• Helen Thomas brave le tabou : la Maison blanche dans la poche du lobby israélien

    Décidément, l’ex-légendaire correspondante de la Maison Blanche Helen Thomas n’a pas peur de mâcher ses mots. Une fois de plus, elle ose braver le tabou américain, par extension occidental, réitérant courageusement ses critiques acerbes contre Israël.

    « Les Juifs devraient foutre le camp de la Palestine… et rentrer dans leurs pays d’origine en Europe ou ailleurs », avait-elle lancé, au cœur de la résidence présidentielle américaine, un 27 mai 2010.

    Interrogée par un magazine américain qui devrait paraître le mois d’avril prochain, elle va encore plus loin : « la Maison Blanche et le Congrès américain sont dans les poches des lobbies israéliens », affirme-t-elle selon le quotidien israélien Haaretz.

    « Ces lobbies israéliens sont financés par des partisans fortunés, y compris ceux d’Hollywood », précise cette doyenne des correspondants d’origine libanaise.

    Et d’indiquer : « même chose avec les marchés financiers, c’est un contrôle total. C’est un vrai pouvoir lorsque vous possédez la Maison Blanche (…) ou d’autres lieux en termes de persuasion politique. Bien sûr qu’ils sont (aux commandes) du pouvoir ».

    Thomas a été également interrogée sur ses commentaires qui lui ont coûté son poste, après 40 années de service. Ce à quoi elle a répondu : « tout le monde connaît mes sentiments à l’égard des Palestiniens ».

    Elle ajoute : « bien sûr, les Israéliens ont le droit d’exister, mais là où ils sont nés. Ils ne doivent pas s’emparer de la maison de quelqu’un d’autre. J’étais ici lorsque les violations contre les Palestiniens ont été perpétrées. Pourquoi ne devrais-je pas le dire ? Je savais exactement ce que je faisais, j’allais au bout tout pour le tout. J’avais atteint le point de non-retour. À la fin on peut en avoir marre".

    Cette journaliste nonagénaire, classée en 1976 par Word Almanac d’être parmi les 25 femmes les plus influentes des États-Unis a également précisé que quand elle a dit que les Juifs devraient retourner en Pologne, en Allemagne et en Amérique, elle ne faisait pas du tout référence aux camps de concentration, « mais plutôt qu’ils doivent rester là où ils étaient, parce qu’ils ne sont plus persécutés depuis la dernière Seconde Guerre mondiale ».

    À cet égard, elle refuse également d’admettre qu’ils le sont encore : « S’ils étaient (persécutés), nous en entendrions parler (..)’’

    Concernant l’holocauste, l’ex-doyenne des correspondants américains admet qu’il n’y a rien de mal à s’en souvenir : « mais pourquoi devront s’en souvenir constamment ? Nous ne sommes pas en faute », réplique-t-elle toutefois.

    Sans hésiter, elle se remet à critiquer l’entité sioniste , l’accusant d’opprimer les Palestiniens. ’’Je veux que les gens comprennent pourquoi les Palestiniens sont agacés. Ils sont incarcérés et vivent dans une prison ouverte’’, affirme-t-elle en référence à la bande de Gaza et la Cisjordanie occupée.

    Plus encore, elle accuse les Juifs de manquer d’introspection, soupçonnant qu’ils veuillent exploiter leur persécution passée. "Pourquoi les Juifs ne se regardent jamais ? demanda Thomas en poursuivant : "Pourquoi ont-ils toujours raison ? Parce qu’ils ont été opprimés à travers l’histoire ? Oui je sais qu’ils ont subi cette persécution, mais ils ne devraient pas l’utiliser pour dominer ».

    Thomas a également nié toute accusation d’antisémitisme : « je pense que les Juifs sont des gens merveilleux. Je ne suis pas anti-juive, je suis antisioniste. Je suis contre Israël lorsqu’il prend ce qui ne lui appartient pas. Si vous avez une maison et vous en êtes virés, vous ne venez pas à coup de pied vous emparer de celle de quelqu’un d’autre », conclut-elle.

     


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    Dieudo-BHL-Sarko-Lybie-Afrique


    Interview Dieudonné / Libye / Kadhafi por labanlieuesex


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  • Finkytraining : niveau trash


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  • Nicolas Sarkozy a reçu BHL à l'Elysée, en même temps que les représentants des insurgés libyens. © Montage photos Maxppp
    La France est de retour sur la scène internationale, qu'on se le dise. Le petit gesticulateur en talonnettes se prend plus que jamais pour son mentor G W Bush. Après l'Afghanistan, Nicolas Sarkozy veut civiliser le peuple libyen, vidéo n°1. Il voulait sa guerre pour remonter, semble t-il, dans le coeur des Français. C'est fait. Le conseil de sécurité a fait plaisir au petit irresponsable en votant une résolution autorisant des opérations en Libye. Cette décision grave appelle deux constats. ( Vidéo n°2)
    Premièrement,  la France se lance dans une guerre aux relents coloniaux sous la baguette du "philosophe" des plateaux TV, Bernard Henri Levy.( Vidéos n°3 & 4)
    Deuxièmement, cette guerre d'agression au nom de la défense des insurgés de Benghazi consacre la défaite absolue du nouveau "ministre des Affaires Etrangères", celui que les médias avaient complaisamment présenté comme un "premier ministre bis". Quelle plaisanterie !

    Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, 22/2/2011
    N'ayons pas peur des mots, ce dernier a ravalé sa fierté et obéït aux injonctions guerrières du duo infernal Bernard Henri Levy-Nicolas Sarkozy qui, rappelons le, s'est ouvertement moqué de lui il y a une semaine jour pour jour. Qui a oublié que les émissaires libyens en compagnie de Bernard-Henri Lévy ont déclaré sur le perron de l'Élysée que la France reconnaissait la légitimité du Conseil libyen de transition ? Qui a oublié que ce camouflet élyséen avait provoqué la fureur du remplaçant de Michelle Alliot Marie ? "Alain Juppé a failli démissionner du ministère des Affaires étrangères", a même rapporté la journaliste Anna Cabana. Et de d'ironiser que " L'homme présenté depuis quinze jours comme le vice-Premier ministre et le sauveur de notre diplomatie s'est retrouvé court-circuité et ridiculisé par BHL, son ennemi historique chez les intellectuels", vidéo n°5. Et d'enfoncer le clou: " Pire qu'un affront : un soufflet, une humiliation, qui arrive au moment même où Juppé se sentait pousser des ailes".
    C'est peu de dire que le pseudo patron du Quai d'Orsay a été kouchnerisé, bafoué, en un temps éclair. Et l'entendre défendre en personne la guerre des deux serviteurs de l'axe Washington-Tel Aviv, vidéos n°6 & 7, devant le Conseil de sécurité, démontre que la France est passée du premier rang au dernier, et que la diplomatie flamboyante face à l'Amérique de G W Bush appartient définitivement au passé. "Chaque jour, chaque heure qui passe alourdit le poids de la responsabilité qui pèse sur nos épaules. Prenons garde d'arriver trop tard, ce sera l'honneur du Conseil de sécurité d'avoir fait prévaloir en Libye la loi sur la force, la démocratie sur la dictature, la liberté sur l'oppression", a plaidé le nouveau laquais du Quai d'Orsay. Et d'oser: " C'est l'honneur du Conseil de sécurité d'avoir fait prévaloir en Libye la loi sur la force, la démocratie sur la dictature, la liberté sur l'oppression".(Vidéo n°8
    Pendant qu'on y est, Bernard l'imposteur et Nicolas l'agité ne devraient-ils pas aussi voler au secours de la majorité chiite de la monarchie du Bahrein ? A quand une résolution de l'ONU contre la monarchie du Bahtrein et l'arabie saoudite qui répriment dans le sang et la barbarie la révolte du peuple bahreïni ? Qu'en pense Alain Juppé de ce deux poids, deux mesures pratiqué par la "communauté internationale" ? Pis, que dit donc le nouveau caniche de l'Elysée de cette guerre déclarée sans consultation du Parlement ? La constitution française est-elle devenue un paillasson trop encombrant pour le petit fou qui dirige ce pays ?
     
    Pitoyable Juppé !
     

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  • USA-SNCF : Guerre économique "mémorielle" sur fond d'obtention de marché

    Des élus du Congrès américain ont déposé jeudi un projet de loi pour autoriser des poursuites contre la SNCF pour son rôle dans le transport de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale vers les camps de la mort, a-t-on appris vendredi auprès des élus.

    Le texte vise à contrer l'argument de la SNCF selon lequel la compagnie ne peut être poursuivie en justice aux Etats-Unis, en raison d'une loi américaine qui lui garantit l'immunité en tant que compagnie contrôlée par un Etat étranger. 

    La SNCF espère remporter un contrat de 2,6 milliards de dollars pour relier les villes d'Orlando et Tampa en Floride (sud-est), qui fait partie d'un vaste projet de l'administration Obama pour améliorer les liaisons ferroviaires aux Etats-Unis. 

    La compagnie française s'intéresse à un autre projet en Californie.


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  • Bloc-notes N°60 d’Alain Soral (paru dans Flash Magazine)

    2012 arrive à grands pas

    De la “jurisprudence Zemmour” au dîner du CRIF en passant par les tentatives – desespérées ? – du Système qui pour se sauver nous vend un “choc des civilisations” destructeur, tout bouge à grande vitesse. Analyse.

    La nouvelle jurisprudence Zemmour
    Pour sa petite phrase prononcée chez Ardisson : “La plupart des trafiquants sont noirs et arabes”, Éric Zemmour vient d’être condamné à 2 000 euros d’amende avec sursis, autant dire à rien comparé au traitement réservé à Dieudonné. Un Dieudonné condamné quelques jours auparavant à six mois de prison avec sursis et 10 000 euros pour avoir fait monter l’historien révisionniste Faurrisson sur la scène du Zénith. Un acte d’insoumission qui n’était même pas en contravention avec l’inique loi Gayssot, mais pour lequel il a été condamné quand même en vertu d’une “incitation à la haine raciale” désormais rituelle.

    Tant mieux donc pour l’ami Zemmour, puisqu’au nom de la jurisprudence Zemmour, nous pouvons désormais déclarer que “la plupart des escrocs de la finance mondiale sont juifs”, et ce pour 2 000 euros, payables une autre fois. À ce tarif-là on aurait tort de se priver !

    La progressive et insidieuse installation en France du “choc des civilisations”
    Une parole gauloise qui se libère donc au sujet de l’immigration, mais qui vient surtout valider la stratégie du “choc des civilisations” de nos néoconservateurs sionistes. Stratégie des Finkielkraut, Goldnadel et autre Jean Robin, dont la fonction est d’abord de faire passer Israël pour l’avant-garde de la résistance “judéo-chrétienne” à l’islamisme, et les sionistes pour les amis des “Blancs”. De bien faire oublier, en somme, aux crétins identitaires que nous sommes, qui a organisé l’immigration depuis 1974, qui a persécuté les nationalistes jusqu’à hier, et qui a éduqué les allogènes contre les “de souche”, via l’antiracisme institutionnel de SOS-Racisme, dont Finkielkraut, toujours membre de la LICRA, fut, avec BHL, l’un des principaux parrains…

    Collabeurs et idiots utiles au service de l’Empire satanique
    C’est dans ce contexte d’importation en France du “choc des civilisations” visant particulièrement les Arabo-musulmans, qu’il faut interpréter, lors de ma dernière conférence où je présentais à la Main d’Or mon excellent livre Comprendre l’Empire, la descente d’un petit commando piloté par un certain Gamal Abina, membre des “Indigènes de la République”. Une bande d’idiots utiles guidés par ce nouveau “collabeur” attitré du service public (via les émissions de Guillaume Durand) et chargé de valider – côté Beur – ce racisme anti-Blanc voulu par les tenants et les bénéficiaires sionistes du “choc des civilisations”, sur le dos des Français d’origine nord-africaine…

    Marine le Pen et Houria Boutelja même combat !
    Un petit commando de cogneurs venus me demander des comptes, non pas sur Marine le Pen comme le prétend maintenant ce “collabeur” de dernière génération pour tenter de se disculper – ma position sur Marine Le Pen ayant été on ne peut plus claire lors de mon récent passage chez Frédéric Taddeï – mais pour exiger, par la menace, que je fasse retirer du site Égalité & Réconciliation l’article intitulé : “Houria Bouteldja la sous-chienne de garde du choc des civilisations”. Article où l’un de nos adhérents rappelait, en réponse à un article de Riposte laïque – autre supplétif sioniste avec les Identitaires – qu’en étant salariée de l’Institut du monde arabe, cette porte-parole des “Indigènes de la République” n’était pas salariée par des islamistes, mais par Dominique Baudis, membre du comité d’honneur de l’association France-Israël.

    Contradiction de taille pour laquelle nous attendons toujours une explication…

    Vers un 21 avril à l’envers ?
    Avec un Sarkozy en chute libre dans les sondages, un Strauss-Kahn seul candidat de gauche pouvant le battre au second tour, et une Marine Le Pen le talonnant déjà à un an des présidentielles, il faudrait être aveugle pour ne pas voir que le Système nous prépare un 21 avril à l’envers : DSK ou la gouvernance mondiale face à Marine Le Pen ou la menace populiste. Dès lors, lyncher hystériquement Marine c’est rouler pour Strauss-Kahn, soit pour le candidat le plus mondialiste, le plus sioniste et le plus anti-musulman des deux. Ce que fait, en bonne logique, notre “collabeur” Abina dans la filiation de SOS-Racisme. Mais ce que font aussi, dans le camp national, des crétins du calibre de Michel Schneider ou Marc George, dont on finit par se demander, à force d’actes contre-productifs, pour qui ils roulent véritablement…

    Mélenchon ou le vieux coup du tous unis face à la menace fasciste !
    C’est dans ce contexte de 21 avril à l’envers qu’à été organisé sur RMC le face-à-face Marine Le Pen/Mélenchon. Mélenchon le sénateur socialiste qui avait appelé à voter oui à Maastricht et qui tend aujourd’hui la main au libéral-libertaire Cohn-Bendit pour continuer, en bon lambertiste, à tourner le dos à la politique anti-immigrationiste du PCF de Georges Marchais. Une confrontation utile puisque cet euro-mondialiste a pu nous préciser qu’il était toujours pour l’Europe et l’euro ; bien sûr une autre Europe, comme François Bayrou. Pour la régularisation intégrale des sans-papiers, comme le MEDEF. Et surtout qu’il voterait des deux mains DSK au second tour, comme hier son prédécesseur Besancenot la baudruche pour Chirac face à Le Pen père.

    Bref, un Mélenchon sorti du PS afin de rabattre au second tour pour le candidat euro-mondialiste de gauche, au nom de la sempiternelle lutte antifasciste. Une lutte antifasciste dont son ancien patron, Lionel Jospin, nous révélait pourtant, une fois évincé de la course au pouvoir, qu’elle n’avait jamais été en France que du théâtre !

    Bêtise de l’anti-islamisme radical, ou le “choc des civilisations” volet idéologico-théologique du Nouvel ordre mondial
    Le seul point marqué par ce faux populiste, pourtant laïcard hystérique quand il s’agit de s’en prendre aux catholiques – membre du Grand Orient oblige – le fut en faisant remarquer qu’il n’y a pas en France de problème avec les musulmans, mais avec une poignée d’extrémistes que nous réduirons facilement à merci. Remarque à laquelle Marine le Pen aurait dû ajouter : “Extrémistes aidés en sous-main par l’Empire, dont DSK, pour lequel vous allez voter demain, est en France le représentant en chef.” L’anti-islamisme amalgamant islamo-racailles, sous contrôle PS, et musulmans citoyens étant indignes d’un possible vainqueur à l’élection présidentielle. Ces musulmans ayant vocation à rejoindre “la droite des valeurs” et à apporter, face au candidat sioniste, leurs millions de voix au candidat national…

    Sarkozy, le dîner du CRIF et les nouvelles racines juives de la France
    Pendant ce temps, avant de sortir de la scène politique pour laisser la place à son successeur désigné par l’Oligarchie, notre président Sarkozy allait se prosterner au dîner du CRIF et nous sortait sa fameuse phrase sur les “racines juives de la France” ; une “présence du judaïsme attestée avant même que la France ne soit la France, avant même qu’elle ne soit christianisée.” Ben voyons ! Il y avait effectivement quelques Juifs en France du temps des Gaulois – Cicéron ne déplorait-il pas déjà leur présence à Rome en 50 avant J.-C. ? – Et il y avait aussi quelques Numides, mais qui oserait parler des racines africaines de la France ?

    Une sortie délirante donc, mais qu’il faut analyser au regard de ce qui se passe actuellement dans le monde arabo-musulman, avec une entité sioniste partout dans le rouge.

    Idéologiquement : Israël contrevenant systématiquement aux fameux droits de l’homme pourtant imposés au monde par René Samuel Cassin.

    Démographiquement : les Arabes – sauf génocide – seront demain plus nombreux que les Juifs à l’intérieur même des frontières d’Israël.

    Politiquement : le lobby juif sioniste américain étant de plus en plus combattu aux États-Unis même, y compris par des Juifs américains qui comprennent le danger que leur fait courir ce soutien systématique de leurs élites à un pays étranger dont les intérêts sont de plus en plus contraires à ceux des USA.

    Géopolitiquement : à l’insoumission courageuse de l’Iran venant s’ajouter désormais celle de la Turquie, du Liban, et demain sans doute de l’Égypte et de la Jordanie.

    Militairement : Tsahal n’étant même plus capable de s’imposer face à la milice Hezbollah.

    Une aventure sioniste qui va donc toucher à sa fin. Soit par un atterrissage en douceur : ce berceau des trois monothéismes abrahamiques redevenant demain la Palestine multiconfessionnelle qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être. Soit par une montée aux extrêmes des derniers fanatiques militaires et religieux qui ont pris le contrôle du pays, avec quand même le risque, avant ce nouveau Massada, de nous coller la Troisième guerre mondiale !

    La France de DSK, nouvelle Terre promise ?


    Bref, une élite communautaire de moins en moins “sûre d’elle-même et dominatrice” qui en vient à se demander si la Terre promise ne serait pas finalement cette France de Paris à Deauville en passant par Neuilly-sur-Seine. Cette France où certains commencent à penser à se rapatrier puisque, c’est maintenant officiel, ils étaient là avant nous, couillons de chrétiens, et qu’elle sera présidée demain par un des leurs : Dominique Strauss-Kahn, “qui se lève déjà chaque matin en se demandant comment être utile à Israël”…

    Pendant ce temps, un 54e soldat français était tué pour rien en Afghanistan, et on est en droit de se demander si notre plus grand écrivain français, le génial Céline, n’avait pas raison quand il nous invitait à nous méfier… des Chinois ?!


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  • La démocratie sioniste

     


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  • Comment les associations communautaires noyautent la République

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    Ce dimanche, Marine Le Pen était censée se rendre dans les locaux de radio J, afin d’y être interviewée dans l’émission Forum. Malheureusement, ceci était sans compter sur les pressions qui ont suivi, et qui ont fini par annuler l’invitation, au nom de la République bien-sûr.

    L’événement était une première pour la station juive. Jamais cette dernière ne s’était résolue à inviter Jean-Marie Le Pen, ancien président du FN, à cause de ses propos concernant la Shoah.
    Avec Marine, les choses étaient différentes. Suite à ses déclarations dans Le Point, où elle affirmait que ce qui s’était passé pendant la seconde guerre mondiale était « le summum de la barbarie », Frédéric Haziza avait choisi de l’inviter. « Marine Le Pen n'est pas Jean-Marie Le Pen, pour qui les chambres à gaz sont un détail de l'Histoire. (…) Nous sommes également en période électorale, elle est très haut dans les sondages, c'est de notre devoir de journalistes de l'inviter. Les questions seront sans complaisance » s’était justifié le responsable de l’émission en question.

    Indignation parmi les associations communautaires juives

    Toutes entament le même refrain. Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme estime, dans un communiqué bourré de fautes de syntaxe et d’orthographe, que le Front National « n’a pas montré qu’il était un parti républicain » sans pour autant avancer d’arguments. L’association prétend également avoir reçu « de très nombreuses réclamations de membres de la communauté juive choqués de l'invitation faite par Radio J à Marine LE PEN ». « Comme nos requérants nous attendons que Radio J annonce qu'elle annule à cette invitation faite au Front National. Une telle décision serait salutaire pour Radio J, ses auditeurs, la lutte contre les extrémismes, l'antisémitisme, et pour la République » conclut-elle.

    Même son de cloche du côté de l’UEJF qui considère le parti frontiste comme « structurellement antisémite, raciste et hors du champ républicain ». Arielle Schwab, la présidente, en rajoutait : « ne nous y trompons pas, les ennemis de la République sont Marine le Pen et le Front National qu’elle préside, pas la radio juive ».

    Le président du CRIF, qui bien-sûr prétend parler au nom des juifs, a quant à lui jugé « irresponsable » cette invitation, expliquant que « dans ce contexte, il est très regrettable et même irresponsable que les Juifs lui accordent un certificat de cacherout ».

    Qui sont les antirépublicains ?

    Sous la pression et les « menaces de mort », Frédéric Haziza a donc été contraint de désinviter la présidente du Front National, soulignant « l'impossibilité d'assurer l'interview dans de bonnes conditions ».

    Un comble que de voir ces associations communautaires dites républicaines parler au nom d’une catégorie de français, et d’influer sur le déroulement de la démocratie. Car comme l’avait rappelé le journaliste, sa radio avait des obligations vis-à-vis du CSA en cette période électorale. Comment se réclamer de cette République lorsqu’on se permet de faire pression au nom d’une communauté pour désinviter un responsable politique ?

    Car, qu’on le veuille ou non, Marine Le Pen a été élue par les membres de son parti à 67%. Que son père ait influé sur l’élection en donnant son avis n’est en rien une action antidémocratique. D’autant que dans d’autres partis (l’UMP par exemple), d’élections il n’y a même pas. De plus, il me semble que le FN se présente et toute légalité aux présidentielles, régionales, européennes, cantonales et municipales, et qu’il respecte donc le jeu de la démocratie et de la République. Une République, d’ailleurs, de plus en plus au centre des discours de Marine qui n’a que ce mot à la bouche ces derniers temps, sans oublier celui de « laïcité », pur produit républicain.

    Il est donc assez paradoxal, pour ces associations, que d’agir de la sorte tout en se réclamant de cette République, en réalité entièrement noyautée par les réseaux, le communautarisme, les agissements extérieurs, les institutions illégitimes non-élues (Commission Européenne par exemple…), mais aussi par ces mêmes gens qui prétendent la défendre, mais qui en réalité la gangrènent. Arnaque démocratique avez-vous dit ?

    Chris Lefebvre son site

    note Webrunner : ils piétinent notre République et bafouent nos valeurs.


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  • L’exécution de Galliano ou le triomphe de Stéphane Hessel

    Le créateur Dior dans la ligne de mire des inquisiteurs : on n’a plus le droit de dire n’importe quoi quand on est bourré, le soir à une terrasse de café. Un Perrier tranche, s’il vous plaît.

    Jean Edern Hallier brocardait déjà il y a quelques années dans son Idiot International une certaine forme de « prêt à penser » naissant alors qui allait nous emmener tout droit vers une société formatée, sans autre opinion que celle partagée par le plus grand nombre mou, le plus grand dénominateur (du lieu) commun. Il avait vu juste, bien fou qu’il était, et avait de ce fait anticipé aussi l’avènement d’Internet, le plus puissant des médias, qui nous promettait la lune en matière de liberté d’expression et qui nous donne finalement que de grosses jumelles pour l’apercevoir, au loin, la lune. Hallier partait dans tous les sens, c’était là une de ses plus attachantes qualités. Aujourd’hui, et sans tomber dans le « c’était mieux avant » on définit surtout un sens (du lieu) commun, une direction obligatoire, un sens unique que chacun doit emprunter sous peine de contravention. Ou de poursuites judiciaires ce qui revient au même. La police des associations veille, associations en tout genre, de toute puissance, de tout ordre religieux. Des associations structurées, riches pour certaines, qui dictent l’ordre moral tel qu’il doit être. Et qui avec Internet et tout ce qu’on y trouve a enfin déniché l’outil indispensable à toutes ses croisades. Hallier est mort vive Stéphane Hessel : l’époque entre au couvent.

    On trouve de tout sur le net : du vrai, du faux, de l’intox du scoop, de l’Histoire et des histoires, du cul et des romances, de l’arnaque et de l’art. De tout. Une vidéo d’un couturier bourré qui dit n’importe quoi à la terrasse d’un café, une autre vidéo (datée de 1963, mise en ligne sur le site du Nouvel Obs) d’une soi disant nièce du couturier de la maison pour laquelle travaille le couturier bourré, vidéo dans laquelle on voit la soi disant nièce louer Hitler, la race aryenne et porter à son cou un pendentif à croix gammée. Si Nathalie Portman voit ça, elle va avaler ses ballerines.

    Tout se filme, aujourd’hui, dirait-on. Et les piches qui ont filmé avec leur smartphone les délires de Galliano savaient très bien ce qu’elles faisaient. Si quelqu’un vous insulte, plusieurs fois, ou vous lui mettez votre poing sur la gueule, ou vous vous cassez. Aujourd’hui non, on filme. Surtout si ce quelqu’un est connu. On filme et on diffuse. Manière lâche de se venger en détruisant la réputation d’une personne. Manière de faire le buzz, évidemment. Les smartphone semblent avoir été inventé pour ça, d’ailleurs. Faire le buzz. Ca fait cher le buzz, quand même. Ca fait cher l’envolée médiatique qui s’éteint comme elle est venue, et qui ne débouchera sur aucune condamnation, si ça se trouve, juste le licenciement d’un personnage qui rebondira ailleurs, de toute façon. Galliano n’est pas à plaindre, il aura un gros chèque et puis basta. Galliano n’est pas le problème. Le problème c’est les poux qu’on lui cherche. Comme les poux que le Parisien cherche aussi à Lagerfeld, accusé de « mysoginie », parce qu’il aurait rétorqué à une de ses confrères qui prétendait faire des robes pour des femmes intelligentes qu’elle n’habillerait pas grand monde. J’entends encore sur France Inter la radio des curés, le journaliste balancer cette info dans sa revue de presse comme s’il annonçait l’exécution d’un des otages français retenus depuis 400 et quelques jours. Les journalistes n’ont vraiment aujourd’hui rien d’autre à foutre qu’à relayer des non nouvelles pareilles. C’est tout ce qu’ils trouvent pour s’indigner, eux qui ont fait de Stéphane Hessel leur maître à penser ? C’est ça la société du « Indignez vous » ? On est mal barrés. Parce que s’il faut maintenant que la Justice s’occupe de tous les écarts de langage des people plus ou moins bourrés, plus ou moins drogués de notre beau pays, il va falloir embaucher beaucoup de juges dans les années qui viennent.

    Ressaisissons nous ! Ressaisissez vous, internautes de tous bords ! Ca devient n’importe quoi ! Ne vous laissez pas manipuler ainsi par la brigade des bonnes mœurs ! Nathalie Portman s’offusque des propos de Galliano ? Qu’elle quitte alors son pays ou au nom de la liberté totale d’expression il est permis de tenir en public des propos homophobes, racistes, antisémites, négationnistes et autres ! On nous prend pour des cons ! On nous dit que lire, que dire, que penser, qui célébrer, qui détester. Un acteur de droite n’avouera jamais qu’il est de droite, et s’il le fait il deviendra un mauvais acteur, un journaliste de France Inter n’a pas le droit de lire le Figaro et doit considérer Ben comme un humoriste (c’est qui Ben ?) ou Pascale Clark comme une « figure » de la radio (c’est qui Pascale Clark ?). Eric Zemmour est un salaud non parce qu’il a été condamné mais parce qu’il a encore son job de trublion chez Ruquier, bien emmerdé sur le coup. Non, vraiment, ressaisissons nous ! Il est bien plus désolant de lire Marc Lévy que d’adorer Louis Ferdinand Céline. Stéphane Hessel est un vieillard pas méchant qui n’a rien à dire. Ressaisissons nous ! On est en train de gober des vessies ! On finira à la lanterne ! Tout cela m’inquiète…Mais qui s’en soucie ? « Dans la résistance, on dénonçait pas les juifs, mais fallait vivre avec ! » disait Pierre Desproges dans son célèbre sketch « tout dans la vie est une question de choix ». Il risquerait aujourd’hui la peine capitale, ou pire : aller s’excuser au Grand Journal. 

    par LM samedi 5 mars 2011


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  • Dieudo : le top 10 des quenelles

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  • La zone chez Amazon

    Qu’on voudrait saboter un succès qu’on ne s’y prendrait pas mieux. En effet, alors que le dernier ouvrage d’Alain Soral caracolait en tête de tout ce qui se fait en matière de classement de livres (Fnac, Amazon, etc.) et s’annonçait en rupture de stock généralisée malgré pas moins de 4 rééditions (!), voilà qu’on annonce chez Amazon que la "date d’arrivée prévue est le 10 mars 2011" (sic) !

    Or, il s’avère qu’Amazon a été livré dès le vendredi 19 février, et pour la troisième fois consécutive, de pas moins de 1000 nouveaux ouvrages. Comment expliquer une telle lenteur entre le réassort et la mise en rayon, aussi virtuelle soit-elle ?

    C’est la question qui fut posée solennellement au libraire en ligne. Sa réponse, quoique tardive, semble coopérative. On les comprend ! 1000 ouvrages qu’on ne vend pas tout de suite, c’est 1000 ouvrages qui partent à la concurrence… On ne lésine pas avec les affaires chez Amazon qui, une fois saisi par l’éditeur, déclencha rapidement une enquête interne, et relança promptement la mise en ligne de l’ouvrage, dûment estampillé "En stock" ! On ne connaît pas encore très bien l’origine exacte du dysfonctionnement mais il pourrait être dû à un sabotage du côté des stocks… "Comprendre l’Empire" dérange visiblement. Affaire à suivre…

    En tous cas, il ne fallut pas attendre bien longtemps pour que de la 55ème position à laquelle il avait dégringolé, il retrouva, à l’heure où nous écrivons ces lignes, une 10ème place bien plus légitime ! Gageons qu’il retrouvera bientôt son camarade de lutte "Indignez-vous" à la 1ère place (pour les classements, car concernant le contenu, le soporifique mini opuscule de Stéphane Hessel ne permet pas d’aller bien loin dans la compréhension de l’Empire).

    Dans un secteur sinistré, celui du livre, où vendre 2.000 exemplaires (pour en pilonner 10.000) est un exploit, il faut remettre le succès de "Comprendre l’Empire" à sa juste place : une véritable prouesse ! Totalement absent de la scène médiatique, boycotté par toute la presse, même spécialisée, l’ouvrage poursuit sa course, propulsé par sa propre dynamique interne. Qu’on en juge : à peine sorti on le retrouve en 2ème position derrière Hessel (soyons mauvais joueur : un concurrent déloyal à 3 euros) vendu à plus d’un million d’exemplaires à ce jour ! Il se distingue à la 1ère place du classement Sciences Humaines et 7ème meilleure vente toutes catégories de la FNAC ! Chez Livres Hebdo, classement reconnu par les professionnels, il arrive en 21ème place catégorie Essai, et, last but not least, on le retrouvera dès la semaine prochaine intégré au classement L’Express des 20 meilleures ventes, en 19ème position !

    Les chiffres exacts ne sont pas encore connus aujourd’hui, d’autant qu’ils évoluent chaque jour, mais on peut affirmer qu’il y a entre 10 et 20.000 exemplaires de "Comprendre l’Empire" en circulation en France à ce jour, dont la plus grande partie est déjà vendue et peut-être entre vos mains…

    Suivant l’adage que ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts, gageons que le succès en librairie d’Alain Soral va continuer sa route malgré les embûches, et même grâce à elles, car toutes ces chausse-trappes, toutes ces embuscades, sont autant de médailles de bravoure qui viendront décorer l’histoire de sa naissance puis de sa diffusion.


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  • Soral - Entretiens Février 2011

     

    Voilà maintenant 4 jours que le nouveau livre d’Alain Soral, Comprendre l’Empire, a fait son entrée dans le top 100 du site de vente en ligne Amazon. Et quelle entrée ! En un si court laps de temps, l’ouvrage se classe déjà 18ème (pour ce 8 février) au classement des meilleures ventes. Une performance inégalée par ses concurrents. Concernant la catégorie "Politique française", Comprendre l’Empire pointe à la deuxième place, ni plus ni moins.

     

    Excellente défense de l’œuvre de Céline !!!

     

    Entretiens Soral de Fevrier 2011

    - Partie 1 : Les Révolutions égyptiennes et tunisiennes, le passage chez Taddéi, Le repentance de la SNCF, l’affaire Céline.

     


    Alain Soral, entretien de février 2011 - Partie 1/2
    Cargado por ERTV. - Las últimas noticias en video.

    Partie 2 : Le cas Céline, Comprendre l’Empire, José Bové.


    Alain Soral, entretien de février 2011 - Partie 2/2
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  • Les révolutions arabes et nous : tremblez brave gens !

    Dans son dernier débat sur France 2, l’animateur Yves Calvi(de son vrai nom Yves Krettly) s’inquiétait de la montée possible de l’islamisme en Egypte et Tunisie. Nous allons voir pourtant que si nous laissons de côté les passions médiatiques pour analyser de manière rationnelle les contradictions entre l’Occident et le monde arabe, ces révolutions ne constituent pas une menace mais un exemple à suivre pour nous, Occidentaux. Nous avons la possibilité de construire un monde plus juste. Pourquoi en avoir peur ?

    - Tiens chérie, tu regardes un film d’épouvante ? Ca a l’air effrayant !
    - Mais non mon amour, c’est Yves Calvi qui parle des révolutions arabes dans
    Mots croisés.

    Etonnant ! Ce lundi 07 février, l’émission Mots croisés, animée par Yves Calvi sur France 2, traitait des « révolutions arabes et nous ». Si personne n’a osé contester la légitimité des mouvements populaires qui embrasent la Tunisie, l’Egypte et d’autres pays de la région, l’animateur et certains de ses invités ont tout de même agité l’épouvantail islamiste, histoire de faire frissonner les téléspectateurs. On a ainsi évoqué la « crainte d’un scénario à l’iranienne », un « enthousiasme pour la liberté mais aussi des inquiétudes » ou bien encore « un soutien pas inconditionnel mais prudent ». Yves Calvi s’est également demandé avec beaucoup de style si la démocratie faisait « le jeu des barbus ». Mention spéciale enfin à Alain Finkielkraut qui, toujours égal à lui-même, a réussi à nous glisser « quelque chose qui irait plus dans le sens du choc des civilisations que dans le sens de l’instauration d’une démocratie visant à assurer à son peuple une vie digne et décente ».

    Les Occidentaux doivent-ils craindre les révolutions arabes ? Le Proche, le Moyen-Orient, voir le monde, risquent-ils de plonger dans le chaos ? Des barbus fanatiques vont-ils partir, la burqa entre les dents, à l’assaut de notre Europe civilisée ? Pour répondre à ces questions, il faudrait commencer par analyser les contradictions profondes entre l’Occident et le monde arabe. Comme nous allons le voir, elles ne relèvent en rien d’un passionnel choc des civilisations, mais d’un système basé sur la recherche du profit maximum qui a conduit l’Occident à piller et oppresser les peuples arabes. Evidemment, Calvi et ses invités se gardent bien d’analyser ces mécanismes mais préfèrent extrapoler sur des peurs irrationnelles. C’est bon pour l’audimat. Ca permet aussi de continuer à asservir les sauvages et les barbus sans se remettre en question.

    Le scénario à l’iranienne

    A plusieurs reprises, la possibilité d’un scénario à l’iranienne a été évoquée durant l’émission. Et toujours en sous-entendant qu’il s’agissait de la pire issue possible pour la révolution égyptienne. C’est la magie du débat démocratique à la télévision : pas besoin de dire que l’Iran est le mal incarné, tout le monde le sait. Le débat peut ainsi se dérouler dans un périmètre implicitement convenu et acceptable.

    Mais pourquoi un scénario à l’iranienne serait-il la pire des choses ? L’Iran est-il un pays dangereux ? A-t-il déjà attaqué un pays où qu’il soit dans le monde ? Jamais. En réalité, Yves Calvi pourrait plutôt demander si les Etats-Unis sont un pays dangereux. La réponse serait oui et non. Oui car l’Oncle Sam a mené plus d’offensives militaires que n’importe quel autre Etat de la planète. Statistiquement, il y a donc plus de risques d’être attaqué un jour par les Etats-Unis que par l’Iran. Mais non, l’Oncle Sam n’est pas vraiment dangereux car depuis la Seconde Guerre mondiale, il n’a remporté aucun conflit armé si ce n’est l’invasion de la Grenade en 1983.

    Comment expliquer alors cette diabolisation de l’Iran ? Peut-être parce que c’est une dictature islamique et que son président Ahmadinejad est un farouche antisémite. Le problème, c’est que tout cela est faux.

    Tout d’abord, l’Iran est-il une dictature ? Evidemment, dans le périmètre convenu du débat télévisé, tout le monde est d’accord pour dire qu’Ahmadinejad a truqué les dernières élections. Mais une analyse un peu sérieuse de la situation en Iran et des sondages réalisés par un think tank de la famille Rockefeller (que l’on peut difficilement taxer de supporter inconditionnel d’Ahmadinejad) remettent en cause cette vérité acquise. Même si l’Etat islamique n’est pas un havre de libertés pour ses citoyens, il n’est pas l’horrible dictature qu’on essaie de nous faire croire.

    L’Iran est-il néanmoins un bastion de l’antisémitisme ? N’importe qui peut se rendre dans ce pays du Moyen-Orient et discuter avec des membres de l’importante communauté juive qui y vit pour voir que cette affirmation est fausse. La communauté juive dispose même de représentants au parlement. En matière de dictature antisémite, on peut faire mieux. Le tout est de ne pas confondre l’opposition à la politique du gouvernement israélien avec la haine des juifs.

    Reste que l’Iran est un Etat islamique. Mais s’agit-il vraiment d’un problème pour les Occidentaux ? Le royaume d’Arabie Saoudite est aussi un Etat islamique mais cela n’a jamais vraiment contrarié l’Occident. Au contraire, les Etats-Unis ont annoncé il y a quelques mois vouloir conclure avec ce pays une vente d’armes record se chiffrant à soixante milliards de dollars. Si l’islamisme représentait un réel danger pour l’Occident, l’administration de Barack Obama, prix Nobel de la paix, chercherait-elle à vendre aux Saoudiens des avions F-15 et des hélicoptères de combat pour un montant capable d’éradiquer la faim dans le monde ?

    Notons également qu’en matière de dictature et d’antisémitisme, l’Iran n’a pas de leçons à recevoir de l’Arabie Saoudite : ce royaume féodal, anachronique, est régi par un système de monarchie absolue ; la famille royale monopolise les richesses du pays ; les manifestations y sont formellement interdites ; et les juifs n’ont pas le droit d’y exercer leur culte.

    S’il voulait vraiment nous faire peur, Yves Calvi aurait donc évoqué un scénario à la saoudienne. Mais le fait est que les questions de la démocratie, de l’antisémitisme et de l’islamisme ne constituent pas vraiment le cœur du problème. Si l’Iran est le diable, c’est parce qu’il mène une politique indépendante des puissances occidentales. Et si on ne parle jamais de l’Arabie Saoudite, c’est parce que ce pays est un allié privilégié de Washington.

    Les raisons de la colère

    Nous touchons donc le cœur du problème. Si des gouvernements démocratiques devaient émerger dans le monde arabe, représentant réellement les aspirations des peuples, nous, Occidentaux, pourrions craindre en effet que ces gouvernements manifestent un certain ressentiment à notre égard. Pas parce que nous aurions en face de nous des fanatiques religieux, mais au contraire, des gens lucides qui pourraient nous en vouloir d’avoir imposé pendant des années des dictateurs violents et corrompus. Par conséquent, si les Occidentaux veulent construire des relations justes et pacifiques avec le monde arabe, il ne faut pas attendre de ce dernier qu’il accepte d’avantage les dictateurs que nous lui choisissons. Il faut attaquer le problème à la racine, chez nous, en nous posant déjà la question : pourquoi devons-nous imposer des dictatures au Tiers-Monde pour défendre nos intérêts ?

    La réponse se trouve dans note système économique basé sur la course au profit maximum. En effet, dans le capitalisme libéral, les compagnies sont soumises à une concurrence sans merci. Dans cet univers impitoyable, il faut pouvoir réaliser un maximum de bénéfices pour ne pas être éliminé ou absorbé par les concurrents. C’est le sort réservé aux plus faibles qui disparaissent au profit de la formation de monopoles ou d’oligopoles. Ces mastodontes économiques détiennent réellement le pouvoir dans nos sociétés et se livrent à une compétition acharnée à l’échelle de la planète. Dans cette lutte sans merci, les grandes puissances capitalistes ont besoin pour leurs multinationales d’avoir un accès facile aux matières premières, d’exploiter une main d’œuvre bon marché, de trouver des débouchés pour les capitaux qu’elles accumulent et finalement, de contrôler les zones stratégiques pour le développement du commerce.

    La domination des pays du Tiers-Monde a toujours permis aux puissances occidentales de rencontrer ces objectifs. C’est pourquoi elles sont hier parties coloniser les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine. Et c’est pourquoi aujourd’hui, elles continuent d’asservir ces pays sous une forme moins crue mais tout aussi détestable, grâce notamment aux préceptes fumeux de la Sainte Trinité néolibérale : Banque Mondiale, FMI et OMC. Amen, l’Occident civilisé règne en maître.

    Oui mais le problème, c’est que les sauvages et les barbus ne sont pas toujours disposés à nous laisser profiter pour trois fois rien de leur pétrole, de leurs minerais, de leur gaz ou de n’importe quelle autre chose avec laquelle nous pouvons faire de l’argent. Certains rechignent même à travailler dans des conditions exécrables pour deux dollars par jour et viennent encore se plaindre quand ils trouvent les produits que nous leur vendons trop chers. C’est là que les dictateurs entrent en scène ! Logiquement, un gouvernement démocratique, représentant les intérêts de sa population, n’accepterait pas que des multinationales pillent les richesses de son pays et asservissent ses citoyens. Il a donc fallu placer à la tête de ces pays du Tiers-Monde des dirigeants corrompus, prêts à laisser nos multinationales se servir librement, pourvu que la patte soit graissée. Pour maintenir ce système en place et empêcher toute forme de contestation, les puissances occidentales ont financé l’appareil répressif des dictateurs. On comprend mieux maintenant pourquoi Michèle Alliot-Marie a proposé son soutien à Ben Ali lorsqu’il faisait tirer sur la foule.

    Si vous avez du mal à croire à tout cela, observez un peu ce qui s’est passé ces dernières années. Les Etats-Unis et l’Europe ont remplacé Lumumba par Mobutu en Afrique, Allende par Pinochet en Amérique Latine, Mossadegh par le shah Mohamed Reza au Moyen-Orient. La liste est longue, mais ce n’est pas tout.

    Des guerres économiques

    Parfois, les puissances occidentales n’arrivent pas à placer tranquillement une marionnette à la tête d’un pays. Ou alors, le cheval sur lequel elles avaient misé décide de ne plus suivre les règles du jeu. Dans ces cas-là, l’Occident n’hésite pas à faire parler la poudre à canon. Les Etats-Unis sont des spécialistes en la matière. Leur économie reposant en grande partie sur le complexe militaro-industriel, faire la guerre est une activité très lucrative.

    Washington a ainsi attaqué l’Irak en 2003 pour faire main basse sur son pétrole. Evidemment, le motif de cette guerre n’était pas avouable. Colin Powell a donc d’abord agité une petite fiole dans une conférence de presse, prétendant détenir la preuve irréfutable que Saddam Hussein disposait d’armes de destructions massives. Ensuite, quand le pot aux roses a été découvert, Washington a prétendu que le président irakien était connecté au réseau terroriste d’Al-Qaïda. Des personnes ayant quelques connaissances du monde arabe ont alors attiré l’attention des dirigeants US sur le fait que ce prétexte ne tenait pas la route lui non plus. Finalement, Georges W. Bush a pris une grande inspiration, posé son regard sur l’horizon et déclaré que les Etats-Unis attaquait l’Irak pour apporter la démocratie au peuple irakien. C’était l’argument imparable qui a permis à Bush d’envoyer de nombreux jeunes gens se faire tuer sur le front. La vérité, c’est que toutes les guerres sont économiques.

    En effet, si Bush se souciait vraiment de la démocratie dans le monde, il ne lui était pas nécessaire de courir aussi loin qu’en Irak. Porter un peu d’attention aux paramilitaires colombiens qui assassinent des syndicalistes et des militants des droits de l’homme à quelque pas de chez lui aurait suffi. Si c’était déjà trop, il aurait pu au moins s’abstenir d’appuyer un coup d’Etat contre Manuel Zelaya, président démocratiquement élu du Honduras.

    Le fait est que la démocratie n’a rien à voir dans tout ça et que pour les multinationales US, il était plus lucratif d’attaquer l’Irak qu’un pays économiquement soumis comme la Colombie. Tant pis pour les victimes des bombes au phosphore blanc interdites par les conventions internationales. Tant pis pour les personnes privées d’eau et d’électricité. Tant pis pour les cinq millions d’orphelins recensés en Irak en 2008. Les multinationales doivent faire du profit, et elles n’aiment pas qu’on leur résiste.

    Autre guerre économique : l’Afghanistan. Officiellement, les Etats-Unis sont partis renverser le régime des Talibans parce qu’il soutenait Ben Laden. En réalité, le gouvernement afghan a proposé au lendemain du 11 septembre de faire juger l’ennemi public numéro 1 par un tribunal islamique, sur base des preuves que lui fournirait l’administration Bush. Evidemment, la démarche faisait couler le véritable objectif des Etats-Unis : se débarrasser d’un régime qu’ils avaient eux-mêmes porté au pouvoir quelques années auparavant mais qui refusait de laisser la compagnie texane Unocal développer un projet de pipeline dans le pays. Quand la marionnette n’obéit plus, les missiles pleuvent.

    Notre révolution

    Au regard de l’Histoire, de ces coups d’Etats que nous avons fomentés, de ces dictateurs que nous avons imposés et de ces bombes que nous avons larguées, nous devrions donc comprendre que les citoyens du monde arabe puissent nous en vouloir un petit peu !

    Nous ne devons cependant pas craindre de voir la démocratie émerger en Tunisie, en Egypte ou dans d’autres pays de la région. D’abord parce que l’épouvantail islamiste qu’agite Yves Calvi est le produit-même de la dictature et de l’oppression qu’ont subies les populations musulmanes. Ensuite, parce que les contradictions profondes qui pourraient opposer l’Occident au monde arabe dépendent essentiellement d’un système d’exploitation que nous, Occidentaux, avons mis sur pied pour accaparer les richesses du Tiers-Monde. La pomme de la discorde a poussé dans notre jardin, à nous donc d’attaquer le problème à la racine.

    Il ne faut pas voir les révolutions arabes comme une menace pour nos valeurs occidentales, mais au contraire, comme des opportunités pour construire des relations plus justes, basées sur le respect mutuel. Les révolutions arabes ne doivent pas nous inquiéter, elles doivent nous inspirer. Lorsque nous aurons décidé d’en découdre avec ce système basé sur la course au profit maximum, des relations justes et équitables pourront s’établir.

    Invité sur le plateau de Mots Croisés ce lundi 07 février, Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères, faisait profil bas devant la volonté farouche des peuples d’Egypte et de Tunisie d’en finir avec la dictature. Pourtant, ce sémillant « droits-de-l’hommiste » déclarait il y a cinq ans que les peuples du Sud n’étaient pas assez mûrs pour la démocratie. C’est faux et les peuples arabes nous l’ont assez prouvé ces derniers jours en risquant leur vie pour en finir avec la dictature. En réalité, c’est l’Occident et ses multinationales qui ne sont pas prêts à accepter la démocratie dans le monde arabe. Et l’Occident ne le sera pas tant qu’il n’aura pas entamé sa propre révolution démocratique, tant qu’il n’aura pas renversé ce système qui chaque jour creuse un peu plus le fossé entre les riches et les pauvres, oppresse les peuples et détruit la planète. D’ici là, vous pouvez compter sur Yves Calvi pour vous faire frissonner tard le soir.


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  • Roger Cukierman, ex-président du CRIF : « Ce qui se passe en Égypte n’est pas de bonne augure ! »

    Roger Cukierman a précédé Richard Prasquier à la présidence du CRIF (Conseil Représentatif d’Israël en France). Cet ancien cadre supérieur de la banque Rothschild et d’autres organismes financiers israéliens en France, n’en demeure pas moins un sioniste actif et influent. D’ailleurs, son point de vue sur la révolte du peuple égyptien contre le régime de Hosni Moubarak mérite qu’on s’y intéresse…

    Dans une déclaration faite à la radio parisienne Judaïques FM, et reproduite sur le site du CRIF, il affirme d’emblée : « Ce qui se passe en Égypte n’est pas de bonne augure ! ». Et il poursuit en nous expliquant que les Arabes ne sont pas faits pour la démocratie… Nul besoin d’études génétiques, c’est un dirigeant du CRIF qui le dit et cela doit suffire ! Mais le principal danger, aux yeux de ce sioniste, est l’arrivée au pouvoir des Frères Musulmans. Ceux-ci, comme leurs frères du Hamas, souhaitent en effet la disparition de l’entité sioniste installée en Palestine puis officialisée en « État » par les grandes puissances de 1948, lesquelles s’étaient autoproclamées « Nations Unies ».

    Voilà pourquoi les Égyptiens doivent continuer à subir la dictature, la misère, l’humiliation… Il en va de la survie d’ « Israël » et de son régime raciste et colonial ! Ainsi, d’après M. Cukierman, à la question que se posent les « Juifs » au sujet de l’avènement de la démocratie en Égypte – « Est-ce bon pour nous ? » – la réponse serait, toujours selon l’ancien président du CRIF : « Il y a de quoi être inquiet ! ». La question elle-même est révélatrice de tout un état d’esprit. Les prétendues valeurs universelles – la démocratie, les droits de l’homme, l’humanité, etc. – derrière lesquelles Israël a longtemps cherché à cacher sa vraie nature, sont aujourd’hui jetées par-dessus bord pour se résumer à une seule interrogation : « Est-ce bon pour nous ? ». Ce « nous » représente en réalité les sionistes, que M. Cukierman assimile un peu trop rapidement aux Juifs, oubliant volontairement les rabbins et militants de Neturei Karta, ceux de Yechouroun, et tant d’autres Juifs qui combattent le sionisme en Israël et dans le monde.

    Ces prétendues valeurs universelles, balayées d’un revers de main quand il s’agit d’Israël, ne sont que des arguments propagandistes de l’USraël et de l’Occident sionisé, destinés à désarmer politiquement et spirituellement les peuples arabes assujettis. Ces valeurs servent aussi à justifier toutes les agressions de l’USraël afin de maintenir sa domination. Mais, dès que les dirigeants sionistes se sentent menacés, les masques tombent. La « démocratie », c’est uniquement « ce qui est bon pour Israël ! », nous répètent en chœur toutes les grandes consciences de France et d’ailleurs, ceux-là même qui pétitionnent et pérorent quand il s’agit de calomnier le Front de la Résistance (Iran, Syrie, Liban, Palestine : la liste s’allongera sans doute dans les mois qui viennent !).

    La révolution en marche dans le monde arabe – révolution qui n’en est qu’à ses débuts – a mis à nu l’hypocrisie des gouvernements occidentaux. Même les plus aveugles ont pu constater une chose : toute notre politique étrangère consiste à défendre Israël ! Les réels intérêts – matériels et moraux – des Arabes ne pèsent rien comparés à la survie de l’entité sioniste. De même que les réels intérêts des Français ne comptent pas, Nicolas Sarkozy ayant transformé la France – à la demande du CRIF – en simple auxiliaire de Tel Aviv…

    Les Arabes et les Français, au sujet du sionisme et de ses lobbies, ont eux aussi le droit de se demander : « Est-ce bon pour nous ? ». Et leur réponse serait invariablement la suivante : « Non, le sionisme et Israël sont non seulement injustes et immoraux, mais ils sont aussi contraires à nos vrais intérêts ». Il faut donc en tirer toutes les conclusions, et se libérer de ce lobby, véritable cancer au cœur de la République. C’est en tout cas ce que craint Roger Cukierman pour l’Égypte, mais aussi pour la France. Et les craintes du CRIF et de leurs amis sont, pour le Parti Anti Sioniste, une véritable source de joie !


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  • Berlin double les allocations aux survivants de la Shoah

    Berlin double les allocations aux survivants de la Shoah Le gouvernement allemand a décidé de doubler le montant des allocations aux survivants de la Shoah pour l'année 2011, selon le vice-président de la "Claim Conference" (comité des Réparations), Shlomo Gour. Le montant des indemnisations passera de 55 millions d'euros à 110 millions d'euros. Cette somme sera transférée au budget des services sociaux pour les rescapés de la Shoah qui sont encore 520.000 personnes dans le monde, dont la moitié réside en Israël.

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  • Méluche dénonce le lobby juif


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  • Main basse sur la mémoire

    les pièges de la loi Gayssot


    Main basse sur la mémoire -les pièges de la loi Gayssot-
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  • Devoir de mémoire sélective


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  • Devoir de mémoire et visibilité médiatique...

    Marine Le Pen : les camps nazis, "summum de la barbarie"

    La nouvelle présidente du Front national, Marine Le Pen, affirme dans un entretien paru jeudi dans Le Point que ce qui s’est "passé" dans les camps nazis "est le summum de la barbarie", tout en critiquant la "culpabilisation" des Français au nom de l’Histoire.

    "Je n’ai pas à faire de travail de mémoire. Tout le monde sait ce qui s’est passé dans les camps et dans quelles conditions. Ce qui s’y est passé est le summum de la barbarie. Et, croyez-moi, cette barbarie, je l’ai bien en mémoire", explique Marine Le Pen dans cet entretien.

    "Je ne me sens aucune filiation avec ce que fut l’armée allemande (...) Cette armée a assassiné nos pères et nos frères, je ne l’oublie pas. Et tous ceux qui font preuve d’ambiguïté sur le sujet m’agacent au plus haut point", ajoute la fille de Jean-Marie Le Pen.

    Comme on lui demande si c’est le cas aussi pour ceux qui font preuve "d’ambiguïté sur la Shoah", elle répond : "Oui, ils m’agacent de la même manière".

    La fille de Jean-Marie Le Pen avait déjà pris ses distances dans le passé avec les propos les plus polémiques de son père, en disant notamment en mars 2009, à propos des chambres à gaz : "je ne pense pas que cela soit un détail de l’histoire".

    "Je ne partage pas sur ces événements la même vision que mon père", avait-elle aussi affirmé en avril 2008.

    Dans l’entretien au Point, Marine Le Pen estime également que "l’Histoire a d’abord permis de culpabiliser les Français au-delà du raisonnable. On leur a expliqué qu’ils étaient des salauds, des colonisateurs, des esclavagistes... à ce titre, ils devaient abandonner leurs réflexes de survie et accepter, par exemple, une immigration insupportable".

    La nouvelle présidente du parti d’extrême droite ajoute : "Je ne supporte plus d’entendre dire que les Français ont été des collabos !".

    "Combien de gamins de 14 ans ont gardé chez eux une arme sans craindre d’être fusillés pour cela ? Et il y a eu quelques salauds, bien sûr... Mais je prends tout dans l’histoire de France, ses grandeurs comme ses faiblesses, ses moments de génie comme ses moments de barbarie", poursuit-elle.


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