Voici un récapitulatif concentré de quelques informations collationnées sur la pénurie alimentaire à venir, qui pourrait être à CT, l’élément déclencheur d’une phase de très forte inflation. Cette pénurie pourrait générer une famine mondiale, source de violents troubles sociaux.
Menthalo
7 août 2009
Le blé est la céréale la plus consommée par l’homme.
Il y a deux types de blé:
le blé dur, dont la teneur en protéine est plus forte (minimum 12%), est un des aliments de base du Bassin méditerranéen. Il sert à faire des pâtes alimentaires, de la semoule, le couscous (Afrique du Nord), le boulgour (Proche Orient) et certains pains non levés en Afrique. Ce blé n’a pas besoin de mouture fine. Celle-ci s’arrête au stade de la semoule, ce qui permet la cuisson de pâtes (notamment) qui ne se transforment pas en bouillie pâteuse ou collante.
La zone méditerranéenne consomme les 2/3 de la production mondiale et importe la moitié de ses besoins. L’Amérique du Nord et Centrale concentre 72% de l’exportation.
le blé tendre est plus cultivé dans les hautes latitudes (Canada, Ukraine, France,..). 58% de sa production est destinée à l’alimentation humaine. C’est l’élément de base pour produire de la farine utilisée pour faire le pain.
De 2000 à 2007, la consommation mondiale de blé a dépassé la production, ramenant les réserves stratégiques aux plus bas niveaux depuis 30 ans. Les prix s’étaient alors envolés de 300 à près de 1400$ avant de revenir aux environs de 600$ après une meilleure récolte en 2008.
Aujourd’hui un champignon, la « rouille noire » qui avait disparu depuis des siècles, a réapparu et menace la production de blé dans le monde. Né en Ouganda, l’Ug99 peut détruire une récolte en 15 jours. Porté par le vent, les spores du champignon ont envahi l’Est de l’Afrique et déjà sauté la Mer Rouge, détruisant les récoltes sur son passage. La « rouille noire » serait déjà présente à l’ouest de l’Iran et pourrait, d’un coup de vent, gagner le Pakistan et l’Inde, avant de se répandre toujours plus loin en Chine, puis au Canada et aux Etats Unis.
Entre 1917 et 1935, la rouille noire avait détruit plus de 20% des récoltes américaines à plusieurs reprises. Dans les années 50, les pertes furent de l’ordre de 9% pendant deux années, et l’épidémie de 1962, avait détruit 5,2% du blé produit dans le Monde.
80% des récoltes mondiales pourraient être menacées. Le drame pourrait s’étendre l’année prochaine.
«Cette progression était prévue, car un autre champignon, la rouille jaune, a déjà suivi le même itinéraire au début des années 1990, provoquant des dégâts importants jusqu’en Asie du Sud-Est. Mais avec la rouille noire, le danger est autrement plus grave», prévient Ivan Sache, épidémiologiste à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) » source le figaro
Jim Peterson, professeur de culture sélective et de génétique auprès de l’université de l’Oregon, affirme : « c’est une bombe à retardement. Cela se propage dans l’air, cela peut se poser sur des vêtements, voyager en avion. Nous savons qu’elle va arriver. La question, c’est Quand ? ».
source LVF
Pendant la guerre froide, cette rouille noire, « puccinia Graminis » était considérée comme une arme biologique par les Américains comme par les Russes.
Aujourd’hui, financée et fondée par la Fondation Rockefeller, la « Global Rust Initiative » (Rust=Rouille) a pour objectif de coordonner la lutte contre ce champignon. Certains membres de la famille Rockefeller n’ont jamais caché leurs objectifs de diminution drastique de la population mondiale.
A t’on confié au renard, la surveillance du poullailler ? Quoiqu’il en soit, la « Global Rust initiative » a accès aux différentes souches, est chargée d’étudier leurs effets « in vitro » et de contrôler « in situ » la progression du fléau dans le Monde.
Ce pompier est-il pyromane ?
Quels liens sulfureux unissent Rockefeller, Monsanto et Bill Gates ? qui ont participé au financement de « l’Arche Verte », cette réserve souterraine de semences indispensables à notre survie, récemment inaugurée en Norvège ? Voici l’une des nombreuses réponses par William Engdahl qui a publié en 2007 « Seeds of destruction »
le 29 juillet 2009
Reprenant ce sujet, « L’Edito Matières Premières et devises », sous la plume de Marc Mayor, titrait :
« pour 19% de la production mondiale, le danger est imminent ».
« Un champignon parasitant le blé pourrait décimer jusqu’à 80% de la production mondiale Après un descriptif de la situation, l’auteur préconisait ceci:
« Que pouvez-vous faire pour vous protéger ? …
D’abord, il s’agit d’acheter une « assurance blé » qui protégera votre pouvoir d’achat, comme j’avais proposé en son temps de hedger votre plein d’essence avant l’envol des prix du pétrole, ce qui avait fonctionné comme sur des roulettes.
L’ETF Leveraged Wheat (LWEA) sur la bourse de Londres permet une exposition avec levier au prix de blé. En cas d’effondrement de la production, sa valeur devrait au moins décupler. Ainsi, si votre « budget nourriture » est de 10 000 euros par an, il suffirait d’acheter environ 10 000 euros de LWEA pour se protéger d’un doublement du prix de la nourriture sur une période d’un an. Ainsi, en neutralisant la hausse des prix, vous protégez votre budget. »
Commentaire personnel énervé :
L’assurance vie, Monsieur Mayor, c’est avant tout d’avoir de quoi manger pour sa famille, quand les magasins et les entrepôts seront vides !
Déjà en 2008, LIESI, une lettre confidentielle d’information évoquait un «initié » milliardaire, qui stockait en France des quantités industrielles de pâtes alimentaires, de farine et autres dérivés du blé, dans un lieu gardé par une milice privée. A l’époque, cette brève m’avait semblé relever de la paranoïa aigue, mais ce n’est plus mon sentiment aujourd’hui.
Au printemps 2008, avant les récoltes, les stocks de blé étaient tombés à environ 15 jours de la consommation mondiale. Regardez la panique exprimée à l’époque dans les cours du blé sur le CBOT, le marché des matières premières agricoles de Chicago.
Par curiosité, J’ai néanmoins regardé, dernièrement, le cours de LWEA, préconisé par Marc Mayor. Il est logiquement au plus bas, après la phase de panique sur le cours du blé du printemps 2008, date à laquelle ce produit financier a été astucieusement lancé.
« Astucieusement », pour le banquier, bien sûr, car les investisseurs qui se sont rués sur ce « leveraged tracker » ont déjà perdu leur chemise. Si les récoltes 2009 s’avéraient aussi bonnes que le prétendent certains médias US, l’investisseur pourrait encore perdre les ¾ de ce qu’il reste de sa mise.
A l’inverse, si certains observateurs du marché ont raison et que la récolte 2009, comme celle de 2007, ne permet pas de faire la liaison avec la récolte suivante, les cours du blé pourrraient s’envoler à nouveau, dans la panique.
Mise en garde :
Alors que la crise financière et monétaire devrait reprendre et s’amplifier dés le printemps 2010, comme le montre ce graphique du Crédit Suisse, pour culminer en septembre 2011, prendre un produit financier tel que LWEA n’est pas totalement sans risque, la banque émettrice pouvant s’effondrer dans la tourmente.
9 février 2009,
Eric de Carbonnel sur Market sceptik prophétisait une catastrophe alimentaire mondiale due à une sècheresse exceptionnelle dans toutes les régions productrices dans le monde.
Le 29 juin 2009,
Carbonnel dénonce de grossières manipulations du cours du blé à la baisse sur le marché de Chicago, soutenues par une campagne de désinformation patente des Main Stream Media, avec la complicité manifeste du USDA, le Ministère Américain de l’Agriculture surestimant massivement les récoltes de l’année 2009.
Le 28 juillet 2009,
un article de Ria Novosni fait état d’un discours télévisé du Président du Tadjikistan, Emomali Rakhmon, demandant « à chaque famille de stocker DEUX ans de réserves alimentaires. »
« A la suite de la crise, de catastrophes naturelles et d’autres facteurs, l’approvisionnement en produits alimentaires est devenu un problème aigu dans de nombreux pays du monde, et cette situation persiste »
« tous les habitants du pays, en premier lieu ceux qui possèdent un lopin de terre, devaient être pleinement conscients de cette nécessité »
Quelle information détient cet homme, à laquelle nous n’avons pas accès ?
m.a.j. Après la crise alimentaire de 2008, le Président tadjik a convaincu nombre de ses concitoyens de convertir leurs lopins de terre en surfaces céréalières, ajoutant 85.000 ha. Comme 50% des terres à blé dépendent de l’irrigation, l’ensemencement de blé d’hiver a été privilégié pour essayer de contourner le problème de la sécheresse.
Le 4 Août 2009 « Baisse de la production russe de 27% »
RIA-Novosti. « La récolte de blé en Russie en 2009 pourrait s’établir à 85 millions de tonnes contre 108 millions en 2008, a annoncé mardi le premier-ministre russe Vladimir Poutine lors de sa rencontre avec les producteurs agricoles. « La récolte ne sera pas la même qu’en 2008. Selon les données préliminaires, en 2009 elle constituera 85 millions de tonnes contre 108 millions en 2008″, a-t-il déclaré. »
Avec 7,6% de le production mondiale, la Russie est le 4ième producteur, juste derrière les USA (9,34%)
Une baisse de 27% de la production russe est loin d’être anodine.
9 août 2009 « Mousson insuffisante en Inde »
Times of India
World pays more for food as India goes shopping
« La sécheresse en Inde aggrave le problème général de la production de blé dans le Monde. 60% de la production indienne dépend de la mousson, car produite sur des terres non irriguées.
La baisse de 45% de la production indienne de sucre fait monter les cours du sucre à Londres et à New York, où les records vieux de 28 ans explosent. »
En Inde, pays majoritairement végétarien, la production de lentilles (ou de pois) est essentielle car c’est la seule source de protéine. La quantité disponible par habitant est passée de 65 g à 35 g entre 1961 et 2007.
Aujourd’hui les prix sont hors de portée de la majorité de la population. La sécheresse persistante de 2009 aggrave la situation.
10 août 2009
Market Oracle
What is not being adequately discussed is the loss of rice production in India due to the failure of the monsoons. India, with more than 1.1 billion people, has a near dysfunctional system of providing water to agriculture. That ramifications of this dire situation are made more apparent when the monsoons fail. A significant portion of the Indian Agri-Food harvest will be lost this year due to the water situation. And note, rice and sugar are not produced in factories, but must be grown in a field. Once part of a crop is lost, it is permanently lost. Not till a year later will a new crop be available, unlike the production of a factory.
India will likely be forced to enter world grain markets to make up the shortfall in domestic production. Unfortunately, the global grain bins cannot supply unlimited amounts of grain at today’s prices. An important bottom, therefore, is being put in place in global grain prices.
Many do not understand that the global Agri-Food network is much like a Rubik’s Cube. A change of one block influences all sides of the cube. The same is true with global Agri-Foods. Any loss of rice production in India has an impact on the wheat market in North America. The current state of near euphoria in North America on the outlook for this year’s harvest may be premature, and ignoring the Rubik’s Cube nature of Agri-Food. »
11 août 2009 « Les anglais devront devenir végétariens »
Times on line
Food crisis could force wartime rations and vegetarian diet on Britons
« La hausse du prix du soja brésilien pose des problèmes pour nourrir le bétail britannique, qui pourrait devenir hors de prix, forçant les anglais à devenir végétarien.
Les céréales pourraient être rationnées comme en temps de guerre pour que chacun ait suffisamment de calories par jour. »
CNN « Sécheresse en Argentine »
Les récoltes de blé argentine en 2009 a été de 8,7 millions de T contre 16,3 millions de tonnes en 2008.
Production céréalière divisée par DEUX
Source « Sécheresse au Moyen Orient et en Asie Centrale »
Baisse de la production de blé d’au moins 22% en 2009 au M.O. et en Asie Centrale
Données momentanément indisponibles source USDA
24 novembre 2009
USA la pire récolte depuis des décennie
Market skeptics Eric de Carbonnel donne une fois de plus l’alerte
Regardez cette carte, en jaune, tous les comtés agricoles américains, déclarés officiellement « zone sinistrée ». L’année 2009 a été une catastrophe agro-alimentaire due à une sécheresse persistante, d’une part, et des pluies diluviennes pendant les récoltes, d’autre part.
Les prix des « soft commodities » seraient trafiqués à la baisse sur le CBOT comme ceux de l’argent ou de l’Or sur le COMEX. De gros opérateurs ont vendu à découvert des quantités énormes de blé, maïs et autres soja, mais les greniers du CBOT seraient aussi vides que les entrepôts du COMEX.
Pour Eric de Carbonnel, il n’y aura pas assez de nourriture en 2010 pour faire la jointure avec la récolte suivante. Nous devrions vivre une répétition aggravée du scénario de 2008
Le 4 novembre 2009
Sur cette vidéo du Dr William Mount de Scan Tv Chanel 77, on voit des kilomètres de wagons céréaliers en attente d’être chargés sur des cargos dans le Port de Tacoma dans l’état de Washington. Tacoma est le terminus de la ligne de chemin de fer du Nord sur la côte Pacifique. A l’autre bout de la ligne, Chicago.
Le journaliste, W. Mount, qui habite Tacoma depuis des années, dit que c’est la première fois qu’il assiste à un tel spectacle et prétend que ce sont les réserves stratégiques de céréales américaines qui ont été vendues massivement à l’étranger.
Si cette information s‘avérait vraie, cela donnerait du poids à la théorie d’un complot d’une élite visant à détruire l’Amérique.
18 décembre 2009
« Un américain sur 8 survit aujourd’hui grâce à des tickets de rationnement alimentaire. »
(Source Reuters ) Cela représentait 35 millions d’américains en septembre 2009 et depuis le chomage n’a cessé de s’aggraver.
20 décembre 2009
« L’hyperinflation va venir des prix des denrées alimentaires »
Vous devriez prendre le temps de regarder cette émission en vidéo…
c’est la 3ième partie d’un documentaire économique « la Bulle du dollar ».
Les deux volets précédents sont absolument remarquables sur le krach du dollar, le pourquoi, le comment et le quand …
Cette 3ième partie parle de la pénurie actuelle de nourriture en ce moment même aux Etats Unis, du prix de la barre de chocolat Mars, qui a doublé en quelque mois,… des sirops de fruits qui en 2009 sont faits à partir d’arômes artificiels, les fruits étant devenus trop onéreux pour être utilisés dans des produits industriels, images des champs dévastés par la sécheresse, et les prix au détail, qui s’envolent dans les supermarchés.
9 janvier 2010
«GB : le gel aggrave l’envolée des prix alimentaires »
Guardian.uk Le gel détruit les récoltes de légumes en Europe… choux de Bruxelles, carottes …pertes historiques pour les producteurs de pommes de terre en Ireland, …
Food inflation increased by 3.7% in December, up from 2.8% in November, said the British Retail Consortium. …. greengrocers in some of the worst-hit areas are reporting shortages, with the price of carrots and parsnips reportedly rising by 30% in some small shops.
Global Food Crisis 2010 means Financial Armageddon
Market Oracle
Market skeptik prétend que le prix des céréales va connaître une inflation à 3 chiffres en 2010
14 décembre 2009
Zerohedge John Williams, qui anime avec une pondération remarquable le site « Shadowstats », qui dénonce les chiffres du Gouvernement US par rapport à la réalité des données économiques, signe un article:
« Prepare for the hyperinflationary Great Depression »
Toute son argumentation tend à prouver que 2010 sera l’année d’un Zimbabwe américain.
L’effondrement économique provoquera inévitablement des émeutes, qui seront avant tout des émeutes de la faim, même dans les pays développés.
Le 14 janvier 2010
Eric de Carbonnel, que j’ai eu en direct sur skype m’a dit qu’il prévoyait le début de cette envolée des prix dans les 3 mois, donc fin mars, début avril.
Ce phénomène ne va pas être strictement cantonné aux Etats Unis, à l’Inde ou à l’Angleterre !
La politique agricole de l’Union Européenne a institutionalisé une politique de jachères pour limiter la production.
Regardez par ailleurs, le scandale de ces champs de terre arable transformés en champs de panneaux solaires en Provence mais également ailleurs en France ou celui des cultures d’agro-carburant, multipliées partout dans le Monde au détriment de cultures vivrières.
Il y a de manière évidente un plan d’ensemble (encouragé par les élites), qui ne vise pas la suffisance alimentaire mondiale.
La famine a toujours entraîné des épidémies, parce que les hommes affamés ont des organismes affaiblis. Les pandémies à venir (naturelles ou provoquées) pourraient ne pas être strictement médiatiques.
Pour les années ultérieures, l’abondance des récoltes dépendront des conditions climatiques et de la pluviosité partout dans le Monde. Le « changement climatique », qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps avec le « climategate » de Copenhague est-il une réalité ou seulement une nouvelle manipulation médiatique des élites du NOM pour favoriser les profits d’une poignée d’industriels ?
Tout ceci étant dit et argumenté, je me dois d’ajouter en contrepoint, que les officiels canadiens parlent d’une excellente récolte de blé en 2009.
Les chiffres officiels de la récolte céréalière 2009 en France ont été particulièrement bons, ces données ont été confirmées par les différents professionnels interrogés.
Eric de Carbonnel et autres « whistleblowers » sont ils des semeurs de troubles, cultivant la parano ?
ou à l’inverse, les Officiels américain et les médias ont ils menti sciemment pendant toute l’année 2009 ?
La Vérité apparaîtra dans les 3 ou 4 mois à venir
source merci vladi
Bon résumé de la situation, j’avais parlé de la rouille noire et des rockefeller il y a quelques mois, et c’est évident que des gens nous préparent quelque choses avec la nourriture, il ne faut pas oublier que c’est l’arme de destruction massive par excellence.Rien de mieux que la famine pour controler des populations, souvenez vous par exemple de la famine organisée par par les anglais en Inde et celle organisée par les par les soviétiques en Ukraine
La famine est la meilleure des armes, pas de destruction materielle, mais une élimination massive de la population.
Nous allons vivre un effondrement généralisé, énergie, finance, économie, nourriture, et il est possible que ceux qui voulaient cet effondrement soient eux même dépassés par le mécanisme qu’ils ont enclenché.
Nous verrons bien, mais il est malheureusement certain que nous allons vivre des moments graves, le monde se disloque, c’est un fait, ceux qui dirigeaient le monde depuis 5 siècles n’ont plus les capacités à régenter ce monde, c’est comme la fin de l’empire romain…