• Les bloggeurs dans la rue pour la liberté de la presse

    Le 28 juillet 2010, les bloggeurs italiens manifesteront dans les rues de Rome pour essayer de sauver la liberté de la presse en Italie pour une période de 24 heures. En effet, une loi anti-démocratique est en train d’être voté en Italie, cette loi appelé « loi bâillon » servirait à museler les journalistes et bloggeurs italiens. Cette loi, si elle devait passer pourrait entrainer un phénomène boule de neige et se répandre dans d’autres pays européens, tel que la France.

     1 Qu’y a-t-il dans la loi ddl Alfano ou dite “bâillon” ?<o:p></o:p>
    • Pour les journalistes :<o:p></o:p>
    - Interdiction du publier les textes ou extraits des interceptions téléphonique<o:p></o:p>
    - Impossibilité de parler ou de résumer des interceptions avant la fin de l’enquête préliminaire<o:p></o:p>
    - Interdiction de publier tout ce qui concerne les faits et les noms de personnes qui ne sont pas directement liés à l’affaire<o:p></o:p>
    - Interdiction de publier les interceptions téléphoniques ou les actes qui ne seront pas utilisé pour cette affaire.<o:p></o:p>
    Qui outre passera ces interdictions risque une peine de prison ferme allant jusqu’à 3 ans, les éditeurs risquent eux une amende de 450 000 euros. Une suspension professionnelle de précaution peut être demandé allant jusqu’à 3 mois.<o:p></o:p>
    • Pour les procureurs : Les procureurs peuvent demander des interceptions dans la limite de 75 jours, avec une possibilité de prolongement de 3 jours seulement si des preuves flagrantes sont démontrées.<o:p></o:p>Les procureurs ne peuvent en aucun cas relâchés de déclarations, en cas contraire, ils pourraient être remplacés. Les journaux ne peuvent pas publier de photo ou autres éléments sur les procureurs.<o:p></o:p>
    • Pour tous (hors journalistes, procureurs et espions) : Interdiction d’enregistrer les conversations, sous risque du peine de prison allant de 6 mois à 4 ans. Pour les bloggeurs : Tout bloggeur devra corriger son texte si la personne nommée dans l’article se sent insultée ou injustement accusée. Le bloggeur aura 48 heures pour corriger son texte.<o:p></o:p>
    • Enfin pour les prêtes : Toute personne portant une accusation contre un prêtre devra avant tout prévenir la hiérarchie du prêtre en question.

    <o:p></o:p>

     2. A quoi sert la loi sur les interceptions ?<o:p></o:p>

    Cette loi en cours d’étude au parlement italien consiste à protéger le droit à la « privacy » des personnes en évitant de divulguer des informations avant que le procès ne soit fini. C’est en fait une loi créé par Silvio Berlusconi pour Silvio Berlusconi qui ainsi permet de museler les journalistes et réussi même le tour de force de bâillonner les bloggeurs dans le même temps. Ainsi, après ses multiples procès et ses derniers scandales de playboy, il souhaite en finir une fois pour toute avec la presse, en cloisonnant et interdisant le droit à l’information.<o:p></o:p>

     3. Si une telle loi était votée en France qu’est-ce que cela engendrerait ?<o:p></o:p>

    Imaginons qu’un certain Mr S. qui au lieu de copier l’Allemagne, décide de copier l’Italie, et fasse adopter cette loi. Faisons donc comme si cette loi était votée en France et prenons comme exemple l’affaire Liliane Bettencourt afin de comprendre les effets de cette loi. Que se passerait-il !<o:p></o:p>

    - Les journaux ne pourraient pas diffuser les interceptions téléphoniques et parler des affaires tant que l’enquête préliminaire ne serait pas terminée. C’est-à-dire qu’on ne serait au courant de rien<o:p></o:p>

    - Le majordome ayant réalisé les enregistrements risquerait une peine de prison entre 6 mois et 4 ans de prison ferme<o:p></o:p>

    - Les noms du ministre Woerth ou du président Nicolas Sarkozy n’auraient jamais été cité, n’étant pas directement liés à l’affaire.<o:p></o:p>

    - Le nom du procureur ne serait pas connu, et on ne pourrait donc pas savoir qu’il est proche de l’UMP et qu’il n’a pas les pouvoirs pour réaliser des enquêtes à l’internationale.<o:p></o:p>

    - Enfin, aucun bloggeur ne pourrait en aucune manière donner son avis sans courir le risque de devoir reconsidérer son article. AgoraVox devrait fermer ses portes.<o:p></o:p>

     4. Comment faire pour éviter que cela arrive ?<o:p></o:p>

    La solution est simple, proposer une loi, comme vient de le faire l’Islande, par l’intermédiaire de sa députée Birgitta Jonsdottir, qui permet la libre information. En effet, l’Islande vient d’adopter une loi qui permet à n’importe qui de pouvoir mettre en ligne tout document d’intérêt publique. Ces documents pourront être des informations protégées, secrètes, ou dont la diffusion est interdite dans le pays d’origine. <o:p></o:p><o:p></o:p>

    Aussi, la presse est le quatrième pouvoir d’une société démocratique, en interdisant la liberté de la presse, on remet en cause la démocratie. Il faut donc à tout prix soutenir les bloggeurs italiens, et diffuser leur message pour que l’Europe ne devienne pas un continent ou les citoyens son bâillonnés. Demandons une loi européenne sur la liberté d’information pour contre carré toute pratique étatique.<o:p></o:p>

    par Remi Gueudelot mercredi 28 juillet 2010


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  • Pédagogisme, consommation et construction européenne

    Depuis le début des années soixante-dix, on a assisté à toute une série de réformes de la pédagogie et des programmes scolaires qu’un courant de pensée, dans le milieu enseignant, a qualifié de pédagogisme. En même temps se produisaient une chute du niveau scolaire et une montée des incivilités, rendant le métier d’enseignant de plus en plus difficile et pénible. Ce même courant de pensée accuse le pédagogisme d’être la cause profonde de ce que l’on peut qualifier effectivement maintenant un échec global de notre système éducatif. Mais voyons brièvement ce qu’un consensus dans ce courant de pensée nomme le pédagogisme et peut-être sa raison profonde qui est moins évidente. Cet article n’est pas une thèse mais une problématique soulevée, frappée d’hérésie…

    Le pédagogisme est un ensemble de techniques éducatives issues du rousseauisme et de l’illusion libertaire qui privilégient une idéalisation de l’enfant. Le pédagogisme en considérant que l’enfant est l’artisan de son propre savoir et le maître d’œuvre de son développement, se place au même niveau que l’enfant et limite tout symbole d’autorité éducative ou culturelle. La double contrainte à laquelle est soumis l’enfant, c’est-à-dire d’être un enfant et d’être considéré comme un adulte à la fois, n’est pas étrangère aux résultats que nous connaissons.

    Le pédagogisme a pour outil principal la méthode interactive, à base de dialogue avec l’enfant, sur un pied d’égalité symbolique en limitant toute autorité normative. Le reste du pédagogisme est tiré du béhaviorisme qui ne considère que l’ensemble stimuli, réponses et comportements, probablement plus adapté à l’étude du nourrisson ou à l’éthologie qu’à la pédagogie. Le pédagogisme est accompagné d’un langage propre et récent qui s’emploie à mettre en circulation des termes empruntés à la sociologie (cohorte, domaines des savoirs, temps social, temps éducatif, public à besoin éducatif particulier) et aux sciences économiques, entre autres dans le registre du management (efficacité, valorisation des savoirs, savoir-faire, compétences, performances, évaluations normatives, personnes ressources…), à la linguistique, souvent par le biais d’une globalisation fonctionnelle des outils grammaticaux (article/déterminant, substantif, adjectif ; article/groupe sujet, groupe complément, etc.) et à la psychologie (pratique de la langue dans sa dimension émotionnelle et sensible qui en souligne l’essence…). Ces mots composés ont des sens bien précis, à la façon des balises, dans ce jargon de spécialistes. Ils interdisent tout écart, frappé d’ailleurs immédiatement d’hérésie.

    Le pédagogisme utilise en même temps l’affectif, l’émotionnel et le formatage, en privilégiant systématiquement le comportement de groupe et la discussion, basée principalement sur l’égo en raison de la prise de parole permanente, où est sollicité l’avis des intéressés lors des travaux en commun, chez les élèves aussi bien que chez les enseignants. L’ensemble est évalué par des matrices de compétences très complexes. Cette méthode peu productive est probablement responsable de la chute du niveau. Ici se trouve le succès du mot formation et la disgrâce de celui d’éducation. Le pédagogisme met l’accent avec démesure sur le progrès technique (dont personne ne songerait à nier l’importance) et la mise à niveau permanente qu’il est supposé requérir. L’essentiel du paradigme est là. En empiétant sur les matières à réflexion, structurantes, il surestime l’informatique avec une emphase inutile puisque la jeune génération maîtrise l’outil informatique par l’utilisation ludique qu’elle en fait, et sans qu’il soit nécessaire d’en rajouter. Beaucoup de travaux se résument maintenant à faire des recherches sur internet ou à élaborer des exposés sous forme de diaporamas. Par les résultats obtenus, tant au niveau scolaire qu’au niveau des incivilités, le pédagogisme est devenu peu à peu synonyme de démission éducative et d’échec, car ses carences ne peuvent échapper à un regard attentif sur le long terme. On peut se demander la raison d’un pareil entêtement et surtout la finalité d’une pareille stratégie scolaire.

    En dehors d’une innovation pédagogique sans cesse renouvelée et demandée, plus proche du marketing et de la mode que d’une quelconque science de la pédagogie, il semblerait que la construction européenne y soit pour quelque chose. Ceci dit, volonté ou pas, le consumérisme de l’Europe, qui est le seul projet de société, nous l’aurait imposé, faute d’avoir avancé un autre idéal. La construction de l’homme européen passe par un abandon des cultures nationales et de leurs idéaux. Le pédagogisme est de ce point de vue un socioconstructivisme. On a privilégié, à n’importe quel prix, un savoir être-ensemble à base de discussion, de marketing, d’innovation et de tourisme scolaire, le tout dissimulé, pour des raisons d’acceptabilité, dans une finalité à visibilité réduite. Cette modification culturelle en profondeur des peuples de l’Europe sera facilitée par l’abandon des savoirs structurants et historiques et de la connaissance que l’on qualifiait autrefois d’encyclopédique. En l’absence (pour longtemps) d’une culture européenne ou d’un idéal européen, la finalité du système pourrait se résumer à la seule consommation. Il faut savoir, à titre d’exemple, que des produits comme Coca-Cola ou McDonald contribuent à la standardisation culturelle, et au savoir vivre-ensemble, et ce, beaucoup plus sûrement que la littérature ou l’histoire, qui pourraient être un frein par la réflexion qu’elles suscitent et la méthodologie qu’elles inculquent.

    L’enfant qui ne se « dépasse » pas, puisque placé au centre du système à la place de la connaissance, et qui ne dépassera pas le couple « désir/satisfaction », parce que non éduqué, fera un excellent consommateur, peu enclin à la réflexion. Ce type de ressortissant ne peut que convenir à un projet de société dont l’ultime raison et transcendance sont la consommation et les économies d’échelle. Voilà les causes, voulues ou pas, qui ont élimé les programmes de français, les programmes d’histoire et bien d’autres encore pour ne pas parler de l’esprit même de l’éducation… Les promoteurs du pédagogisme sont probablement en train de dresser le lit funèbre de l’idéal républicain du citoyen pour le remplacer par un consommateur européen idéal.


    Eric de Trévarez

    par Eric de Trévarez vendredi 25 juillet 2008

    video liée : l'union de la gauche libertaire et du capitalisme financier libéral 


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  • DSK et le FMI veulent s’attaquer à la France…

     

     

    Pourtant friande d’articles sur DSK, la grande presse a passé largement sous silence le rapport que le FMI a publié le 15 juin dernier sur la France.

    Ce rapport résume les constats préliminaires effectués par les représentants du FMI à l’issue de missions qui s’inscrivent dans le cadre des consultations périodiques de suivi de la situation économique.

     

    A la lecture de ce document, si par malheur la France devait être réduite à réclamer l’aide du FMI, le calvaire libéral imposé par Nicolas Sarkozy ne serait qu’un avant-goût de la thérapie de choc imaginée par DSK…


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    Dans son rapport pour la France, le FMI vante la rigueur budgétaire tout en pointant les risques de contraction de la demande et donc de déficits qui vont en découler ! Il se réjouit des coupes sombres envisagées par Nicolas Sarkozy : « La maîtrise des dépenses sociales est cruciale. Les mesures de rigueur, notamment la poursuite de la réduction des effectifs des fonctionnaires (avec le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux)… permettront de maîtriser la hausse des dépenses des administrations publiques ».<o:p></o:p>

    Le FMI indique aussi que « la réforme des retraites et du système de santé doivent constituer la pierre angulaire de la stratégie budgétaire de moyen terme ». Et il donne même des leçons de rigueur à Nicolas Sarkozy en mettant en garde la France contre la tentation redistributive : « il convient toutefois de résister aux pressions qui conduiraient à ne pas corriger les déséquilibres fondamentaux et à s’appuyer démesurément sur des mesures d’accroissement des recettes ». <o:p></o:p>

    Un comble quand on sait que les recettes n’ont cessé de diminuer depuis 10 ans, notamment avec les exonérations de cotisations patronales accordées indistinctement sans conditions à toutes les entreprises : celles dont la santé est florissante et qui délocalisent souvent comme celles qui ont des difficultés sérieuses (plus de 30 milliards d’euros par an, soit environ 20% des cotisations patronales) Sans oublier les 507 niches fiscales « officielles » qui représentent 70,7 milliards €, la cour des comptes estimant, quant à elle, le vrai montant de toutes les niches fiscales réelles à 146 milliards € ! <o:p></o:p>

    Beaucoup plus que le déficit record du système de retraites estimé à 40 milliards € en 2018 !<o:p></o:p>

    Mais le FMI va encore plus loin. Il pointe qu’« en France, le marché du travail et le marché des produits se caractérisent par d’importantes restrictions ». Et il appelle carrément à de nouvelles régressions sociales : « réduire la dualité entre les CDD et les CDI » et poursuite de « la modération du salaire minimum (SMIC) ».<o:p></o:p>

    Un plaidoyer particulièrement indécent quand on sait que le Directeur général du FMI gagne 500 000 dollars nets par an, soit plus de 30 fois le SMIC chaque mois !<o:p></o:p>

    Les jeux d’esquive de DSK <o:p></o:p>

    Outre la Grèce, le FMI est intervenu dans trois pays de l’Europe de l’Est membres de l’UE : la Hongrie en octobre 2008, la Lettonie en décembre 2008, la Roumanie en mars 2009. Il est également intervenu dans deux pays de l’Est non membres de l’UE : l’Ukraine en 2008 et la Serbie en 2009<o:p></o:p>

    Partout, les conséquences sont les mêmes : libéralisation du marché, baisse des dépenses du secteur public, baisse du pouvoir d’achat pour des millions de salariés.<o:p></o:p>

    Le plan de rigueur draconien concocté par le FMI et l’UE pour la Grèce est particulièrement édifiant : <o:p></o:p>

    - Salaires gelés jusqu’en 2014.<o:p></o:p>

    - Primes du 13e et 14e mois (Noël et Pâques) supprimées pour les salaires supérieurs à 3.000 € par mois et plafonnées à 1.000 € pour les salaires inférieurs à 3.000 € par mois, alors que ces primes avaient déjà été réduites de 30% dans le cadre des précédentes mesures annoncées en mars dernier.<o:p></o:p>

    - Baisse des investissements publics de 1,5 milliard €. <o:p></o:p>

    - Taux de TVA, passé en mars de 19 à 21, relevé à 23%. <o:p></o:p>

    - Mise en place d’un nouveau salaire minimum applicable aux jeunes et aux chômeurs de longue durée. <o:p></o:p>

    - Réduction du nombre de départs anticipés à la retraite, avec comme objectif d’interdire ces départs avant 60 ans. <o:p></o:p>

    - Libéralisation des marchés des transports et de l’énergie. <o:p></o:p>

    Cette liste n’étant évidemment pas exhaustive.<o:p></o:p>

    Aujourd’hui, DSK se dit « admiratif de l’extrême rigueur choisie par le gouvernement Papandréou » (Le Monde du 4 mai 2010) dont il est en grande partie, en réalité, l’instigateur. <o:p></o:p>

    Mais, comble de l’hypocrisie, DSK prétend que les mesures d’austérité sont toujours prises par les gouvernements eux-mêmes. Ainsi, dans l’émission « A vous de juger » de France 2 le 20 mai 2010, il affirmait ne pas avoir imposé au gouvernement roumain la baisse de 25 % des salaires des fonctionnaires.<o:p></o:p>

    Selon lui, il aurait dit aux dirigeants roumains : « Si vous avez besoin de faire des économies, vous augmentez les impôts, notamment pour les plus riches. ».
    « Le gouvernement roumain nous a répondu : "Non, c’est nous qui décidons" »<o:p></o:p>

    Mais selon Libération du 8 juin 2010 le gouvernement roumain conteste vivement cette version : « La Roumanie ne dispose pas de suffisamment de riches pour partager avec tous les pauvres », selon le ministre des Finances, Sebastian Vladescu
    qui y voit un calcul politique : « Il veut se présenter à l’élection présidentielle française, il a fait une déclaration proche de la gauche. » <o:p></o:p>

    Le Président Traian Basescu a ajouté avec colère : « Si M. Strauss-Kahn a des doutes, je vais lui transmettre personnellement le papier que le FMI voulait faire appliquer par la Roumanie : une hausse de la TVA de 19 à 24%, une augmentation du taux unique d’imposition de 16 à 20% ainsi qu’une réduction des salaires dans le secteur public de 20% »<o:p></o:p>

    Demain, si DSK confirme son départ à la course présidentielle en 2012, il faudra qu’il s’explique un peu mieux sur son idéologie et son action au sein du FMI. <o:p></o:p>

    Car hier déjà, sous le gouvernement Jospin, il préconisait une baisse du taux supérieur de l’impôt sur le revenu au profit des très hauts revenus. Il défendait également une défiscalisation sans limite des stocks options et voulait accélérer la privatisation du service public. <o:p></o:p>

    La gauche est ainsi clairement prévenue contre l’erreur que constituerait le choix d’un tel candidat face à Nicolas Sarkozy en 2012. Et le PS aura du mal à apparaître crédible comme parti du changement d’autant qu’outre le Directeur du FMI, un autre « socialiste », <st1:personname st="on">Pascal</st1:personname> Lamy, œuvre à l’OMC et ne cessant de prôner un libéralisme qui fait de plus en plus de ravages dans le monde…<o:p></o:p>

    par Albert Ricchi (son site) lundi 19 juillet 2010


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  • L'idée d'impôts européens progresse dans l'UE

    BRUXELLES — L'idée défendue par la Commission européenne d'affecter directement au budget de l'Union une partie des taxes prélevées au niveau national afin de doter l'UE de ressources propres, fait son chemin au Parlement européen, ont indiqué mardi des eurodéputés.

    "L'idée progresse au Parlement, et je pense qu'il y a une majorité là-dessus", a estimé le socialiste français Stéphane Le Foll.

    Le groupe socialiste du Parlement est unanime pour dire que le système actuel de contributions nationales au budget communautaire doit être réformé et pour que ce budget soit alimenté par un pourcentage d'impôts et de taxes collectés au niveau national, selon le Suédois Goran Färm, spécialiste des questions budgétaires.

    Il pourrait s'agir de taxe existantes. Mais au-delà "une partie substantielle" du revenu généré par de nouvelles taxes décidées au niveau européen pourrait être consacrée au budget européen, juge M. Le Foll.

    Le président de la commission budgétaire du Parlement, le conservateur français Alain Lamassoure, plaide lui aussi depuis plusieurs années pour une réforme en ce sens.

    La mesure doit être fiscalement neutre, et ne doit pas revenir à imposer des impôts supplémentaires aux citoyens, estiment les députés. Ce qui reviendrait à un manque à gagner pour les Etats, qui pourrait être compensé par une réduction de leurs contributions au budget européen.

    Ces propositions rejoignent celles du commissaire européen en charge du Budget Janusz Lewandowski.

    Bruxelles entend notamment étudier l'impact de l'affectation d'une taxe carbonne européenne, des revenus générés par la bourse d'échange des quotas d'émission de CO2, ou d'une taxe sur les transactions financières au budget communautaire.

    La présidence belge de l'UE estime aussi que le débat doit avoir lieu.

    L'idée est principalement portée par le ministre belge des Finances Didier Reynders, même si l'intéressé pourrait quitter ses fonctions en cours de présidence lorsque la Belgique aura un nouveau gouvernement.

    D'autres Etats, en ces temps de rigueur budgétaire, sont en revanche sceptiques à l'idée de nouveaux impôts européens ou d'utilisation par l'UE de fonds récoltés au niveau national.


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  • Les Catalans se mobilisent pour la Catalogne

    voir aussi :

    Entretien avec Pierre Hillard du 18 juin 2010

     

    Plus d'un million de personnes ont défilé dans les rues de Barcelone, le 10 juillet, protestant contre l'arrêt du Tribunal constitutionnel qui a coupé court au nouveau statut d'autonomie élargie de la Catalogne. Aux cris de "Independència", les catalans demandent à décider de leur sort en tant que "nation catalane".

    13.07.2010 |  Adrien Chauvin | Courrier international

    José Luis Rodríguez Zapatero, le chef du gouvernement espagnol avait pourtant affirmé au début de son mandat, en 2004, que le "concept de nation est contesté et discutable". La voie d’une nouvelle forme d’autonomie était alors ouverte pour les partis progressites catalans. En 2006, le Parlement régional vote un nouveau statut d’autonomie. S’il avait convaincu la plupart des partis régionaux, il n'a pas séduit les indépendantistes de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), ni la droite qui, pour le contrer, a déposé un recours en inconstitutionnalité devant le Tribunal constitutionnel de Madrid.

    Quatre ans après, le 9 juillet, la haute juridiction a rendu son arrêt sur le statut d’autonomie élargie de la Catalogne, l’Estatut. Les 881 pages émanant du Tribunal ont provoqué une réaction vive et massive, d’autant plus qu’une manifestation pro-catalane était prévue le lendemain dans les rues de Barcelone sous le slogan de "Nous sommes une nation, nous décidons de nous-même". Et c’est précisément le concept de "nation catalane" présente dans le préambule de l’Estatut, que le Tribunal constitutionnel a remis en cause. L’arrêt précise que "la Constitution [de 1978] ne connaît d’autre Nation que l’Espagne", réaffirmant le principe d’unité et d’indissolubilité de la Nation. Si la Catalogne existe, son autonomie reste subordonnée à l’Etat. Outre le concept de nation catalane et de symbolisme identitaire, le Tribunal constitutionnel est revenu sur l’usage véhiculaire de la langue catalane, sur le pouvoir judiciaire… au total il a annulé 14 articles du statut et réinterpreté 27 autres.

    1007LaVanguardia.gifAu lendemain de la publication de l’arrêt, La Vanguardia quotidien de centre droit catalan, titrait Provocation, l’éditorial jugeant la date choisie par le tribunal, la veille de la manifestation, comme un acte de "dédain et de mépris". L’occasion pour le journal de revenir sur les citations de José Montilla, président du gouvernement régional, estimant le rapport du Tribunal constitutionnel comme "une offense à la dignité de la Catalogne". Le leader de Convergence et Union (CiU), parti de centre droit, Artur Mas, parle quant à lui "d’ignorance ou d’authentique mauvaise foi" de la part de la haute juridiction d’Etat.

    El periodico de CatalunyaEl Periódico de Catalunya, au lendemain de la manifestation du samedi titrait "La Catalogne crie Assez !". Ajoutant dans l’éditorial que "la manifestation à Barcelone contre le jugement du Tribunal a été d’une telle ampleur qu’elle fait déjà partie des grandes mobilisations populaires de Catalogne, comme celle de 1977 qui demandait l’autonomie [avait rassemblé 350.000 personnes]". "L’histoire, ajoute l’éditorialiste, retiendra que le 10 juillet 2010, plus d’un million de catalans, d’idéologies différentes, sont sortis dans la rue pour exprimer leur profond malaise face au traitement reçu en tant que nation et pour réclamer une autre forme de relation avec l’Etat".

    Ce qui devait être une marche organisée par Òmnium Cultural, association en défense de l’identité catalane, s’est transformé en protestation massive aux cris de "Independència". Dorénavant, comme le souligne El Periódico dans son édito "Et demain ?". Même s’il ne faut pas attendre de changement radical, précise le quotidien barcelonais, les partis politiques catalans doivent dorénavant "canaliser et administrer cette massive légitimité populaire". Josep Ramoneda, chroniqueur catalan pour El País, ne partage pas cet avis. Selon lui, "la manifestation de 10 juillet peut avoir un rôle déterminant pour le futur immédiat de la Catalogne". "Il s’agit simplement, selon lui, d’engager les partis politiques à trouver une feuille de route appropriée, pour qu’avec des décisions, et sans tourner autour du pot, la Catalogne, puisse arriver à l’autogouvernement qu’on lui refuse".

    La visite de Zapatero à Barcelone le 23 juillet pourrait être un autre moment galvanisateur, sachant que les enjeux actuels sont multiples : sauvetage de l’Estatut, un Estatut bis, ou une transition vers "l’Independència". Quoiqu’il en soit le prochain scrutin régional, prévu en automne, risque de prendre les allures d’un réferendum sur l’indépandance de la Catalogne.


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  • Les magouilles de la Goldman Sachs dans le golfe du Mexique

    Prédictions

     
     
    La télévision chilienne a fait une petite présentation, via Salfate, de quelqu’un des éléments plutôt louches de l’affaire Deepwater Horizon notamment la « liaison vachement dangereuse » avec la goldmanSachs. Bien sur c’est la télévision publique, musique dramatique, show spécifié, mais pas de langue de bois, et c’est déjà un bon début.

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  • Entretien avec Pierre Hillard du 18 juin 2010

    Diviser pour reigner ...comment le NOM s'appuie sur les régionalismes pour faire succomber les Etats Nations

    Pierre Hillard au sujet de l’avancée du nouvel ordre mondial en 2010.


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  • Brezinski s’inquiète de l’éveil politique des masses


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  • De Toronto

     

    manifestant G20 Toronto

     

    Quand je suis arrivé samedi au Queen's Park (la zone désignée de liberté d'expression) pour couvrir la plus grosse manifestation prévue dans le cadre du G20 de Toronto, j'ai dû constater que cette dernière avait été organisée par des groupes complices de l'élite dirigeante. Des groupes comme Greenpeace (la plus grosse délégation présente), Oxfam, Amnistie Internationale ou le Conseil des Canadiens avaient le plein contrôle de cette manifestation qui aurait dûe  être une marche du peuple contre la création d'un nouvel ordre mondial au bénéfice de quelques familles puissantes comme les Rockefeller et les Rothschild.

    Évidemment, il n'en était rien.

    On a plutôt vu Greenpeace et d'autres demander à l'élite de donner des milliards au Fond monétaire international et à la Banque mondiale pour combattre les changements climatiques.

    Pourtant, les Rockefeller et les Rothschild seront les premières familles à bénéficier d'une économie verte et d'une taxation du carbone.

    Pourquoi? Parce que la crise des changements climatiques est une invention tordue de ces familles qui ont acheté le mouvement environnementaliste depuis longtemps.

    C'est une fausse crise, croient-ils, qui leur permettront finalement de faire accepter un nouvel ordre mondial à la population mondiale.

    Alors pourquoi les manifestants sont-ils venus protester quand il est évident que l'élite cherche à implanter ces politiques climatiques?

    C'est parce que cette manifestation était tout simplement une opération de propagande subtile et efficace. En faisant ainsi, on canalise la colère du peuple vers des enjeux qui sont au calendrier de l'élite.

    Il fallait être là pour voir que la plus grande "vedette" de cette manifestation était le directeur international de Greenpeace, une organisation que Richard Desjardins a qualifié avec justesse de "Wal-Mart écologique".

    Il fallait aussi entendre le Conseil des Canadiens demander au G20 de transférer tous ses pouvoirs décisionnels aux Nations-Unies, encore là une institution créée par ces familles puissantes qui sert en ce moment de plateforme de travail pour la création d'un gouvernement mondial. Les voeux du Conseil des Canadiens seront entendus car c'est bien là, encore!, l'intention de cette élite de banquiers impitoyables. L'ONU, le FMI et la Banque mondiale seront des organes de l'éventuel nouvel ordre mondial.

    Un autre délégation importante était Amnistie Internationale qui protestait pour que l'élite sauve les femmes et les mères du monde entier en donnant un tas d'argent à la Banque mondiale pour qu'elle fasse du planning familial à travers le monde. Pour ceux qui s'y connaissent, le planning familial devrait plutôt s'appeler contrôle des populations, c'est-à-dire l'adoption de politiques répressives comme celle de l'enfant unique qu'on retrouve en Chine et qui fonctionne sur le principe de réduction de la population. Bref, les organes du nouvel ordre mondial décideront qui aura des enfants et combien ils en auront. Encore là, ce ne sont pas des idées qui viennent du peuple, mais sortent directement des "think tanks" de l'élite mondialiste.

    Vous ajoutez à ça ceux qui brandissaient des bannières communistes avec des portraits de Mao, un des plus grands meurtriers qui ait jamais vécu, et vous avez une idée du portrait de cette manifestation.

     

    provocation au G20

    Au G20 de Toronto, la provocation : les drapeaux de ... Mao et les incendies.

     

    Bien sûr, la vaste majorité des citoyens qui militent pour Greenpeace ou Amnistie Internationale sont de bonne foi et espèrent changer les choses, mais ils ont malheureusement été pris en otage par ces groupes qui, eux, sont de mauvaise foi.

    J'ai réussi à dénicher quelques individus qui connaissaient les véritables enjeux du G20 de Toronto, mais ils étaient submergés par un méli-mélo incongru de revendications contradictoires. On aurait jamais pu entendre leurs voix ce jour-là.

    Finalement, pour justifier la brutalité policière et les arrestations de manifestants pacifistes, le Black Block est venu foutre le bordel, s'est sauvé en courant puis a disparu dans la brume.

    Dès que ce groupe d'agents perturbateurs - de mèche avec la police - a quitté les lieux, les policiers se sont rués sur le reste des manifestants et ont procédé à plus de 400 arrestations injustifiées. Le Black Block a mis feu à trois voitures de police sans qu'un seul officier n'intervienne. Ils sont sans aucun doute les plus privilégiés des manifestants car la police ne les touche jamais.

     

    répression au G20

    Dernier acte : après les provocations, la répression policière

     

    À vous de faire vos conclusions.


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  • Comment la France se dissout dans l’ordre mondialiste

    Article placé le 30 juin 2010, par Mecanopolis

    Pour la majorité des Français, la suppression de la « garden party » du 14 juillet à l’Élysée et dans les préfectures des départements est accueillie comme une mesure d’économie d’un État subitement devenu exemplaire. En réalité, alors que le président Sarkozy s’apprête à modifier la Constitution pour que le budget de l’Etat soit subordonné au « triumvirat » (1) – BCE, Eurogroupe et Commission européenne -  elle est en fait un pas de plus, hautement symbolique, vers l’abandon de la souveraineté de la France au bénéfice d’une Europe inféodée à l’ordre mondialiste promulgué par Washington.

    sarkozy

    Malgré les désaccords de façade, Nicolas Sarkozy est, avec Angela Merkel, à l’avant garde du « Pôle Carolingien » d’une union fédérale de la France et de l’Allemagne devant constituer, ensemble, l’armature intérieure d’une Europe inféodée à l’ordre mondialiste.

    Ainsi, la troisième phase de la crise économique qui va frapper dans les semaines a venir (2) n’aura d’autre but que de mettre à genoux les pays de l’Union européenne sous la dictature d’un gouvernement économique, non plus des 16 pays de la zone euro comme il était annoncé ces derniers mois, mais des 27 pays membres.

    Pire encore, nous verrons très prochainement comment le pouvoir totalitaire de Bruxelles projette d’utiliser la chute sans fin de l’euro et la crise des États pour faire adhérer à l’Union européenne la Turquie et Israël, de sorte à éloigner encore un peu plus l’Europe de la Russie, afin que la constitution d’une Grande Europe continentale indépendante et forte, susceptible de concurrencer les États-Unis – mais ainsi rendue impossible – ne voie jamais le jour.

    Car c’est bien de cela dont il s’agit pour les États-Unis, depuis qu’ils ont pris conscience qu’une Europe forte et indépendante serait en mesure de les dépasser dans tous les domaines de la puissance, notamment économique, et dont les stratèges ont tout fait pour prévenir le moindre réveil, tuer dans l’œuf la moindre velléité d’autonomie, au cas où quelques dirigeants lucides auraient décidé de mettre sur pied une Grande Europe continentale, réconciliant ses « deux poumons », orthodoxe et occidental.

    Mais nous ne pouvons, sur ce sujet comme tant d’autres, jouer maintenant les innocents, puisque, depuis au moins une décennie, les tenants de l’ordre mondial ont publiquement affichés leurs plans. Ici comme ailleurs, nous ne somme victimes que de notre inertie.

    Le ministre des Affaires étrangères Joshka Fischer avait, en quelque sorte, ouvert le bal, lors de son discours à l’Université de Humboldt, le 12 mai 2000, relayé quelques jours après par son prédécesseur dans le quotidien collaborationniste Le Figaro : « L’intention de Joshka Fischer est maintenant de renforcer l’Union européenne dans la perspective de son élargissement. Il s’agit d’en faire un acteur efficace du nouvel ordre mondial » (3). Puis encore, comme pour enfoncer le clou, Wolfghang Schäuble, ex patron de la CDU, dans Le Monde du 22 mai de la même année : « Au monde bipolaire de la guerre froide s’est substitué un monde multipolaire. Les États-Unis, la Russie, la Chine et, à quelques distances, le Japon, y ont déjà pris place. L’Inde va entrer dans le club. Il ne faut pas que l’Europe soit en reste. A ses débuts, le nouveau gouvernement allemand avait laissé un peu en friche le terrain de la politique étrangère. Ce plan Fisher lui restitue un visage européen sur l’arrière plan de la mondialisation. ».

    La doctrine stratégique « globale » des États-Unis a été élaborée une vingtaine d’années auparavant. Il est clairement énoncé dans le nouveau concept étasunien de « stratégie nationale de sécurité », dont le contenu fut révélé dans un article du New York Times du 8 mars 1992, qui mentionnait pour la première fois le Defense Planning Guidance du Pentagone, élaboré en liaison avec le Conseil national de la sécurité (NSA), plus haute instance américaine de sécurité et de politique internationale. On y apprend que les États-Unis doivent « tout faire pour dissuader d’éventuels rivaux, parmi les pays avancés et industrialisés, de défier notre domination, ne serais-ce d’aspirer à un rôle plus grand à l’échelle mondiale ou régionale (…) La mission des États-unis sera de s’assurer qu’il ne soit permis a aucune puissance rivale d’émerger en Europe occidentale, en Asie ou sur le territoire de la CEI ». En bref, il s’agit ni plus ni moins d’empêcher par n’importe quels moyens l’Europe et le Japon, « alliés » relativement dociles, ainsi que la Russie affaiblie, mais encore redoutable, de relever la tête et de porter, un jour, ombrage au nouvel ordre mondial politique et économique imposé par Washington.

    Ce document rend inutile tout commentaire, car il éclaire par lui même les intentions étasuniennes, et nous renseigne en même temps sur la tâche que nous devons absolument accomplir si nous avons un tant soit peu l’intention de mettre en échec le plan mondialiste, et même, pendant qu’il en est encore temps, de l’abattre comme un chien galeux.

    La catastrophe qui frappera le monde dans les toutes prochaines semaines sera également, pour le front clandestin qui ne cesse de s’étendre, l’ultime occasion de renverser l’actuel espace politique européen.

    Pris comme n’importe qui à l’intérieur d’une réalité aussi mouvante que violemment destructrice, nous nous gardons d’oublier ce fait d’expérience que l’action de quelques individus, ou de groupes humains très restreints, peut, avec un peu de chance, de rigueur, de volonté, avoir des conséquences incalculables.

    Loïc Devaussac


    Nouveau sur le blogrunner : collectionne les photos de ton futur Président


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  • un nouveau système de réserve monétaire mondial

    Un rapport présenté mardi à New York par l’ONU, lors d’une séance spéciale, appelle à établir un nouveau système de réserve monétaire mondial et préconise l’abandon du dollar, jugé trop instable, comme monnaie de référence.

    L’édition 2010 de « l’Etude de la situation économique et spéciale dans le monde » de l’ONU, intitulée « De nouveaux outils pour le développement » préconise l’abandon du dollar comme monnaie de référence. « Une réserve de valeurs stable est une condition nécessaire pour une monnaie de réserve », ce qui n’est effectivement plus le cas du dollar, aujourd’hui largement surévalué.

    Le rapport propose la mise en place d’un nouveau système mondial de réserve qui « ne devrait plus être basé sur une ou plusieurs monnaies nationales, mais plutôt par la création d’une devise internationale – sur le modèle des DTS – afin de créer un environnement plus stable pour le système financier mondial ».

    Le DTS, droits de tirages spéciaux (en anglais SDR, Special Drawing Rights) est une unité de compte propre au FMI, qui représente une créance sur les monnaies des pays membres, et dont la valeur représente la somme des 4 monnaies de référence, le dollar l’euro, la livre et le yen.

    Selon une dépêche de Reuters, plusieurs responsables européens, présent lors de cette séance, ont indiqués que ce sont les marchés et non les politiques qui devront définir quelles monnaies nationales peuvent servir de référence pour la création de cette devise internationale.

    Ce rapport de l’ONU va dans le sens de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, qui, lors d’une conférence donnée à Zurich au début du mois de mai dernier, a appelé à la création d’une monnaie mondiale. M. Strauss-Kahn avait alors indiqué que « la crise est une opportunité pour pousser la création d’une monnaie mondiale et d’une banque centrale mondiale ».

    En avril 2009, le Washington Post avait rapporté l’existence de plans pour transformer le FMI en « une véritable ONU de l’économie mondiale » en lui accordant « une vaste autorité élargie pour agir comme banquier mondial pour les gouvernements riches et pauvres ».

    Comme nous l’indiquions dans notre article du 21 mai dernier, la chute incessante de la devise européenne, qui se retrouvera bientôt a parité avec le dollar, et la crise des États semblent être de nature à précipiter les plans mondialistes en vue de la création d’une monnaie mondiale.

    Mecanopolis


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  • Le multiculturalisme : nouvel horizon moral

    Gommer les différences culturelles, faire l'apologie du métissage (ce qui est différent de "l'acceptation" du métissage qui elle est tout à fait naturelle) tels sont les buts du NOM.

    video liée pour les "élites" : Métissage à la carte

    statistiques "populaires"


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  • Processus d’implosion

    Regis Mex analyse d’une façon lucide le processus d’implosion belge. Ecoutons-le : « En ces temps de crise, écrit que ce soit d’un point de vue géopolitique, financier ou social, il est un petit pays européen dont on omet sans doute à tort de parler : la Belgique. En effet, cette dernière n’échappe pas aux conséquences de l’avancée des mesures visant à concrétiser un gouvernement mondial, ce qui ne peut être autrement, puisque la capitale belge, Bruxelles, est également la capitale de l’Europe. (...) Bien que cette cohabitation ait déjà connu plusieurs heurts, les choses ont pris de l’ampleur depuis trois ans, période pendant laquelle le peuple belge a assisté à une augmentation du nationalisme flamand et à la radicalisation du discours séparatiste. (...) » Dans son livre La marche irrésistible du Nouvel Ordre Mondial, Pierre Hillard nous disait ceci, en 2007 : « Parler de l’éclatement de la Belgique est une vieille Arlésienne depuis la fondation de ce pays en 1831, en particulier avec la reconnaissance de son indépendance et de sa neutralité lors de la Conférence de Londres(...) »(8)

    « Le véritable coup de semonce a été lancé à la fin de l’année 2005 avec la signature d’un manifeste de 250 pages intitulé Pour une Flandre indépendante en Europe. C’est sous l’égide d’une cinquantaine d’hommes d’affaires, de journalistes et de professeurs d’université flamands, dit « groupe de Warande », qu’un document a vu le jour. Rappelant le retard économique de la Wallonie et le coût financier pour la Flandre, ce texte affirme : Á l’intérieur de la Belgique, la Flandre a évolué d’une région pauvre, sous-développée, vers une communauté à part entière avec sa propre langue, sa propre culture, un niveau de vie relativement élevé et ses propres caractéristiques et objectifs économiques et sociaux. (...) Ce texte rappelle le coût économique de la Wallonie sur le bon fonctionnement de la Flandre. (...) Cette disparité économique entre ces deux blocs entraîne des tensions croissantes entre Flamands et Wallons. Cette tension est rehaussée par l’édification de l’Union européenne, ce qui n’arrange pas les choses. Comme le souligne avec beaucoup de justesse un des membres du « groupe de Warande », Rémi Vermeiren : « Vu le nombre croissant de compétences européennes d’une part, et de compétences régionales d’autre part, il ne reste en fin de compte plus tant que ça de la Belgique. » Ces propos sont en fait valables pour l’ensemble des pays de l’Union européenne. En effet, nous assistons à l’édification d’un État européen parallèlement à la délégation de pouvoirs politiques, financiers, administratifs etc. aux régions, ces dernières traitant de plus en plus avec l’autorité supranationale de Bruxelles. Entre ces deux pôles, l’État national est pris dans un véritable étau. Vidé de sa substance, l’État belge n’est plus en mesure de freiner l’implosion du pays dont les oppositions culturelles accélèrent les envies d’indépendance des Flamands.(8)

    « (...) Face à la partition programmée de la Belgique, de nombreux Wallons tournent leur regard vers la France. (...) En effet, si la France accepte d’intégrer avec son accord la Wallonie au corps national, nous risquerions d’ouvrir une véritable boîte de Pandore. (...)Si la France accepte d’intégrer la Wallonie ; les Basques, les Catalans d’Espagne pour ne citer qu’eux, ne manqueraient pas d’exiger d’intégrer leurs frères de sang français au sein d’une même entité territoriale(...) Il est concevable aussi qu’une Flandre indépendante se rattache aux Pays-Bas formant ainsi une vaste entité néerlandophone. (...) Nous avons donc là un bel exemple parmi d’autres des services que peut rendre cette crise aux processus de mondialisme et d’unification européenne, qui, si elle peut se faire, ne le pourra que sur les décombres des nations. ».(8)

    La Belgique est un laboratoire ! Tout ce qu’il s’y passe n’est pas anodin et est effectivement à mettre en lien avec le projet d’un « nouvel ordre mondial » (NOM) qui est dans son étape « assassinat des Etats-nations ». Cette crise programmée va générer un chaos réorganisateur comme le disait Condoleezza Rice, (Ordo Ab Chaos). Ce qui se passe en Belgique semble être une « expérience de masse » qui ne doit pas nous être indifférente. A qui le tour ? Pour que rien ne s’oppose au néolibéralisme qui n’a rien à faire des Etats-nations faibles, s’intéressant surtout aux consommateurs, les Etats doivent disparaître au profit d’entités plus « flexibles » . L’Occident a adoubé sans coup férir la partition de la Yougoslavie, puis de l’Irak, et encourage l’atomisation d’autres puissances au nom, en théorie de la liberté des peuples, mais en fait de l’accessibiltié d’une façon facile et rapide aux richesses de ces Etats ( Kurdes, Darfour...) Les pays comme l’Espagne, la France ont , juste , retour des choses, aussi du mouron à se faire au nom de la liberté des peuples....


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  • Pourquoi Bill Gates, Monsanto et Rockefeller ont-ils peur de l’avenir ?

    Bill Gates, Monsanto et la Fondation Rockefeller sont entrain de construire un “coffre-fort anti-apocalypse” au Pôle Nord.

    Quand Bill Gates décide, par le biais de la Fondation Gates, d’investir environ 30 millions de dollars dans un projet, cela mérite qu’on s’y intéresse, non ? Et en ce moment, aucun projet n’est plus intéressant que celui qui est entrain d’être construit dans un endroit reculé du monde, l’archipel norvégien de Svalbard.

    Bill Gates, en association avec la société Monsanto, la Fondation Rockefeller, la fondation Syngenta ainsi que le gouvernement norvégien, investit des millions dans la construction d’une banque des sémences, sous une montagne de l’île de Spitzberg, un ilot de la Mer de Barents, à environ 1 000 Km du Pole Nord.

    Le nom de code officiel du projet est “Svalbard Global Seed Vault“, mais entre eux les partenaires l’appellent “le coffre fort de l’apocalypse” (doomsday vault) Si on en croit le communique de presse officiel, il s’agit d’une grotte artificielle, creusée sous une montagne à proximité du hameau de Longyearbyen, fermée par des doubles portes anti-explosions, équipées de systèmes d’alarme, de sas-anticontamination et aux parois renforcées par du béton armé d’un mètre d’épaisseur.

    Il est prévu d’y stocker jusqu’à trois millions de variétés de semences provenant du monde entier afin de “garantir la préservation de la diversité des produits agricoles pour le futur“. Les semences seront spécialement emballées pour prévenir la formation de givre. Il n’y aura pas de personnel présent en permanence mais la relative difficulté d’accès du coffre-fort facilitera la surveillance du site à distance.

    Je suis certain que vous n’avez pas prêté attention à la petite phrase, tout obnubilé que vous êtes par les détails techniques de ce communiqué. Le document dit, afin de garantir la préservation de la diversité des produits agricoles pour le futur. ‘

    Quelle vision du futur ont les sponsors de ce projet pour qu’ils envisagent une menace globale sur la disponibilité des semences agricoles ? Ces semences sont déjà protégées, en plusieurs exemplaires, dans les différentes banques de semence qui existent à travers le monde.

    Chaque fois que Bill Gates, la Rockefeller Foundation, Monsanto et Syngenta s’associent dans un projet commun, cela vaut le coup de creuser la question un peu plus profondément que les rochers du Spitzberg. Et quand on prend la peine de le faire, on trouve généralement des choses fascinantes.

    Pour commencer, il y a la liste des gens qui participent financièrement à la création de cette “banque de semences en cas d’apocalypse” : outre le gouvernement norvégien, il y a la Bill & Melinda Gates Foundation ; le géant de l’agriculture industrielle DuPont/Pioneer Hi-Bred, le plus grand détenteur au monde de brevets agricoles pour des semences OGM et les produits agrochimiques qui les accompagnent ; Syngenta, la multinationale basée en Suisse et qui est spécialisée dans les OGM et les semences agroindustrielles, la Rockefeller Foundation, la fondation privée qui est à l’origine de la “révolution génétique”, ayant investi plus de 100 millions de dollars ces 30 dernières années dans la recherche génétique.

    Enfin il y a CGIAR, le réseau mondial crée par la Fondation Rockefeller pour promouvoir son idéal de pureté génétique à travers la modification des pratiques agricoles à travers le monde. (. . .)

    Généreusement financé par la Fondation Rockefeller et des bourses d’études et de recherches de la Fondation Ford, l’association CGIAR veille à ce que des chercheurs en agronomie et des personnes d’influence du secteur agricole dans les pays du Tiers-Monde soient invités à venir étudier aux Etats-Unis où ils apprennent les concepts de l’agriculture industrielle et de la production intensive, avant de les appliquer chez eux. La CGIAR a ainsi réussi à créer un précieux réseau d’amis et de personnes inféodées à travers le monde, qui sont autant de portes d’entrée et d’agents d’influence pour les entreprises agroindustrielles US dans les pays en voie de développement. Le principal facteur promu par le CGIAR est celui de la “révolution génétique”, supposée résoudre tous les problèmes des pays en voie de développement.

    Tout cela étant bien évidemment habillé d’un discours scientiste, positiviste et glorifiant le marché et la libre entreprise comme unique avenir pour une agriculture globalisée, fournisseuse de “cash crops” plutôt que d’aliments pour la population locale. . .

    La même Rockefeller Foundation avait crée de toutes pièces la Révolution Verte, suite à un voyage d’étude au Mexique, en 1946, organisé par Nelson Rockefeller et l’ancien secrétaire à l’agriculture lors du New Deal Henry Wallace, fondateur de la multinationale semencière “Pioneer Hi-Bred Seed Company”.

    La “Revolution Verte” avait été vendue à l’opinion publique comme “la” solution pour résoudre les problèmes de famine dans le monde… à commencer par les pays “test” comme le Mexique, l’Inde et autres. Rockefeller ne laissait rien au hasard et n’achetait pas seulement la presse pour chanter les louanges de sa “Révolution”. Il avait également spécifiquement ciblé les “experts” travaillant pour les éditeurs scolaires, leur versant des “bourses” afin d’influencer leur plume. Des génération d’écoliers (NdL&I : dont moi) ont ainsi lu dans leurs manuels de géographie des articles à la gloire de la Révolution Verte (. . .)

    En réalité, comme l’ont démontré les analyses économique et politiques réalisées 20 ans plus tard, la “Révolution Verte” était en fait une brillante opération marketing afin de développer une activité mondiale d’agrobusiness qui permettrait ensuite à la Rockefeller de détenir une position de monopole dans le domaine agricole… exactement comme le grand-père Rockefeller l’avait fait dans l’industrie pétrolière US cinquante ans auparavant.

    Il n’est donc pas surprenant de voir la Rockefeller se soucier de son fonds de commerce agricole et de chercher à préserver dans les glaces de l’arctique les semences qu’elle vendra très cher aux agriculteurs du monde quand la catastrophe climatique aura éradiqué l’agriculture paysanne.

    Comme le dit Kissinger,, Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez le pays, mais si vous contrôlez les semences, vous contrôlez l’alimentation. Et celui qui contrôle l’alimentation tient la population en son pouvoir“.


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  •  Flore Vasseur est "conspirationniste" selon Colombani

    Flore Vasseur est l’invitée de Jean-Marie Colombani pour parler de son roman Comment j’ai liquidé le Siècle. La romancière évoque le Groupe Bilderberg dans son livre. Colombani lui raconte ce qu’il se passe réellement dans ce genre de réunion (comme jadis la Trilatérale, dit-il) : des discussions rien que de très banales, pas de quoi alimenter les théories du complot... A la romancière qui semble doter d’un pouvoir certain ces organisations, le journaliste lance "Vous êtes un peu conspirationniste..."

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  • La fierté nationale, apanage du footix ?

    « Cocorico, Gaulois ! Sortez vos drapeaux révolutionnaires, entonnez La Marseillaise, exhibez votre fierté nationale, votre identité charnelle,... vous avez un mois pour consommer Bleu-Blanc-Rouge. Top chrono ! C’est la Coupe du Monde. »

    Pourtant, cette fameuse Coupe du Monde devrait être abhorrée, exécrée par tous les curés du politiquement correct ; elle est une discordance névralgique eu égard à la sacro-sainte Religion des Droits de l’Homme. En effet, selon celle-ci, il n’y a plus de races, même si l’on doit promouvoir le métissage -des races of course, et plus de Nations, d’enracinement charnel à une terre et une identité, mais seulement des Hommes, tous libres et égaux en droit, uniquement.

    Alors, promouvoir des jeux mondiaux où des centaines de millions de supporters exaltent leur identité nationale semble être une hérésie pour tout promoteur sérieux, s’il en est, des boniments droits-de-l’hommiste ; pire que Jean-Marie Le Pen et son défilé du 1er mai, composé de quelques milliers de nationalistes, la Coupe du Monde et le nationalisme footballistique servi matin, midi et soir avec objurgation de choisir son camp. Car il est en effet paradoxal a priori que l’élite droit-de-l’hommiste, et un organe supranational comme l’UEFA (qui promeut, comme tous les organismes cosmopolites et in fine colonialistes, les pâquerettes, les câlins et les bisous !), portent au pinacle une compétition avec comme ressort essentiel les identités nationales ; celles-ci ayant vocation à être intégralement annihilées par le dynamiteur mondialiste. Et c’est ainsi que Jacques Attali, théoricien jusqu’au-boutiste de la pensée dominante, désire, conformément à la Religion des Droits de l’Homme, une finale Adidas-Nike (projet déjà réalisé de facto), un arbitrage robotique, et le nec plus ultra : le transhumain, voire l’inhumain, le robot (et ça existe déjà selon ce bonimenteur notoire). Dès lors, on l’aura compris, c’est le Marché qui, comme dans la plupart des antinomies patentes de la doxa, dissipe la contradiction idéelle. C’est en effet au nom du marché qu’on impose aux Gaulois le chauvinisme footballistique, alors qu’en dehors du monde de la marchandise le discours est tout autre ; le nationalisme devient la guerre et le fascisme. Et au foot, pas de faux-semblant : la manière, on s’en fout !... choisis ton camp camarade et c’est tout ! Avec la main, le nez, le derche, qu’importe !... du moment que le ballon pénètre la cage qui rend fou tout le monde, du moment que les filets tremblent et que la victoire est là, Gaulois est fier et doit l’afficher ! En somme, dès que le Marché peut bénéficier* d’une identité, même singée (car la simagrée et la pâle copie sont nécessaires à tout charlatanisme), il l’utilise jusqu’au dernier sou, et pas question d’en perdre une miette et de lui permettre de s’exprimer consciemment et réellement (car l’identité est utile au Marché mais dangereuse - si exprimée pleinement). En fait, les curés du politiquement correct ne font qu’organiser la curée, le racket en règle des couches moyennes, des États-Unis à la France.

    Ainsi, le discours tenu aux « français moyens » est à quelques digressions près celui-ci : « à l’apéro et au barbecue, et ta gueule Gaulois ! Consomme pendant un mois Bleu-Blanc-Rouge, en attendant la Coupe d’Europe,... et pendant ce temps consomme aux couleurs de ta ville footballistique. Bats-toi au nom de l’attachement territorial : Rennes Vs Nantes, PSG Vs OM, OL Vs ASSE... Le but c’est que tu consommes de la couleur, que tu fasses trembler les filets toi aussi, mais ceux de l’industrie asiatique et des Firmes Trans-Nationales états-uniennes. Du bleu, du blanc et même du rouge, mais surtout pas du national, comme le voulaient les Cocos d’avant le Buffet internationaliste. Chauvin au foot, donc consommateur de produits à ta couleur, mais surtout pas nationaliste sur d’autres terrains. Hors-jeu, sifflerait l’OMC ! Pas un kopek au nom de la Patrie ; ne cède pas à la tentation nationaliste, Gaulois ! Sale petit égoïste sur pattes ! Bouffe, engoinfre-toi, tant que tu peux et jusqu’à la mort à crédit, mais surtout ne pense pas à ta petite routine de néo-ouvrier occidental du XXIème siècle, petit prolo embourgeoisé !... »

    Et si ça ne suffit pas, ce n’est pas Goebbels qu’on lui envoie au Gaulois, mais Bernays (neveu de Sigmund Freud, théoricien de la propagande marchande, des « relations publiques ») ; plus insidieux et plus efficace ! Dès qu’on bute sur un écueil, on louvoie au moyen de « l’ingénierie du consentement ». Pour la Coupe du Monde, on ne se prive pas de manipuler le peuple ; l’opinion, la masse, c’est-à-dire la clientèle ; on allie l’ancestral proverbe romain « panem et circenses » à l’illustre technique publicitaire « un cul-un produit »(cf « Les torches de la liberté »). Et en Occident ça fonctionne constamment !... plutôt servile par ces temps de rigueur le Gaulois. À voir par exemple cette pub d’Axe (http://buzzh.fr/wp-content/uploads/2010/05/Axe-Effect-coupe-du-monde-2010-1.jpg) ou encore la mise en scène obscène de Pepsi, où là, on a gommé les maillots nationaux pour parer les people (car jouer au foot fait rentrer moins de biff dans la cagnotte que de gigoter du cul devant une caméra) du maillot de l’équipe Pepsi (http://www.youtube.com/watch?v=O-XZk0yxCzc&feature=player_embedded).

    Oh Africa !... Le colonialisme marchand à l’anglo-saxonne te spolie plus profondément que le colonialisme de gauche de Ferry ou Hugo. Le Maréchal Lyautey vomirait sûrement ces nouveaux colons de la Ferme Célébrité à l’expansionnisme économique des Firmes Trans-Nationales, tout ça sur un fond d’arc-en-ciel en berne.

    En espérant un autre coup de boule, contre le mondialisme cette fois ; longue vie au Nationalisme !

    ** 10% de la population française majeure prête à dépenser de l’argent dans les paris, 350 000 euros les trente secondes de publicité avant la remise du trophée, les primes des joueurs de l’Équipe de France en cas de victoire 390 000 euros (la rigueur oui mais pas pour tout le monde !), 120 millions d’euros pour l’exclusivité télévisuelle en France, le montant total des ventes de détail pourrait atteindre 1,6 milliard d’euros si les Bleus arrivent jusqu’à la finale etc.

    Maxime Gergo


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  • Alex Jones et Mark Anderson - Bilderberg 2010 (Espagne).

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    En résumé: - beaucoup d'absents, qui ont peur d'être vus au Bilderberg , présence de Bill Gates pour la taxe carbone. Prix du carburant va baisser puis remonter en novembre. Feu vert pour attaquer l'Iran.




     


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  • Le vieux coup du mec de gauche qui ne l’est pas

     

         

             

    Il est des incontournables dans la lutte du capitalisme et de ses sbires pour tout corrompre, l’utilisation d’un « idiot utile » comme aurait dit l’autre, ou plus précisément d’un traitre, en fait partie.

    Aujourd’hui, c’est Dominique Strauss Kahn qui est dans ce rôle. Bonhomme, aimant l’argent, dirigeant du Fonds Mondial d’Investissement Capitaliste Contre les Peuples, pardon le Fond Monétaire International (FMI), autrement dit de l’usine à imposer le libéralisme économique le plus crasse, il est aujourd’hui proposé par les médias (félons et couards) et la droite (dans sa grande majorité) comme le « candidat naturel de la gauche ».

    Soyons clair : vous semble-t-il possible d’être à la fois à la tête du FMI, d’imposer des plans indignes, assassins et anti pauvres dans tous les pays, d’asphyxier la Grèce et l’Europe, de préserver les riches au-delà de l’entendement, d’aimer le marché au point d’en faire l’alpha et l’oméga de tout, de toucher un salaire de plusieurs millions d’euros pour cela, d’aimer l’argent et le clinquant, et malgré tout cela, d’être de gauche ?

    C’est juste une aberration ! Mais, trop heureux de nous asservir aux marchés, les amis de DSK (sont petit nom officiel) sont là à nous affirmer la main sur le cœur que ce « grand homme » est l’incontournable de la gauche « moderne et pragmatique ». Autrement dit, l’homme providentiel des marchés et des oligarques ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit !

    Seulement voilà, l’armada des « penseurs faussement de gauche sauf selon eux même » est de sortie. D’Olivennes en passant par BHL, sans oublier l’inénarrable Joffrin, tous nous rabâchent les oreilles de la « gauche moderne en phase avec le monde », de DSK « comme homme d’expérience qui saura relever la France », et j’en passe ! Mais que sont ces « penseurs » et « éditorialistes » si ce n’est des experts dans l’art de diriger les foules vers leurs bourreaux ? Depuis des années, ces gentils petits soldats du « social libéralisme » distillent leur poison dans l’esprit des peuples, au nom de la gauche, alors qu’ils ne sont là que pour continuer à frayer dans le bain des oligarques amis et profiter des largesses des « amis nombreux de la pensée de gauche pas trop méchante ».

    Non DSK n’est pas un homme de gauche. C’est un leurre, une arme dans cette guerre des oligarques contre les peuples, des classes dominantes sur les autres. Ne nous laissons pas berner. Et interrogeons nous aussi sur les positions des « partis » et « hommes / femmes » politiques se réclamant de la gauche. Le PS, Europe Ecologie, Daniel Cohn Bendit, Martine Aubry, Eva Joly, Michel Rocard, etc… Lisons leurs déclarations, programmes, livres, intentions. Et là aussi ne soyons pas dupes… Et dénonçons, frappons, refusons…

    Le peuple ne peut faire confiance aveuglément, mais il est coupable quand il vote contre lui-même au nom d’un idéal dévoyé. Ne l’oublions jamais !

    par Fab (son site) mardi 8 juin 2010


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  • Chemtrails au JT espagnol

     


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  • Espagne: le groupe de Bilderberg réuni

    AFP
    04/06/2010 |

    Le chef du gouvernement socialiste espagnol José Luis Rodriguez Zapatero devait intervenir aujourd'hui devant de hauts responsables des milieux économiques et politiques réunis à Sitges (nord-est) dans le cadre du groupe de Bilderberg. 

    M. Zapatero "parlera de la crise que traverse le monde actuellement et des moyens d'affronter les défis auxquels doivent faire face toutes les économies mondiales", a déclaré la vice-présidente du gouvernement Maria Teresa Fernandez de la Vega à l'issue du conseil des ministres.

    Le groupe de Bilderberg est un rassemblement informel de personnalités politiques, économiques ou encore du monde des médias, dont les débats organisés chaque année en un lieu différent sont tenus secrets.

    "Cette année la réunion se tient en Espagne, précisement à Sitges, et le club a invité le chef du gouvernement parce que c'est la tradition que le chef du gouvernement du pays où se tient la réunion s'addresse aux participants", a déclaré Mme de la Vega.

     

    les Bilderberg se cachent derrière la politique publique


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