n’a lancé par exemple une campagne contre l’occupation israélienne, alors qu’elle se démène contre le Soudan. En occupant le terrain, grâce à des subventions généreuses, SOS Racisme empêche l’émergence d’autres organisations anti-racistes plus proches des exigences de la majorité de ses membres. On entend d’ailleurs plusieurs voix, dont celle de Joey Star, réclamer une autre organisation anti-raciste, issue des quartiers, et les représentant légitimement.

    Que préconisez-vous, en conclusion ?

    J’espère d’abord que ce livre ouvrira les yeux sur cette force puissante et insidieuse mise au service d’une idéologie de domination. Qu’il permette ensuite un décryptage plus pointu des événements. Et enfin qu’il favorise l’émergence de contre-pouvoirs.


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  • LE PACTE

    Ce documentaire expose le financement colossal des nazis par les banquiers cosmopolites américains en toute connaissance des exactions commises.

    videos liée : Le rôle des sionistes dans les deux guerres mondiales par Benjamin H. Freedman

                      le mythe de la bonne guerre

     


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  • Colonisation : mode d'emploi_part1

     

    petite vidéo qui montre comment on essaye d’attirer les Juifs de France en Israël pour coloniser les nouveaux territoires.

    Ceux qui nous donnent des leçons  et nous accusent en France de racisme, n'ont pas le même seuil de tolérance quand ils sont chez "eux"



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