• La puissance inégalée du lobby juif


    Eric Zemmour : L'Etat et le cas Céline
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    Eric Zemmour fait sa chronique matinale sur l’ état et le cas Céline. Sa récente rencontre avec Dieudonné lui aurait-elle fait du bien ? En effet je trouve cette chronique assez courageuse même si je pense que le terme sioniste est plus adapté car il y a une véritable volonté politique derrière tout ça. Un amalgame voulu ?

    par l’argentin (son site) 


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  • Bloc-notes N°56 d’Alain Soral (paru dans Flash Magazine)

     

    Qui veut une nouvelle guerre des religions ? Deux camps pour se haïr, mais un même sponsor…

    Quand l’argent organise le chaos

    Comprendre et prévenir ne suffit pas pour empêcher les choses d’advenir quand on n’a pas l’argent ; ce pouvoir de l’argent qui commande aux politiques et aux médias. L’association Égalité & Réconciliation que je préside fut créée en partie pour prévenir ce danger : la guerre civile interethnique et interreligieuse qui menace ; cette guerre civile qui fit éclater le Liban, avant que le général chrétien Michel Aoun et le patron du Hezbollah, le musulman chiite Asan Nasrallah ne se décident, après trente ans de chaos et de sang, à la réconciliation nationale. Cette guerre civile programmée qui, plus proche de nous encore, a détruit la Yougoslavie et réduit la Serbie.

    Médias et sionistes contre l’islamisation

    Mais malgré mes efforts et ceux de mes camarades d’E&R et de Flash, je dois bien admettre que les “Assises sur l’islamisation” du 18 décembre dernier, à l’espace Charenton en plein Paris, ont été un succès : “Une organisation exceptionnelle, un lieu sécurisé par un service d’ordre efficace. 1 053 entrées payantes, des vidéos vues en direct, puis en différé, par plus de 500 000 personnes durant tout le week-end…” pour reprendre les roucoulades du site Riposte laïque, coorganisateur de l’évènement avec les Identitaires.

    Succès aidé, voulu par le Système, mais succès quand même, bien sécurisé, malgré l’environnement hostile, par la police et la Ligue de défense juive souvent associées quand le pouvoir, discrètement, prête la main.

    Des assises sur l’islamisation qui étaient, ne nous voilons pas la face comme une Gauloise fraîchement convertie, une véritable déclaration de guerre à l’islam. Un anti-islamisme radical qui valait, il y a encore cinq ans, des scores de 2 % à Philippe de Villiers, mais qui tend aujourd’hui à devenir un courant de masse à force de manipulations politiques et de matraquage médiatique :

    À droite l’intellectuel réactionnaire et talmudique Finkielkraut, relayé par le journaliste Zemmour.

    Pour la culture, Michel Houellebecq et ses déclarations sur l’islam décrété “religion la plus con du monde” (déclaration qui lui aurait valu sa mise au ban s’il n’avait ajouté, dans la foulée, que “les Juifs sont plus intelligents et plus intéressants que la moyenne.”)

    À gauche, la laïcité, dans laquelle se loge surtout le clergé maçonnique du Grand Orient et l’internationale socialiste, mère, ne l’oublions pas, de la colonisation et de la violence anti-maghrébine depuis Jules Ferry (voir mon Bloc-notes du Flash N°55).

    Et même à l’extrême gauche le NPA de Besancenot, enfant, via la LCR, de Hachomer Hatzaïr, déclarant récemment, faute de ne plus pouvoir contrôler les banlieues, le “foulard incompatible avec la lutte anticapitaliste”.

    Un consensus politico-médiatique et une nouvelle alliance – qui a beaucoup à voir avec l’ancienne – unissant sans vergogne racialistes, francs-maçons, sionistes et féministes avec, en vedette américaine, le Suisse Oskar Freysinger auréolé des récentes victoires de l’UDC sur les minarets, et représentant fort bien cette nouvelle extrême droite qu’on laisse à nouveau monter partout en Europe, à condition qu’elle soit anti-musulmane, pas trop antilibérale et défenderesse inconditionnelle de l’État d’Israël…

    Une véritable machine de guerre de religions à côté de laquelle la petite union sacrée organisée autour de Dieudonné et de sa “liste antisioniste” ne pèse pas bien lourd ; d’autant plus que cette union sacrée, du fait de la stupidité ethno-gauchiste de son entourage, ne se prolongea pas au-delà d’une campagne où les coups furent partagés, mais pas les bénéfices.

    Musulmans du quotidien, laïcards de tous bords et salafistes sponsorisés

    Face à cette provocation, cet appel à la discrimination et à la haine, étonnamment, nulle masse musulmane.

    Les musulmans du quotidien ne voyant sans doute pas le rapport entre eux et le soi-disant complot salafiste – pas plus que le petit peuple juif allemand des années 30 ne voyait probablement de lien entre leur présence au sein du Reich et les vociférations d’Hitler contre le Capital apatride de Wall Street.

    En fait, les seuls contributeurs volontaires à cette stratégie de la tension, auront été, comme toujours, les idiots utiles de l’antiracisme gauchiste : SOS-Racisme, Indigènes de la République, deux cents personnes selon l’AFP, cinquante selon la police, au point que Caroline Fourest, d’ordinaire mandatée pour taper sur les musulmans, via Tariq Ramadan, sera cette fois réquisitionnée pour apporter un peu de crédibilité people au côté d’Houria Bouteldja, elle-même salariée de Dominique Baudis. La seule composante islamique censée incarner la menace jihadiste dans cet attelage de bras cassés se réduisant finalement à une vingtaine d’islamo-racailles sur le modèle Four lions du dernier cinéma comique anglais !

    La véritable guerre civile et ses victimes

    Au même moment, une étude sérieuse, sortie sans faire de bruit de la Fondation Res Publica présidée par Jean-Pierre Chevènement : “Classes populaires : pour sortir des mythes” nous démontrait, chiffres à l’appui, qu’une autre guerre civile a lieu, économique celle-là et entre Blancs judéo-chrétiens, à la manière de celle que l’oligarchie impériale britannique a toujours su mener contre ses propres sujets, notamment Irlandais. Une étude démontrant que, contrairement aux idées reçues, la pire misère et le pire abandon ne touchent pas la population immigrée des banlieues, en permanence sous les projecteurs, mais celle des petits Blancs, ouvriers, classe moyenne déclassée, survivant de plus en plus loin des zones urbaines, dans le silence pudique des campagnes et l’indifférence générale. Une guerre civile menée sans jihad à coups de désindustrialisation, de chômage de masse et de destruction des services publics.

    D’un côté l’immigration voulue, assistée et bientôt transformée, comme un animal d’élevage, en danger islamique par ceux-là mêmes qui l’ont organisée pour peser à la baisse sur les salaires, avant de s’en faire un bouclier face à la montée de la colère française ; de l’autre la misère blanche due au Nouvel ordre mondial et à la finance de Wall Street, pas du tout islamique…

    Danger de l’islam ou danger du mondialisme ?

    Marine Le Pen qui monte dans les sondages et dont le Système nous dit qu’elle est bien plus dangereuse que Bruno Gollnisch, tout en l’aidant à gagner la course à la présidence du FN ; Marine Le Pen à propos de laquelle les médias parlent déjà d’un possible 21 avril à l’envers, comme s’ils le souhaitaient… pour faire gagner Strauss-Kahn ? Marine Le Pen, qui surfe justement sur ces deux thèmes : danger de l’islamisme et violence du mondialisme économique, se voit étrangement cooptée par toute la classe politico-médiatique pour ce qu’on aurait appelé hier encore son racisme, tandis que cette même classe politico-médiatique moque unanimement sa ligne économique, pourtant parfaitement conforme aux critères de la gauche sociale.

    D’un côté une menace en grande partie fantasmée, et de toute façon pure conséquence de l’immigration, de l’autre un chaos organisé par les puissances économiques et habillé d’un voile de religion : la stratégie de l’Empire s’éloigne de plus en plus des droits de l’homme et du “doux commerce”…

    Malheureusement, il ne suffit pas de comprendre et de prévenir, il faut aussi l’argent qui fait la politique et les médias.

    Et cet argent, qui l’a ?


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  • Houria Bouteldja la sous-chienne de garde du choc des civilisations

    C’est le site maçonnique Riposte laïque (1) qui a "dévoilé" une information qui dérange considérablement Houria Bouteldja, porte parole des Indigènes de la République.

    L’auteure du fameux "sous-chien" chez Taddéï pour désigner les français "blancs" est salariée de l’institut du monde arabe, comme le montre la page suivante en cache (depuis, son nom a été enlevé) : http://web.archive.org/web/20080405...

    Évidemment, les investigations de Riposte Laïque, véritable organe du B’naï B’rith (2), s’arrêtent ici. Le président de l’institut du monde arabe n’est autre que Dominique Baudis, membre du comité d’honneur de l’association France-Israël ! (3) Association présidée par Gilles-William Goldnadel qui s’est « efforcée inlassablement, dans toutes les instances nationales et internationales, de faire connaître les droits imprescriptibles de la nation juive sur son Foyer National ».

    Maintenant, on comprend mieux les provocations "anti-blanches" de Bouteldja qui rentre dans la logique du choc des civilisations en montant les français issues de l’immigrations africaines contre les "souchiens".

    Notes :

    (1) Houria Bouteldja ne veut pas qu’on sache qu’elle travaille à l’Institut du Monde Arabe - Riposte Laique

    (2) Pierre Cassen, président de Riposte Laïque invité par le B’nai B’rith

    (3) amisfr

    Conférence-Débat avec Pierre Cassen Version imprimable  
    mardi, 27 avril 2010, 08:00 - 17:00
     
       
    Les Loges Ben Gourion, Hatikva et Déborah Sam-Hoffenberg vous convient à une conférence-débat avec Pierre Cassen sur "la colère d'un Français face à l'islamisation de la France". La conférence se déroulera le mardi 27 avril 2010 à 20h15 à la mairie du XVIe arrondissement de Paris.

    Lieu: Paris, France

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  • Erik Izraelewicz proposé à la tête du Monde

    Les trois actionnaires du journal ont décidé de le présenter comme seul candidat au conseil de surveillance qui aura lieu le 7 février.

    Lundi après-midi, Pierre Bergé, Gilles Van Kote et Louis Dreyfus ont présenté aux trois actionnaires, le résultat des treize auditions de candidats au titre de directeur du Monde. Un nom a fait consensus : celui d’Erik Izraelewicz, ancien directeur de la rédaction de La Tribune, des Échos et ancien éditorialiste au Monde.

    Lire la suite de l’article : lefigaro.fr


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  • Un ex-cadre de l’AIPAC confirme l’accès du lobby aux secrets US

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    En 2005, le FBI a mis en cause un cadre du Pentagone, le colonel Lawrence Franklin, et un ancien analyste du Conseil de sécurité nationale devenu chercheur à la Brookings Institution, Kenneth Pollack. Les deux hommes, à des titres divers, auraient transmis des secrets d’Etat à deux responsables de l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), Steve J. Rosen et Keith Weissman ; lesquels les auraient remis au chargé d’affaire de l’ambassade d’Israël à Washington, Naor Gilon,.

    L’enquête du FBI a permis d’établir les faits, mais pas de les qualifier. Ces secrets ont-ils été donnés sans contrepartie ou dans le cadre d’un échange d’information ? S’agissait-il d’espionnage ou de fuites ? Et la révélation de ces secrets a t-elle porté tort aux Etats-Unis au bénéfice de son allié israélien ?

    Au passage, la saisie des ordinateurs de l’AIPAC a permis de découvrir que l’AIPAC, qui se définit comme « le lobby pro-Israélien en Amérique », avait financé la carrière du politicien français Nicolas Sarkozy. A l’époque, l’ambassadeur d’Israël à Paris s’était précipité à l’Elysée pour assurer le président Jacques Chirac que son pays n’était aucunement impliqué dans cette ingérence, laquelle était exclusivement imputable au zèle de quelques amis états-uniens.

    Quoi qu’il en soit, pris dans une tourmente de politique intérieure Lawrence Franklin fut d’abord condamné à 12 ans et 7 mois de prison ferme pour espionnage ; peine qui fut réduite à 10 mois de prison et 100 heures de travaux d’intérêt général.

    Après avoir longtemps soutenu ses employés, l’AIPAC a fini par les lâcher. Steve J. Rosen [à gauche sur la photo, avec son avocat à droite], se retrouvant sans emploi et au centre de plusieurs procédures judiciaires, se retourna contre son ancien employeur. Cette situation donne lieu à un grand déballage. Il apparaît que l’AIPAC reçoit fréquemment, de sources diverses, des informations confidentielles dont elle fait usage au profit d’Israël.

    ===

    Tous les documents de l’affaire Steve J. Rosen contre AIPAC sont consultables sur le site de l’Institute for Research:Middle East Policy.


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  • Veut-on nous rendre antisémites ?

    Trop c'est trop.

    Après l'affaire Hessel, l'affaire Céline.

    Avant-Hier, M. Hessel, invité à participer à un débat à l'Ecole Normale supérieure, avait vu cette réunion annulée. Pourquoi ?

    Le bruit courait sur internet que c'était Mme Pécresse qui l'avait interdite. Dans l'émission "Face aux Français", présentée par Guillaume Durand, on l'interroge à ce sujet.

    Est-ce elle qui a donné cet ordre ? Elle s'en défend vivement : "Je n'en ai pas le pouvoir...Depuis le moyen-âge..." tout en faisant un lapsus savoureux.
     Le lapsus est la spécialité d'un gouvernement parfaitement à l'aise dans ses baskets. Ils les collectionnent. Ils font des concours.
    Voulant dire : " C'est impossible sans l'accord du président de l'université... elle dit "sans l'accord du président de la République...." Bien. On a la réponse à la question posée.

    Mais qui s'est opposé à cette réunion ?
    Le Crif. Le conseil représentatif des institutions juives de France.

    Pourquoi ?
    Parce que cette réunion était organisée par une association qui avait appelé à boycotter les produits d'Israël. C'est interdit. C'est une infraction pénale.

    Quel rapport ? Si l'on appelle à boycotter Israël on ne peut plus organiser de réunion ? Poursuivez-les pour leur infraction et laissez s'exprimer M. Hessel !

    Guillaume Durand fait un peu d'humour :" Il est dangereux M. Hessel ? 90 ans..."
    Pécresse : "Non, mais la directrice de l'Ecole Normale Supérieure n'avait pas les moyens de garantir la sécurité...."
    On craignait les débordements des maisons de retraite voisines, Révolution ! Révolution ! A leur tête, Che Hessel !
    La réponse est tellement ridicule qu'un thuriféraire du régime , Frédéric Bonnaud, un fanatique de la VO du 11 septembre, pousse l'audace jusqu'à s'exclamer : "Pour la sécurité, Il fallait envoyer Michelle Alliot -Marie !" Grand éclat de rire. Lui, à mon avis, bientôt, il va moins rire.

    Mais l'essentiel n'est pas là. Pécresse revient sur cette fameuse histoire de boycott. C'est une infraction pénale qui peut aboutir à de graves sanctions.
    A côté d'elle, Montebourg. Qui ne dit mot. Bravo. Il ne pouvait pas l'interroger sur cette loi ? Il n'était pas sur son bon profil ?

    Au sujet de cet loi anti-boycott, je m'aperçois , dans les fils, que beaucoup d'entre vous la découvrent . Pour mieux vous rendre compte de l'étendue des dégâts, je vous communique la remarquable intervention de M. Benoist Hurel, secrétaire général du syndicat de la magistrature.( Paru dans Libération le 21/11/ 2010)

    " Michèle Alliot-Marie a, il y a quelques mois, par une simple circulaire, commis un attentat juridique d’une rare violence contre l’un des moyens les plus anciens et les plus efficaces de la contestation des Etats par les sociétés civiles, à savoir le boycott. Le 12 février, la Chancellerie a eu cette idée extraordinaire selon laquelle tout appel au boycott des produits d’un pays n’était qu’une « provocation publique à la discrimination envers une nation », punie d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Le ministère demande aux procureurs de la République d’assurer une répression « ferme et cohérente » de ces agissements.
    Soyons justes : la paternité de cette brillante initiative revient au procureur général de Paris qui avait, dans son rapport de politique pénale 2009, suggéré que « les faits de boycott ou de provocation au boycott peuvent s’analyser, selon les espèces, soit en une provocation à la discrimination, soit en une discrimination ayant pour effet d’entraver l’exercice d’une activité économique ».
     On peut rappeler les actions de ce type dans l’histoire : boycott du Royaume-Uni en 1930 initié par Gandhi contre la colonisation, boycott de l’Afrique du Sud dans les années 70 par les militants antiapartheid, boycott, à la même époque, par la communauté homosexuelle américaine d’une marque de bière qui refusait d’embaucher les gays ou, plus récemment, boycott des produits chinois par les soutiens de la cause tibétaine et des produits israéliens par les militants palestiniens…
    Pour l’ex-garde des Sceaux, il ne s’agit pas là d’entreprises de protestation et d’émancipation, souhaitables en démocratie, mais d’associations de malfaiteurs en vue d’attenter à la bonne marche du commerce, donc du monde.
    L’instrumentalisation d’un texte qui visait à combattre le racisme, le nationalisme et le sexisme est inadmissible, surtout lorsqu’elle vise à faire taire l’engagement citoyen. La circulaire en question, qui a su convaincre au moins un tribunal, constitue donc, pour la société civile, une régression d’une ampleur peu commune. Cette provocation s’est pour l’instant heurtée à un mur de silence. La pénalisation de la contestation est toujours une mauvaise nouvelle pour la démocratie. L’absence de contestation de la pénalisation, lorsque celle-ci ne répond à aucun autre objectif que celui de museler les peuples, n’en est pas une meilleure."

    On sait d'où vient cette loi sur le boycott. Des Etats-Unis. On nous en a parlé dans un reportage sur Canal Plus consacré aux méfaits de Monsanto. Ce sont les industries agro-alimentaires, ulcérées de voir que les agriculteurs qu'elles ruinainet poussaient au boycott , qui ont fait voter une loi l'interdisant. Si tu te rebiffes , cent avocats te tombent desus.C'est cette loi qu'a demandée et obtenue le lobby d'Israêl pour préserver son commerce.

     
    On est sciés. C'est arrivé chez nous. On vit dans ce monde là.
     
     Et ça continue.

    Suit l'affaire Céline.


    Louis-Ferdinand Céline est un auteur violemment anti-sémite. Mais aussi violemment génial. Que fait-on ? On va l'interdire ? On va supprimer toutes les rues et places à son nom ? On va brûler ses oeuvres en place publique ?

    Bernanos est antisémite. Il faut lacérer "Sous le soleil de Satan" ?


    Voltaire bat tous les records. Il est au Panthéon. Va-t-on le tirer du Panthéon par les pieds ? Interdire l'entrée avec des barricades ?

    Mais revenons à Céline. Chaque année le Ministère de la Culture établit une liste de personnalités en fonction de la date de leur naissance ou de leur mort. L'écrivain figurait dans la mouture initiale du bottin des grands hommes de l'année, à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, en juillet.

    Rue 89 commente les faits :
     "Le nom de Louis-Ferdinand Céline a finalement été biffé de la liste des personnalités que la France devait commémorer en 2011. Serge Klarsfeld avait réclamé cette semaine que les Archives nationales -et donc le ministère de la Culture- fassent marche arrière, du fait du passé collaborationniste de l'auteur antisémite de « Voyage au bout de la nuit ». Le président de l'Association des fils et filles de déportés a obtenu gain de cause. Frédéric Mitterrand a donc fait marche arrière."

     L'homme qui trouve que Ben Ali n'est pas un dictateur, le défenseur de Polanski, sacrifie Céline, un des plus grands écrivains Français, à une pression que les juifs même, les juifs sensés, trouvent intolérables.
    Pression de Serge Klarsfeld pour Céline.
    Pression du Crif pour Hessel.
     Les deux étant très proches.
    Esther Benbassa, directrice d'études à l'Ecole pratique des hautes études accuse :
    "Le Crif terrorise certains Juifs et tous les non-Juifs. Il fait régner sa loi à l'intérieur de la communauté juive, bannissant l'un, qui n'obéit pas à ses injonctions, l'autre, qui publie un livre non conforme, un troisième encore qui ose critiquer la politique d'Israël. Alors que tous les Juifs sont loin de se reconnaître en lui, le Crif ne s'en considère pas moins comme leur porte-parole et aussi comme leur directeur de conscience.
    Mais le Crif fait aussi la loi à l'extérieur de la communauté, accusant qui ils veulent d'antisémitisme, suscitant des procès contre tel journaliste, contre tel intellectuel, contre tel militant. Le Crif, en un mot, terrorise psychologiquement certains Juifs et tous les non-Juifs au nom de la défense d'Israël."

    Bien. Nous sommes informés.
    Nous redoutions le nouvel Ordre Mondial. Nous avons le Nouvel Ordre Français. Pour nous entraîner.

    Une question se pose : Le Crif est-il noyauté par des traitres qui cherchent à le rendre antipathique ? On serait tenté de le croire ! On n'a jamais vu une telle maladresse ! A croire qu'ils veulent faire naître cet antisémitisme qu'ils redoutent ! L'excès n'est jamais profitable à ceux qui s'y abandonnent.

    Dernier point :
    Je voudrais signaler qu'en 2011 figure sur la liste des hommes à honorer M. Pompidou.
    Alors, là, non ! Veto !
    S'il y en a un qu'il faut supprimer de ces célébrations nationales, c'est bien lui, l'homme de la loi de 1973 qui, vassal de la banque Rothschild, nous a mis dans un marasme financier effroyable !

    Je dirai même plus ! Changer le nom du centre Pompidou, me paraît un devoir national ! Voilà un objectif de campagne !

     Je propose comme nouveau nom : le centre "Poupoupidou".

     En hommage à Marylin Monroë.

    Presque avec les mêmes lettres. Ca coûtera moins cher.

    Et pour faire un peu d'argent pour couvrir les frais engendrés par ce changement, je propose qu'on dresse une immense statue de M M à l'entrée. Des ventilateurs feraient voler sa robe. On lui passerait entre les jambes. Elle aurait des écrans vidéos sur sa culotte. Ca serait moderne. Ca ferait un tabac ! Tout le monde voudrait lui passer dessous !

     (J'espère qu'elle n'était pas antisémite !)
     
    Bonne nuit les petits !
    Le marchand de sable est passé !
    Demain sera un autre jour.
    Espèrons-le !
    22/01/11 3h33.

    par Ariane Walter


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  • La République face à Céline, ou l'impensable célébration

    Mitterrand abdique, Klarsfeld exulte

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    Rédigé par Nicolas Gary, le samedi 22 janvier 2011 à 11h40

    Hier soir, le ministre de la Culture a officiellement supprimé la célébration prévue pour l'écrivain Louis Ferdinand Céline. « Après mûre réflexion, et non sous le coup de l'émotion, j'ai décidé de ne pas faire figurer Céline dans les célébrations nationales. »

    Depuis le début de la semaine, le sujet était devenu particulièrement sensible, alors que l'association des Fils et Filles des Déportés juifs de France avait réclamé la suppression de Céline du recueil des personnalités dites exemplaires. (notre actualitté)

    Frédéric Mitterrand ne souhaitait en aucun cas désavouer le Haut comité qui l'avait introduit dans cette liste des personnes et assure assumer pleinement cette inflexion.

    Évidemment, pour le président de l'association, Serge Klarsfeld, cette décision est une grande chose. Cité par l'AFP, il adresse ses « félicitations à Frédéric Mitterrand d'avoir eu le courage de désavouer ceux qui, dans son ministère, ont laissé passer cette bourde ».

    Bon, le ministre a bien dit qu'il ne s'agissait pas d'un désaveu... Et même, selon lui « aucune controverse ni aucune pression n'avaient eu de prise ». Et la décision lui revenant, il l'a prise en son âme et conscience, prenant la mesure de l'émoi que cette nomination provoquait. Mais soit. Le petit livre sera revu et l'avant-propos du ministre remanié.

    M. Klarsfeld avait de toute manière assuré qu'il ferait appel à Nicolas Sarkozy pour s'assurer que Céline ne figure pas dans la liste des personnes honorées. « Ce n'est pas à la République de commémorer un homme comme Céline. On ne peut pas faire abstraction du côté négatif du personnage », assure-t-il. (notre actualitté)

    Henri Godard, rédacteur de la notice biographique sur Céline, est abasourdi. « Je tombe des nues, personne ne m'a contacté. » Et pour lui, la décision du ministre relève bien du désaveu, et même de celui de Jean Favier, président du Haut comité, à l'origine de la liste des personnalités. « Je pensais que la valeur de la création littéraire de Céline méritait d'être mise en valeur », déplore-t-il.

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    À qui profite l’antiracisme ?


    À qui profite l'antiracisme ?
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  • L’UEJF porte (encore) plainte, ou l’arroseur arrosé

     

    Comme si se plaindre leur était consubstantiel, l’UEJF sort de nouveau la machine à procès. En effet, sous couvert de combattre l’antisémitisme partout où il se trouve et même là où il n’est pas, l’UEJF a décidé de porter plainte contre Alain Soral

    Utilisation du référé à tort et à travers, demande d’ouverture d’enquête préliminaire, plaintes, pressions diverses, toutes ces manœuvres judiciaires deviennent donc le fonds de commerce d’une organisation qui tient à s’ériger de facto en police de la pensée.

    L’UEJF, véritable orgue de Staline judiciaire, n’en est pas à sa première action. Mitraillant tout ce qui leur semble antisémite, dommages collatéraux inclus, ils ont déjà poursuivi, en vrac et bien souvent sans succès : l’Université de la Sorbonne, les Indigènes de la République, le Front National (une valeur sûre), l’écrivain Yvan Stefanovitch, Canal+ (qui l’eut crû), Eric Zemmour, Ahmed Moualek (La Banlieue s’exprime), l’Université de Nanterre, les fournisseurs d’accès Internet (Calvacom, Eunet, Axone, Oléane, Compuserve, Francenet, Internetway, GIP Renater, Imaginet, etc.), des hébergeurs (Yahoo, Multimania, Dailymotion, etc.), bien évidemment l’inénarrable Dieudonné (un diamant brut pour la cause), etc.

    Il y a à peine deux mois encore (ouverture du procès le 16 novembre), l’UEJF portait plainte contre DailyMotion pour négation de crimes contre l’humanité (pas moins !).

    Avec la nouvelle année, il fallait frapper fort. C’est désormais fait en la personne d’Alain Soral.

    Tout bien pensé, on ne pouvait rêver meilleur accompagnement dans la promotion du nouvel ouvrage de l’essayiste : « Comprendre l’Empire ».

    Car, ironie (et morale) de l’histoire, cette plainte, à bien y réfléchir, sonne comme une validation par la pratique du contenu dudit ouvrage.

    Franchement les gars, merci !

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  • Chez Auchan Israël, c’est au Mexique...
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    Si la vocation première de la grande distribution est de vendre toujours plus de produits à toujours plus de clients, il est un principe qu’elle partage avec l’industrie agro-alimentaire : faire croire au consommateur qu’il achète ce qu’il croit acheter et non pas ce qu’il aimerait acheter. D’où tous ces additifs, ces exhausteurs de goûts, etc.

    Dans la grande distribution, comme ici chez Auchan ou très régulièrement chez Carrefour, comme le dénoncent régulièrement les militants de la campagne BDS, campagne de boycott d’Israël, ce principe ressemble à ça : une pancarte indique que les avocats proviennent du Mexique, un pays lointain, là-bas vers les Amériques.

    Israël, c'est au Mexique, chez Auchan

    Pourtant, il suffit parfois d’un peu vigilance pour se rendre compte que la vérité est ailleurs. Alice, qui nous envoie ces deux photos prises à l’hypermarché Auchan de Mantes, dans les Yvelines (téléphone : 01 30 98 22 22), a eu la bonne idée de regarder à deux fois la provenance de ces avocats. Surprise (ou pas) ! Ces avocats sont en réalité produits en Israël.

    Israël, c'est au Mexique, chez Auchan

    Cette pratique (modifier l’origine des produits issus d’Israël) est courante, illégale et régulièrement dénoncée.


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  • Révélations sur le lobby sioniste

    Helen Thomas (The Real News)

    http://www.dailymotion.com/video/xg656v_revelations-sur-le-lobby-sioniste_news


    Helen Thomas :

    Helen Thomas (née le 4 août 1920) est une reporter réputée d'agence de presse, chroniqueuse pour Hearst Newspapers et correspondante accréditée à la Maison Blanche de 1960 à 2010. Elle travailla cinquante-sept ans comme correspondante puis chef de bureau à la Maison Blanche pour l'agence United Press International (UPI) avant de travailler pour Hearst.

    Elle a ainsi couvert l'actualité de la présidence américaine depuis John F. Kennedy jusqu'au président actuel Barack Obama.

    Elle fait partie de plusieurs prestigieux cercles de journalistes, dont elle a souvent pu être la première femme à en devenir membre.

    Concernant les exactions de l'armée sioniste israélienne en Palestine et au Liban, elle avait qualifié ces génocides de boucherie.

    Suite à ces déclarations relatives au sionisme, elle fut contrainte de prendre sa retraite.

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    révélations sur le lobby sioniste
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  • Convention signée entre le ministère de l'Intérieur et la Licra

    Convention signée entre le ministère de l'Intérieur et la Licra

    Yves-Marie Laulan, président-fondateur de l’Institut de géopolitique des populations, dont les domaines de recherche s’étendent de l’immigration à la démographie, s’insurge contre la toute récente convention signée le 1er décembre 2010 entre le ministère de l’Intérieur et La Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), aux fins qu’ensemble, Brice Hortefeux et Alain Jakubowicz, président de la Licra « conjuguent leurs efforts dans la lutte contre le racisme et l'antisémitisme »
     

    Yves-Marie Laulan est un contributeur régulier de Polémia qui a présenté certains de ses ouvrages et publié bon nombre de ses articles ainsi que des actes de colloques qu’il a organisés. (voir Yves-Marie Laulan avec le moteur de recherche en page d’accueil du site Polémia)
    Voici le communiqué
     

     
     

    Communiqué
     

     
     

    La presse nous apprend la signature d’une « convention » entre le ministère de l’Intérieur et une association de la loi de 1901, la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme dite la LICRA. En vertu de cet accord, chaque commissariat de police, chaque gendarmerie recevra pour diffusion la documentation de la LICRA. Une formation à l’antiracisme est prévue dans les écoles de police et de gendarmerie. Une coopération avec la LICRA est prévue en matière de « veille sur internet » pour prévenir les « dérives » sur la Toile complétée par des « échanges de statistiques ».
     

    Voilà que le ministère de l’Intérieur devient ainsi formellement non seulement le financier de la Licra au travers des subventions versées à cette association, mais au surplus, son informateur.
     

    En outre, cette démarche ne manque pas de soulever un certain nombre de questions, notamment de nature juridique. Est-il légal que le gouvernement passe une convention avec une association de la loi de 1901 en l’associant étroitement aux prérogatives de la puissance publique en matière de répression des dérives alléguées du racisme ?
     

    Est-il normal que cette association précise soit privilégiée par le gouvernement alors que le MRAP, la Ligue des Droits de l’Homme, SOS Racisme, sans compter les autres, sont laissées en dehors de cet accord.
     

    Est-il légal que policiers et gendarmes, dont ce ne sont pas les fonctions reconnues par l’Etat, se fassent les agents involontaires de la publicité de la LICRA
     

    Sous couvert de lutter contre le racisme et l’antisémitisme, avec cette convention, un pas supplémentaire vient d’être franchi vers l’instauration en France d’une véritable police de la pensée.
     

    Yves-Marie Laulan
    président-fondateur de l’Institut de géopolitique des populations,
     

    Correspondance Polémia – 08/12/2010
     

    Image : Brice Hortefeux et Alain Jakubowicz signent la convention le 1er décembre 2010.
    Yves-Marie Laulan


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  • Notion de liberté d'expression

    merci à  l’argentin (son site) vendredi 17 décembre 2010 


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  • Blanrue parle de son prochain documentaire

    Paul-Eric Blanrue parle de son prochain documentaire sur le deux poids deux mesures judiciaire et médiatique concernant le pédophile du Crif Maurice Gutman et le révisioniste Vincent Reynouard.

    En complément : http://www.blanrue.blogspot.com/

     


    Blanrue parle de son prochain documentaire
    Cargado por polytriiique. - Vídeos de noticias del mundo entero.


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  • Quand BHL sauvait l’entreprise paternelle
     

    En 1986, la Becob, société d’importation de bois africains d’André Lévy, est dans une situation financière désespérée. Bernard se mobilise à fond pour son père. Est-il déjà intervenu auprès de conseillers de l’Elysée afin que, grâce aux contacts africains de la présidence, la créance de la Côte d’Ivoire envers la Becob soit remise sur le « haut de la pile » ? BHL dément cette intervention. Il reconnaît en revanche avoir contacté Pierre Bérégovoy (1) pour qu’il aide son père. Celui-ci a déjà frappé à toutes les portes pour obtenir des concours financiers. Le ministre des Finances de Laurent Fabius s’engage à lui décrocher un prêt participatif. Reste l’entrée dans le capital d’un investisseur, ce à quoi le patron de la Becob a déclaré s’employer auprès de la banque.

    Mais, entre-temps, la droite a remporté les législatives. Il faut donc obtenir de Jacques Chirac, nouveau Premier ministre, qu’il tienne les engagements souscrits par le gouvernement de Laurent Fabius. Pas facile. Bernard se démène auprès de la Chiraquie. Lui-même et son père déjeunent avec le maire de Paris. Un prêt participatif de 40 millions de francs est octroyé à la Becob par le Crédit national, banque gérée par le Trésor, que Jean-Claude Trichet (2) dirige alors. Pour la Becob, le prêt est avantageux à de nombreux titres. D’abord, il bénéficie d’une franchise de remboursement de deux années. Ensuite, le taux d’intérêt consenti - 5,5%, contre 9,25% sur le marché de l’argent à l’époque - lui confère un caractère dérogatoire. Enfin, l’octroi de ce type de prêt est tout à fait exceptionnel dans le secteur privé. En effet, créé en 1983, le prêt participatif sert en principe à renforcer les capitaux propres des entreprises publiques, ce que n’est évidemment pas la Becob.

    A l’évidence, ce dispositif de sauvetage n’a pu se mettre en place sans une intervention de l’Etat au plus haut niveau. Jean-Claude Trichet lui-même, directeur du Trésor, a reçu plusieurs membres de l’équipe dirigeante de la société, comme Michel Pic et Marie-Françoise Brevent. De Venise même, où il participait à un sommet du G 7, François Mitterrand a téléphoné pour vérifier si la réunion s’était bien passée et si la Becob allait obtenir son prêt. Il est un volet du plan de sauvetage de la firme qui paraît plus étonnant : en même temps que l’entreprise se voit accorder son prêt participatif, le groupe Pinault entre à son capital et devient ainsi l’investisseur qu’André Lévy recherchait depuis des années.

    Quand les cadres de la Becob apprennent que François Pinault est devenu leur actionnaire, c’est la stupeur et la consternation générales. André Lévy les rassure : il n’y avait pas d’autre solution, c’était ça ou le dépôt de bilan. Mais pourquoi Pinault a-t-il choisi de sauver l’un de ses principaux concurrents ? Pourquoi ne pas laisser l’entreprise aller dans le mur pour la racheter « à la barre », comme Pinault a coutume de le faire depuis longtemps ?

    Une version plus ou moins officielle, en tout cas diffusée par Bernard-Henri Lévy lui-même, voudrait que son père, tout en combattant Pinault, lui ait voué un certain respect. Respect qu’il lui aurait manifesté en intervenant en sa faveur auprès des instances professionnelles du bois. Cependant, ni Lévy ni Pinault ne sont hommes à fonder leurs stratégies sur les bons sentiments : si Pinault rachète la Becob, c’est qu’il y a trouvé son intérêt.

    Au sein de l’establishment parisien, Pinault jouit alors d’une réputation exécrable. Il souffre d’emblée du préjugé défavorable à tous les hommes dénués de diplômes et de lignage. Il aggrave son cas par la brutalité de ses méthodes. Il peut craindre, par-dessus le marché, que soient évoquées les relations qu’il a nouées jadis avec des hommes d’extrême droite, comme Jean-Marie Le Chevallier ou même Jean-Marie Le Pen. Or Pinault prépare déjà l’étape suivante. Il ignore sans doute qu’il va réorienter son groupe vers la distribution et le luxe, mais il ambitionne de devenir un grand capitaine d’industrie. Il a déjà été intronisé par Ambroise Roux dans la très conservatrice Association française des entreprises privées. Mais il lui faut conforter aussi ses relations à gauche. Il a réussi à mettre Pierre Bérégovoy dans sa poche, en janvier 1986, en acceptant de reprendre la société Isoroy, peu avant les législatives du 16 mars. Au printemps 1986, il rachète Chapelle Darblay, en Seine-Maritime, pour s’attirer les bonnes grâces de Laurent Fabius. Il lui faut maintenant développer ces amorces de relations. Rendre service à Bernard-Henri Lévy, figure de la gauche intellectuelle et animateur d’un réseau déjà réputé dans l’édition et les médias, n’est peut-être pas un calcul si idiot.

    Bien entendu, Pinault ignore encore qu’à quelques années de là il deviendra l’heureux propriétaire de la Fnac et du Point, journal dont BHL est l’un des chroniqueurs réguliers. Mais il compte entrer en Bourse l’année suivante, en 1988. Une bonne introduction dans les médias et le monde politique ne peut être inutile.

    En outre, le « cadeau » fait à André Lévy ne lui coûte pas cher. La situation de la Becob réduit grandement le coût de l’opération, soit 10 millions de francs pour une société dont l’actif net n’est évalué qu’à 80 millions, alors qu’elle vaut sûrement davantage ! Enfin, au sein même du secteur du bois, racheter la Becob permet d’empêcher qu’elle ne soit reprise par Point P, n° 1 du secteur, qui n’aurait certainement pas tardé à se manifester.

    L’hypothèse d’un geste de Pinault destiné à se rapprocher de BHL « colle » bien, en tout cas, avec la suite de l’histoire : le virage du groupe vers les industries culturelles et la naissance d’une « grande amitié » avec Bernard. Elle ne manque pas non plus de sel quand on se rappelle avec quelle obstination BHL a pourchassé et dénoncé, depuis 1983 et durant ces vingt dernières années, toute relation - même ténue, même fortuite - avec le lepénisme ; avec quelle obsession, même, il a traqué le moindre signe d’inscription dans un territoire, y voyant l’une des multiples réincarnations possibles de l’ « idéologie française » et du pétainisme. Comment ce Pinault, si attaché au terroir, en l’espèce à sa Bretagne natale, peut-il, en retour, trouver quelque charme à un intellectuel médiatique qui fait presque ontologiquement profession d’inappartenance ? Bernard-Henri Lévy affirme de son côté qu’il ignorait tout des informations relatives aux amitiés d’extrême droite de Pinault, dont il n’aurait eu connaissance que bien des années plus tard, à la parution du livre de Guy Konopnicki sur les « filières noires (3) ».

    Dix ans plus tard, le groupe Pinault rachète la Becob sur la base d’une valorisation d’environ 800 millions de francs.

    La fortune de BHL est donc appréciable. Son montant se situerait entre 150 et 180 millions d’euros. Elle a joué un rôle clef dans son histoire. Le Rastignac pouvait se permettre de mépriser l’argent. Ce qui n’est pas rien.

    (1) Bernard-Henri Lévy le connaissait depuis sa participation au « groupe des experts » de François Mitterrand. Il l’avait revu lors de l’accession au pouvoir de la gauche unie en mai 1981. (2) Actuel patron de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet est à ce moment-là directement placé sous l’autorité du gouvernement. (3) Les Filières noires, Denoël, 1996.


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  • Il est désormais interdit de boycotter (israel)

    Tribune

    la Chancellerie a eu cette idée extraordinaire selon laquelle tout appel au boycott des produits d’un pays n’était qu’une «provocation publique à la discrimination envers une nation»...


    Par BENOIST HUREL Secrétaire général adjoint du Syndicat de la magistrature

    On a les victoires qu’on peut : Michèle Alliot-Marie a, il y a quelques mois, par une simple circulaire, commis un attentat juridique d’une rare violence contre l’un des moyens les plus anciens et les plus efficaces de la contestation des Etats par les sociétés civiles, à savoir le boycott. Le 12 février, la Chancellerie a eu cette idée extraordinaire selon laquelle tout appel au boycott des produits d’un pays n’était qu’une «provocation publique à la discrimination envers une nation», punie d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Le ministère demande aux procureurs de la République d’assurer une répression «ferme et cohérente» de ces agissements.

    Soyons justes : la paternité de cette brillante initiative revient au procureur général de Paris qui avait, dans son rapport de politique pénale 2009, suggéré que «les faits de boycott ou de provocation au boycott peuvent s’analyser, selon les espèces, soit en une provocation à la discrimination, soit en une discrimination ayant pour effet d’entraver l’exercice d’une activité économique». On peut rappeler les actions de ce type dans l’histoire : boycott du Royaume-Uni en 1930 initié par Gandhi contre la colonisation, boycott de l’Afrique du Sud dans les années 70 par les militants antiapartheid, boycott, à la même époque, par la communauté homosexuelle américaine d’une marque de bière qui refusait d’embaucher les gays ou, plus récemment, boycott des produits chinois par les soutiens de la cause tibétaine et des produits israéliens par les militants palestiniens… Pour l’ex-garde des Sceaux, il ne s’agit pas là d’entreprises de protestation et d’émancipation, souhaitables en démocratie, mais d’associations de malfaiteurs en vue d’attenter à la bonne marche du commerce, donc du monde.

    La notion de discrimination ne peut s’entendre que d’une différence de traitement n’obéissant à aucun but légitime. Une action collective qui viserait à ne pas consommer de produits d’une entreprise parce qu’elle licencie ou délocalise sa production, ou d’un Etat parce qu’il maltraite ses minorités ne peut être qualifiée de discriminatoire, sauf à ôter aux consommateurs leur seul pouvoir, celui de ne pas de consommer n’importe quoi et n’importe comment. Que l’on se rassure : les Etats qui décideraient d’imposer un embargo à un pays étranger n’encourront pas les foudres de la loi pénale…

    L’instrumentalisation d’un texte qui visait à combattre le racisme, le nationalisme et le sexisme est inadmissible, surtout lorsqu’elle vise à faire taire l’engagement citoyen. La circulaire en question, qui a su convaincre au moins un tribunal, constitue donc, pour la société civile, une régression d’une ampleur peu commune. Cette provocation s’est pour l’instant heurtée à un mur de silence. La pénalisation de la contestation est toujours une mauvaise nouvelle pour la démocratie. L’absence de contestation de la pénalisation, lorsque celle-ci ne répond à aucun autre objectif que celui de museler les peuples, n’en est pas une meilleure.

    SOURCE


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  • D.S.K....un Sarko light ?

    L'ami de Neuilly

    DSK : Trois lettres qui sont sur beaucoup de lèvres.

    À gauche de la gauche, on n’en veut pas… et dans l’autre camp on aimerait bien le voir affronter son propre candidat.

    Mais qui est donc DSK ?

    De son vrai nom Dominique Gaston André Strauss-Kahn, il est né le 25 avril 1949 à Neuilly.

    Or cette ville a eu un maire devenu il y a 42 mois président de la république…joli télescopage.

    Question réussite électorale, s’il est vrai qu’il a été élu député socialiste en Haute Savoie, et maire de Sarcelles, on n’oublie pas qu’il a été battu lors de la primaire présidentielle socialiste de 2006 par une certaine Ségolène.

    Jospin l’a nommé Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie entre 1997 et 1999.

    Les Français ont souvent, en matière de politique, la mémoire courte, car combien se souviennent que DSK est à l’origine de la privatisation d’un certain nombre de groupes financiers :

    Crédit Lyonnais, Crédit foncier de France, la Caisse d’Epargne, le GAN, le CIC, la Marseillaise de Crédit, mais aussi Airbus, France Telecom, Thomson-CSF, Air France

    Il va aussi ouvrir la porte à la privatisation d’EDF et GDF, permettant à Fabius de continuer d’enfoncer le coin.

    Pour GDF, c’est plié, et pour EDF, çà ne devrait pas tarder à l’être aussi. lien

    Le plus cocasse est que DSK faisait partie d’une association socialiste qui en 1987 prétendait combattre les privatisations. lien

    Lionel Jospin en 1996 avait demandé solennellement à Juppé d’arrêter ce processus de privatisation (lien) puis revenant aux affaire, il  avait décidé (Le 11 juillet 1997) de mettre fin à la procédure de privatisation en cours de Thomson-CSF.

    Or quelques temps après, c’est son propre ministre, DSK, qui organise cette privatisation. lien

    Et même si à l’époque, Strauss-Kahn a préféré le mot « adaptation » à celui de « privatisation  », çà n’a rien changé au résultat final. lien

    Quant au crédit lyonnais, après avoir assuré aux syndicats que leur avis seraient « pris en compte », DSK l’a tout de même privatisé. lien

    Comme l’écrivait Elie Cohen dans «  l’Expansion » de juin 1999, « au bout du compte DSK privatise plus et mieux que ses prédécesseurs… » Et « Le Monde » de conclure le 20 novembre 2001 « qu’entre la gauche et la droite, (au sujet des privatisations) c’était match nul  ». lien

    Crées en France dans les années 70, les stocks options, permettant la rémunération des grands patrons d’entreprises, ont été actualisées par DSK. lien

    C’est aussi lui qui lance l’idée des fonds de pension « à la française » (lien) et encourage Jospin à laisser tomber Renault-Vilvoorde, le poussant à ne pas renforcer la défense du service public. lien

    Pour combattre la dette, le FMI de DSK a plusieurs objectifs  : baisser les salaires des fonctionnaires, remplacer les retraites par répartition par un recours aux assurances privées, réduire les investissements dans les domaines de la santé, l’éducation, la culture, privatiser les services publics, favoriser les délocalisations, rendre les licenciements plus faciles, augmenter les profits des entreprises privées en multipliant les exonérations sociales, et en gelant ou réduisant les salaires. lien

    De plus, il était favorable à la réforme des retraites, ce qui est pour le moins en contradiction avec la position du P.S. lien

    Ne serait-ce pas un bon résumé de la politique que Sarközi mène actuellement ?

    Comme le dit François Ruffin dans son blog  : « DSK incarne à lui seul tous les renoncements de la gauche plurielle »

    La gauche plurielle des années 80 avait posé des conditions pour le passage à l’euro.

    Il fallait que soit affirmé un gouvernement européen, face à la future Banque Centrale.

    Il fallait que l’euro ne puisse être surévalué par rapport au dollar, et il fallait une révision du pacte de stabilité.

    Mais les engagements ne seront pas tenus provoquant la crise dans la gauche plurielle, DSK ayant convaincu Jospin de tourner le dos aux choix décidés collectivement.

    La suite on la connait.

    Mais c’est sur le chapitre des casseroles qu’il faudrait s’attarder : Il en a déjà un certain nombre.

    Question bagatelle, on le sait, DSK n’a rien à envier au cavaleur présidentiel (lien), dont l’ex épouse affirmait « Nicolas est un sauteur, un pingre, qui n’aime personne, même pas ses enfants » lien

    En 1993, DSK s’est vu reproché d’avoir fait salarier Evelyne Duval, sa secrétaire pour un montant de 192 000 francs par une filiale suisse de la société pétrolière Elf Aquitaine. L’affaire finira en non lieu.

    Plus tard, « Libération » lève un autre lièvre :

    La MNEF lui avait versé 603 000 francs lorsqu’il était avocat d’affaire en 1997. Il sera poursuivi pour faux et usage de faux pour avoir antidaté des documents lors des négociations entre la MNEF et la Générale des Eaux. lien

    Puis en 1998, rebelote, il est à nouveau impliqué dans une affaire de « traitement préférentiel ».

    Après avoir été suspecté  de favoritisme avec Piroska Nagy, cette économiste hongroise avec laquelle il a eu une liaison, il est maintenant suspecté d’avoir voulu « pistonner » Emilie Byhet, fille d’un couple avec lequel il est ami, laquelle est qualifiée « aimablement » de « protégée politique de DSK  » par les employés du FMI  (lien), recrutement plutôt mal vu, au moment ou le FMI supprime 500 postes. lien

    Autre casserole : DSK après avoir été blanchi en 1999 sur l’affaire du dossier fiscal de Karl Lagerfeld, (la dette fiscale de ce dernier étant passée de 260 millions à 43), de fortes présomptions de faits de corruption passive pourraient être mise à sa charge. lien

    C’est Olivier Bailly (Agoravox) qui s’y met à son tour, en proposant une vidéo au cours de laquelle, une certaine Tristane Banon accuse DSK de l’avoir « malmenée » évoquant une aventure en 2007 « qui s’est super mal passé. C’est le chimpanzé en rut ! » conclut-elle. lien

    Et puis, ce que l’on sait moins, c’est que DSK à un petit frère, Marc Olivier. Ce numéro 4 de la Banque de France est parti rejoindre son épouse, Isabelle, engagée à la Banque Mondiale, grâce à l’approbation présidentielle française.

    Le petit frère va donc obtenir un poste d’administration à la B.I.D (Banque Interaméricaine de développement) et une place au conseil d’administration de l’institut d’émission des départements et des territoires d’outre mer. lien

    Au-delà des coïncidences entre Sarközi dont le demi frère (Pierre-Olivier) navigue en eaux financières opaques, et DSK dont le frère Marc-Olivier fréquente les mêmes milieux, financiers une question se pose : Strauss Kahn est-il encore de gauche ?

    Sur l’antenne de France inter, le 15 novembre 2010, interviewé par Patrick Cohen, lui-même en est persuadé, affirmant qu’il a transformé le FMI, lequel pourrait être le fer de lance d’une gouvernance mondiale. vidéo.

    Pour son épouse Anne, çà ne fait pas l’ombre d’un doute : Elle affirme à Canal+ le 10 novembre 2010 : « il faut vraiment être tordu pour se dire que Dominique n’est pas de gauche »

    Ce qui n’est pas une évidence pour tout le monde, à commencer pour Jean Luc Mélenchon qui déclare avec son franc parler coutumier : « la candidature de DSK serait une bêtise » lien

    La candidature éventuelle de DSK « chiffonne un peu le nez  » de Cécile Duflot. lien

    Emmanuelli, à son habitude, n’y va pas avec le dos de la cuillère :

    « je ne suis pas partisan de sa candidature à la présidentielle, parce que je pense que dans le contexte où nous sommes, avec la prégnance du monde financier, la crise financière, etc. il faut choisir : ou on sauve le socialisme, ou on sauve le capitalisme, mais les deux à la fois, çà va être compliqué » lien

    Pierre Laurent du PC pense que le projet de la gauche pour sortir le pays de la crise ne peut être celui de DSK. lien

    Le secrétaire général d’Attac, Jacques Cossart résume bien l’état d’esprit de la gauche en disant : « DSK n’est pas porteur d’un projet fort qui s’attaque à la financiarisation mortelle de l’économie mondiale, le FMI n’a rien résolu, Rien changé ». lien

    Alors face à ce tir nourri, on comprend mieux pourquoi Nicolas Sarközi préférerait avoir face a lui DSK, considéré par de nombreux français comme un « sarko allégé », d’autant qu’il est fragilisé pour avoir été nommé au poste qu’il occupe par Sarközi et que ce dernier a dans sa manche une information sur son adversaire potentiel.

    En effet, comme je le racontais dans un article plus ancien, un blogueur (jean Charles Duboc) affirme avoir des preuves que DSK serait compromis dans une affaire dont Sarkozy a connaissance.

    Celui-ci « sacrifiera DSK, le moment venu, en révélant au public ce dossier. DSK sera le bouc émissaire de cette affaire, car c’est lui qui le premier, en temps que ministre des finances en 1998, a étouffé le scandale ». lien

    En effet, DSK aurait étouffé le dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe attribuées à la France en 1991. lien

    Car comme disait mon vieil ami africain : « inquiètes toi si ton ennemi te félicite de ton choix ».

    L’image illustrant l’article provient de « mai68.org »

    par olivier cabanel (son site) jeudi 25 novembre 2010 -


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  • Lancement de l’Infrastructure européenne de recherche sur la Shoah
    17/11/10
     
         

     

     

     

    La Commission européenne et le président du Conseil européen ont lancé, mardi 16 novembre 2010, l’Infrastructure européenne de recherche sur la Shoah. Le lancement a eu lieu à Bruxelles en présence du ministre israélien de l'Education, Gideon Saar. Un projet qui doit permettre de regrouper sur une même plateforme le plus grand nombre de données disponibles.
     
    Nathan Ramet, président du Musée Juif de la Déportation et de la Résistance de Belgique, présent au lancement de cette Infrastructure européenne, qui va bénéficier d'une enveloppe de 7 millions d’euros sur quatre ans.
     
    Photo : D.R.
     
    Source : rfi.fr

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