• Alexandre Adler dans ses oeuvres (rediff)


    Analyse de propagande : Adler sur Operation Lune por fermetabush


    2 commentaires
  • Connerie sans frontière

    Le film Sans frontière raconte une histoire édifiante :

    Au cours d’une soirée mondaine, organisée sous le prétexte de venir en aide aux Ethiopiens - davantage organisée à des fins politiques qu’humanitaires -, Sarah Jordan (Angelina Jolie) s’amourache de Nick Callahan (Clive Owen), un baroudeur de l’humanitaire. Ce dernier, habitué des coups d’éclats médiatiques, bouleverse la réception en débitant un discours bien rôdé sur le manque de financements et de ressources. Sarah, jeune mariée, est subjuguée et prend alors l’initiative d’aller porter elle-même de la nourriture dans un camp éthiopien.

    De retour à Londres, elle s’implique au sein du HCR (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés) et garde le contact avec Nick. Les années passent, et lorsque Nick lui demande d’user de son influence au sein du HCR pour l’aider au Cambodge où elle le rejoindra.

    Elle le rejoindra une dernière fois en Tchétchénie pour mourir... en marchant sur une mine antipersonnelle. Lui quittera son battledress humanitaire et retournera en Angleterre pour voir la fille... qu’ils ont conçue au Cambodge.

    CAMPBELL Martin, Sans frontière (Beyond Borders), 2003 [AlloCiné - IMDb - IMDb Video - Wikipédia].

    Angelina Jolie incarne parfaitement la petite-bourgeoise, un peu conne mais toujours bien maquillée et propre sur elle (vêtue d’un blanc virginal dans la première partie) à l’image d’une Bécassine moderne, qui s’offre quelques frissons dans les bras de Clive Owen, le médecin-baroudeur de l’humanitaire à l’image de notre Monsieur Sac de riz [1].

    Ce film, au-delà des clichés romanesques bien lourdingues, est un éloge complaisant à l’adultère petit-bougeois pour la bonne cause humanitaire. Le scénario est construit sur le modèle des films de recrutement pour l’armée. Si l’humanitaire rime avec militaire, le réalisateur mêle astucieusement les styles Rambo (pour les hommes) et fleur bleue (pour les femmes). Aux hommes il vend l’aventure virile aux quatre coins du monde sous les projecteurs des caméras qui est récompensée par le repos du guerrier ; aux femmes l’aventure sentimentalo-humanitaire qui autorise toutes les transgressions sociales.

    Ce film, construit entre sensiblerie putassière et dramatisation de l’action, nous vend en prime l’idéologie humanitaire : néo-colonialiste (les scènes en Ethiopie), anticommuniste (les scènes au Cambodge et en Tchétchénie) et collaborationniste avec les trafiquants de drogue et d’armes.

    Serge LEFORT
    Citoyen du Monde

    Lire aussi :
    • 12/05/2010, Les petits soldats de l’humanitaire, Monde en Question.
    • 25/01/2010, Le colonialisme humanitaire, Monde en Question.
    Dossier documentaire & Bibliographie Aide humanitaire - Colonialisme humanitaire, Monde en Question.


    [1] La Bécassine moderne, mithridatisée par les prescriptions publicitaires des médias, « n’hésite plus à coucher dès le premier rendez-vous et ses accessoires féminins, du talon aiguille à la guêpière en passant par la culotte fendue sont aujourd’hui autant d’étendards fièrement levés à la gloire du féminisme conquérant »... pour la bonne cause humanitaire.
    MAILLARD Agnès, Coïtum Triste, Le Monolecte, 06/07/2010.
    Lire aussi :
    • LEFORT Serge, La haine du poil, Monde en Question, 07/07/2010.
    • LEFORT Serge, Monsieur Sac de riz et Chanoine de Latran, Monde en Question, 31/07/2009.

    par Serge LEFORT (son site) jeudi 15 juillet 2010

    votre commentaire
  • le roi est nu

    voir aussi

    Arte... Un média méconnaissable !

    ARTE THEMA

    Shoah (sur ARTE)

    mercredi 10 février 2010, par Mona Chollet

    <script type="text/javascript"></script>

    Rarement le désarroi des caciques des médias devant le discrédit qui les frappe aura été aussi évident que lors de cette soirée sur Arte, mardi 9 février, intitulée « Main basse sur l’info » (et encore visible une semaine sur le site Arte+7). Le premier documentaire diffusé, « Les effroyables imposteurs » de Ted Anspach, consacré aux complotistes qui pullulent sur Internet, dépeint la Toile comme une boîte de Pandore moderne d’où s’échapperaient, au premier clic de souris, tous les fléaux de l’univers – histoire de ramener les téléspectateurs, ces brebis égarées, vers les bons bergers dont ils n’auraient jamais dû s’éloigner.

    On a ensuite droit à une réalisation de Denis Jeambar, ancien directeur de L’Express, où interviennent « huit journalistes en colère » (Franz-Olivier Giesbert, Arlette Chabot, David Pujadas, Philippe Val, Jean-Pierre Elkabbach, Edwy Plenel, Eric Fottorino, Axel Ganz) filmés sur fond noir, à grands renforts d’images saccadées et de gros plans intimistes, dans un style qui évoque à la fois un film d’espionnage ringard et un clip publicitaire shooté par Karl Lagerfeld.

    Les moyens mis en œuvre pour restaurer un prestige dont l’érosion a atteint le seuil critique sont particulièrement grossiers. Tentant de ranimer les braises de l’antique fascination suscitée par la profession de Tintin et d’Albert Londres, la voix off annonce une « sacrée brochette de journalistes » qui « connaissent de l’intérieur la folle machine des médias » et qui auront « carte blanche pour dire tout haut ce qu’ils pensent tout bas, pour dire ce qu’on ne vous dit pas  ». Ici, l’audience retient son souffle, dans l’attente de sa becquée de savoir : les dieux vont l’admettre dans leur secret. « Ecoutez bien ! » intime encore la voix off.

    Et on n’est pas déçu. Mieux vaut s’accrocher, en effet, pour ne pas tomber de son fauteuil lorsqu’on entend David Pujadas déclarer que le journalisme « souffre d’abord de conformisme et de mimétisme ». On retrouve cependant vite un discours plus familier lorsqu’il explicite ce qu’il veut dire par « conformisme » : « L’idée que par définition le faible a toujours raison contre le fort, le salarié contre l’entreprise, l’administré contre l’Etat, le pays pauvre contre le pays riche, la liberté individuelle contre la morale collective. »

    Dans cet insupportable penchant gauchisant, libertaire et tiers-mondiste qui suinte des reportages des grandes chaînes françaises et des pages des journaux, il voit « une dérive mal digérée [sic] de la défense de la veuve et de l’orphelin, une posture qui valorise le journaliste et qui a l’apparence – l’apparence ! – du courage et de la révolte ». Où se situent, alors, le véritable courage, la véritable révolte ? C’est drôle : on a l’impression de deviner.

    Comme pour mieux inciter à la révérence, Pujadas est présenté comme « une star de l’info » ; Arlette Chabot est « à la tête d’un bataillon de deux cents journalistes » ; Franz-Olivier Giesbert est « une des grandes figures du journalisme français ». Dans les plans de coupe, tous sont montrés en contexte, parés des attributs qui – faute de mieux ? – fondent leur autorité : menant une interview, le casque de radio sur la tête ; marchant d’un pas décidé dans les couloirs de rédactions affairées et cossues ; penchés à plusieurs, d’un air concentré, sur un écran d’ordinateur, en plein processus de production d’une information fiable et impartiale ; ou encore, dans le cas de Philippe Val – car le ridicule ne tue pas –, en pleine conversation téléphonique, le combiné collé à l’oreille. Lorsqu’ils parlent face caméra, ils comptent : « Quatre, trois, deux, un… », avant d’entamer leur discours (« Allez, on y va », lance gaillardement Arlette Chabot). Ils regardent le téléspectateur droit dans les yeux, tels des magnétiseurs hypnotisant leur patient.

     « Chacun à sa place ! » <script type="text/javascript"></script>

    Avant tout, bien sûr, il faut redire à tous ces inconscients combien Internet, c’est mal, et combien les grosses pointures journalistiques qui leur parlent sont indispensables à leur gouverne. Qu’on pouffe devant une émission d’Arlette Chabot ou à la lecture du « roman d’amour » que vient de publier Franz-Olivier Giesbert, en effet, et « c’est toute la démocratie qui est en danger ». Si Arte le dit… « Il faut cesser de faire croire, assène Elkabbach, que le citoyen journaliste va se substituer bientôt au journaliste citoyen : toutes les expériences citoyennes ont besoin de vrais journalistes pour sélectionner, vérifier et écrire. Alors, chacun à sa place ! » Axel Ganz, fondateur de Prisma Presse, dont les publications (Voici, Gala, Capital, VSD, Télé-Loisirs…) sont réputées pour leur contribution de haut vol à la vitalité de la démocratie, estime qu’à long terme Internet fera naître chez les jeunes « un scepticisme sur les valeurs de notre société »  : terrifiante perspective.

    Arlette Chabot, presque racinienne, supplie : « Méfiez-vous des théories du complot selon lesquelles la vérité, les vérités de l’information seraient sur la Toile tandis que les médias traditionnels vous cacheraient la vérité. C’est vrai : grâce à Internet, plus aucune information ne pourra être enterrée ou dissimulée. Mais je vous demande d’être prudents, car un jour vous apprendrez que vous avez été manipulés, trompés. Sur Internet, la traçabilité des images n’est pas garantie. » Même la voix off s’y met : « Sur le Web, chacun crée son propre média et se croit journaliste. » La vieille histoire de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf, en somme. Tout ça finira mal – mal pour les internautes, ces buses présomptueuses, cela s’entend. Philippe Val, qui poursuit le Net de sa vindicte depuis le jour où il a découvert que ce machin pouvait permettre à des cuistres de critiquer sa politique éditoriale à Charlie Hebdo [1], le dit avec fougue : « La presse écrite survivra à Internet, j’en suis sûr. »

    Les casseroles que traînent certains de nos preux « journalistes en colère » étant trop pléthoriques pour que leur fracas ne parvienne pas à leurs propres oreilles, ils sont obligés d’en passer par l’exercice de l’autocritique – d’en passer rapidement, qu’on se rassure. Jean-Pierre Elkabbach, qui réclame à grands cris « la rigueur, la curiosité, la qualité », et qui s’exclame : « Marre de nous complaire dans la pipolisation, l’irrationnel et le voyeurisme, j’en peux plus ! », reconnaît à demi-mot : « Est-ce que moi, je me suis fait honte ? Peut-être pour une erreur que j’ai commise et assumée » – référence un brin sibylline à son annonce prématurée, sur Europe 1, en avril 2008, de la mort de l’animateur de télévision Pascal Sevran.

    Et Philippe Val, avec une désinvolture qu’on s’en voudrait de prendre pour de la suffisance : « J’ai dû dire une connerie y a pas longtemps. Je ne me souviens plus ce que c’est, mais je me suis trompé, mais méchamment. Putain, c’était la honte. » Moins défaillante que la sienne, notre mémoire a l’embarras du choix. Peut-être pense-t-il à sa récente déclaration selon laquelle l’« actionnaire » de France Inter, Nicolas Sarkozy, ne serait « pas très bien traité » par les journalistes de la station – assertion qui lui donne une légitimité indiscutable pour réfléchir au redressement de la profession ?

     « Partenariats » médiatico-idéologiques <script type="text/javascript"></script>

    Passons sur les viriles amitiés qui nous valent régulièrement ce genre de grandes opérations médiatico-idéologiques : cette soirée d’Arte était produite par Doc en Stock, la société de Daniel Leconte, en partenariat avec France Inter. Daniel Leconte et Philippe Val sont de grands amis : le premier a réalisé un film sur l’affaire du procès de Charlie Hebdo pour les caricatures de Mahomet, le « coup » publicitaire qui a définitivement lancé la carrière du second ; bien souvent, lors de précédents « débats » sur Arte, ils ont fustigé de concert la chienlit gauchiste [2].

    Tous deux partagent avec Denis Jeambar, réalisateur de « Huit journalistes en colère » et instigateur en son temps du virage néoconservateur de L’Express, de solides convictions atlantistes. Les incessantes professions de neutralité journalistique et politique, les invocations d’une information « ni de droite ni de gauche », qui auront émaillé cette soirée – y compris lors du débat animé ensuite par Daniel Leconte –, sont franchement désopilantes, tant les obsessions propagandistes de ses initiateurs ont la discrétion d’un éléphant au milieu d’un couloir. Leur cible principale : les contempteurs de la politique israélienne, qui seraient tous, de même que ceux qui trouvent à redire à la politique américaine, de fieffés antisémites.

    « Le pire ennemi du journalisme, avance Philippe Val, c’est sa conviction d’être au service du bien et de la pureté. » Celui qui, du temps où il éditorialisait à Charlie Hebdo, maniait avec une égale aisance l’insulte, la diffamation décomplexée et le fantasme échevelé, met en garde contre la « tentation de faire primer la thèse sur les faits » : « Le nombre de journalistes qui sont tombés dans le piège du bien est suffisamment important pour que la profession en soit profondément malade. Le discours démagogique des uns marginalise le travail sérieux des autres. Ce n’est pas quand il exprime une opinion que le journaliste est libre et indépendant : c’est quand il pense d’abord contre son opinion pour ensuite livrer son analyse. (…) On ne discute pas de l’Amérique, on ne peut pas discuter d’Israël et de la Palestine : il y a des tas de sujets sur lesquels on ne peut pas discuter parce que c’est le Bien et le Mal. Il y a des rédactions qui sont malades de ça. »

    Le documentaire évoque également un incident navrant, qui en dit long sur cette « poubelle de la démocratie » qu’est la télévision, et qui vit la rédaction de France 2 – sous l’influence méphitique, il est vrai, de l’Instrument de Satan – diffuser, en pleine offensive israélienne sur Gaza, « des images récupérées sur Internet et accablant Israël. Après vérification, Arlette Chabot s’excuse : c’était de l’intox ». Il est bien établi aujourd’hui, en effet, qu’à l’hiver 2008-2009, à Gaza, l’armée israélienne s’est comportée avec un humanisme extravagant [3]. Et dire qu’il est encore de dangereux désinformateurs, en liberté sur Internet, pour persuader les âmes crédules du contraire…

    En kiosques :



    votre commentaire
  • Huit journalistes en colère : Internet met en danger la démocratie !

    voir aussi

    Arte... Un média méconnaissable !

    ARTE THEMA

    Shoah (sur ARTE)

    Mardi dernier, Arte organisait une soirée Thema sur les dérives de l’information sur Internet, lieu d’épanouissement des théories du complot. Dans une deuxième partie, Arte donnait carte blanche à huit grand pontes des médias (Franz-Olivier Giesbert, Arlette Chabot, David Pujadas, Philippe Val, Jean-Pierre Elkabbach, Edwy Plenel, Eric Fottorino, Axel Ganz), venus nous dire leur rage face aux errements de leur profession. On a seulement envie de leur demander : mais qui est responsable de la situation, si ce n’est vous ? Leur remède pour sauver la démocratie en péril ? Continuer de leur faire confiance... et abandonner l’information "citoyenne" du Net. Seul Edwy Plenel sort un peu du lot, avec un discours plus sensé.
     
    Voici donc la rediffusion de ce grand moment de propagande.
     
    Extrait de l’analyse qu’en fait Cultural Gang Bang : "Que redoutent nos posticheurs ? De devenir muets, inexistants, plus que des ombres silencieuses et fugitives à cause d’internet. La toile offre la possibilité de se passer d’eux et ils le savent. Un nombre exponentiel de téléspectateurs désertent la boite à image pour le réseau des réseaux, parce que séduit par l’interactivité qu’offre le web au contraire de la téloche. Ça craint un max pour nos folliculaires. (...) Internet leur flanque la trouille. Ils se pissent dessus et sont obligés de porter des couches pour nourrisson. Internet, cette hydre tentaculaire, met en danger leur pouvoir. Là vous pouvez y voir les récurrentes salves antiweb qu’ils nous infligent depuis quelque temps, en prenant le prétexte de l’existence de pratiques marginales nauséabondes. Le fameux rapport du MRAP fait partie de ce processus de mise sous tutelle d’internet. Pornographie, pédophilie, racisme, scatologie, rumeur infondée et acharnement contre des personnalités vont servir à légitimer un HADOPI de la censure, centralisée dans les mains d’une organisation, certainement sous l’égide européenne, fondée dans ce but inavouable".
     

    votre commentaire
  • Al Qaïda n’existe plus selon un ex-chef de la DGSE

    Selon Alain Chouet, ancien chef du service de sécurité de la Direction Générale de la Sécurité extérieure, Al Qaïda n’existe plus depuis 2002. Ce qui n’empêche pas le renseignement américain de placer l’organisation de Ben Laden en tête des menaces auxquelles doit faire face l’Amérique, et d’annoncer même avec "certitude" une prochaine attaque sur le sol américain dans les six mois à venir. Le choc de deux points de vue.

    Alain Chouet, chef du Service de renseignement de sécurité à la DGSE de 2000 à 2002, intervenait le 29 janvier 2010 au Sénat, dans le cadre d’un colloque sur "le Moyen-Orient à l’heure du nucléaire". Il était invité, en compagnie de Jean-Pierre Filiu et François Heisbourg, à répondre à la question "Où en est Al Qaïda ?". Ses propos viennent mettre en pièces bon nombre d’idées reçues :
     
    "Comme bon nombre de mes collègues professionnels à travers le monde, j’estime, sur la base d’informations sérieuses, d’informations recoupées, que la Qaïda est morte sur le plan opérationnel dans les trous à rats de Tora Bora en 2002. Les services secrets pakistanais ensuite se sont contentés, de 2003 à 2008, à nous en revendre les restes par appartements, contre quelques générosités et quelques indulgences diverses. Sur les quelque 400 membres actifs de l’organisation qui existait en 2001 (...), il en reste moins d’une cinquantaine, essentiellement des seconds couteaux, à l’exception de Ben Laden lui-même et de Ayman al-Zawahiri, mais qui n’ont aucune aptitude sur le plan opérationnel. Donc moins d’une cinquantaine ont pu s’échapper dans des zones reculées, dans des conditions de vie précaires, et avec des moyens de communication rustiques ou incertains. Ce n’est pas avec un tel dispositif qu’on peut animer à l’échelle planétaire un réseau coordonné de violence politique. D’ailleurs il apparaît clairement qu’aucun des terroristes post 11/9, qui ont agi à Londres, Madrid, Casablanca, Djerba, Charm-el-Cheikh, Bali, Bombay, etc., ou ailleurs, n’a eu de contact avec l’organisation. Et quant aux revendications plus ou moins décalées qui sont formulées de temps en temps par Ben Laden ou Ayman al-Zawahiri, à supposer d’ailleurs qu’on puisse réellement les authentifier, elles n’impliquent aucune liaison opérationnelle, organisationnelle, fonctionnelle entre ces terroristes et les vestiges de l’organisation."
     
     
    Plus aucune action terroriste dans le monde ne serait donc imputable à Al Qaïda depuis huit ans ; l’organisation ne compterait plus que quelques dizaines d’individus ; et les revendications de Ben Laden au fil des ans ne seraient même pas sûres.
     
    Le journal suisse Le Matin s’est justement ému de ce dernier point, le 25 janvier 2010, dans un article intitulé "Messages de Ben Laden : de l’info très intoxiquée" : "Depuis les attentats du 11 septembre 2001, une soixantaine de messages sont attribués à Oussama ben Laden et sa nébuleuse. Il peut y avoir des années sans aucun signe de vie (2005) et d’autres plus prolixes : sept en 2009, quatre en 2008, cinq en 2007 ou quatre en 2006. Pour la CIA, l’authenticité du premier message audio, justement publié par Al-Jazira le 12 novembre 2002, ne fait aucun doute. Une théorie mise à mal, deux semaines plus tard par les chercheurs de l’Idiap (Institut Dalle Molle d’intelligence artificielle perspective) de Martigny (VS). Avec les conditionnels de rigueur propres aux scientifiques, le message serait celui d’un imposteur. Leurs logiciels démasquent les imitateurs, tout aussi doués soient-ils. « Ils peuvent assez facilement berner l’être humain, mais c’est beaucoup plus difficile de tromper la machine », soulignait, en 2002, le Dr Samy Bengio."
     
    Quant à la quasi disparition d’Al Qaïda, Eric Denécé l’avait déjà soutenue sur AgoraVox il y a un an ; interviewé en janvier 2009, l’ancien officier de renseignement, aujourd’hui directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement, m’avait indiqué : "Al-Qaïda a été quasiment réduite à néant. Il reste quelques centaines d’hommes. Quant à la structure centrale, qui est apparue à partir de 1989, elle a quasiment disparu. Hormis Ben Laden et Al-Zawahiri, tous les grands leaders ont été arrêtés".

    votre commentaire
  • ARTE THEMA

    Arte est une chaîne de télévision franco-allemande de service public et à vocation culturelle, du moins c’est ce que la majorité des Français s’imagine. Pourtant, de manière encore plus prononcée que les autres chaînes du service public, Daniel Leconte et ses « soirée Thema » n’ont pas vocation à enrichir culturellement les téléspectateurs, mais à les tromper sur des questions cruciales. Entre des programmes effectivement à caractère culturel et parfois intéressants, les soirées Thema se font plus le chantre de l’idéologie sioniste que celui de la culture et de l’art dont la chaîne Arte se revendique bien ostensiblement. A condition de ne pas en oublier son esprit critique parce que c’est Arte, les indices probants qui démontrent le soutien indéfectible au sionisme de cette chaîne ne manquent pas, surtout pour ceux qui boycottent les TF1, M6, France2 etc, dont la mission première s’avère l’abrutissement et le maintient de la masse dans l’ignorance.<o:p></o:p>

    voir aussi : Arte... Un média méconnaissable !


    votre commentaire
  • "Argument-choc"

     

    Ce vendredi matin, devant la commission d’enquête britannique sur la guerre en Irak, Tony Blair a avancé un argument-choc : la Grande-Bretagne est intervenue en Irak parce que les attentats du 11 septembre 2001 ont changé le calcul du risque.

     
    “Jusqu’au 11 septembre, nous pensions qu’il (Saddam Hussein) représentait un risque mais nous pensions que cela valait la peine de tenter de le contenir. L’élément crucial après le 11 septembre, c’est que le calcul du risque a changé, a déclaré l’ancien Premier ministre britannique.
     

    Tony Blair s’est défendu d’avoir voulu tout changement de régime en Irak : s’il a décidé de participer à la guerre, c’est - prétend-il - parce que Saddam Hussein violait les résolutions de l’ONU, et non pour le chasser du pouvoir.

     

    Si Blair a reconnu qu’il n’existait aucun lien entre Saddam Hussein et Al-Qaïda, il a néanmoins assuré avoir été "absolument certain" que si le dictateur irakien avait été autorisé à poursuivre son programme nucléaire, l’Occident en aurait subi les conséquences.

     

    Durant son audition, les familles des victimes de la guerre manifestaient devant la salle de la commission. Près de 250 personnes se sont rassemblées pour dire que “Tony Blair devrait être jugé pour crimes de guerre”.


    votre commentaire
  • Quand le FBI confond Ben Laden avec un Espagnol

     

    Décidément, les services de sécurité américains connaissent une période difficile. Après l'attentat manqué de Noël, le FBI se serait certainement passé de cette petite bourde qu'il vient de commettre : se servir de la photo d'un homme politique espagnol pour recréer... Un portrait d'Oussama Ben Laden. Lire la suite l'article

    Photos/Vidéos liées

     

    Les policiers fédéraux américains voulaient proposer une image plus récente du leader d'al-Qaida. Faute de disposer de clichés, ils ont eu recours à la technologie pour «vieillir» le Saoudien.

    Mais le technicien chargé de l'opération a voulu faire du zèle. Jugeant le rendu des cheveux proposé par le logiciel décevant, il a cherché à l'améliorer à l'aide de vraies photos. Durant sa recherche via Google, il est tombé sur un portrait de Gaspar Llamazeres, l'ex-leader de la coalition d'Izquierda Unida, un petit parti situé à gauche du Parti socialiste espagnol (PSOE). Sans se poser plus de question, il a utilisé le front et les cheveux de cet homme politique.

    La photo a ensuite été utilisée, notamment pour le site « Rewards for Justice» , qui dresse la liste des criminels les plus recherchés par les Etats-Unis. Un quotidien espagnol, El Mundo , n'a pas tardé à s'apercevoir de la confusion et à l'évoquer, pour le plus grand embarras du FBI.

    Ken Hoffman, porte-parole du FBI cité par le journal espagnol, a expliqué que le technicien du FBI avait fait appel «de sa propre initiative à des images de Google» . «Ce qu'a fait est totalement irrégulier. Il est contraire au processus établi de voler les traits d'une photographie publiée dans sa totalité», a assuré le porte-parole, qui promet que les photos ont été retirées du site.

    Note Webrunner : vous pouvez noter que le porte-parole du FBI s'appelle Hoffman. Sachant que seules les personnes de confession juive peuvent avoir la double nationalité Israelienne et étasunienne, n'y a-t-il pas là un problème d'éthique? vos commentaires sont les bienvenus.


    votre commentaire
  • Brain washing : acte 2

    France 2 (comme les autres d'ailleurs) voudrait tellement voir tomber le président Iranien, Ahmedinejad, qu'ils n'hésitent pas à manipuler l'opinion publique. Dans son Journal de 13h et 20h du 28 décembre la chaine a illustré  des affontements à Téhéran avec des images filmées avec des téléphones portables et ces fameuses photos prises au Honduras au mois de juin 2009.
    Pourquoi ces images ? tout simplement parce qu'elles sont fortes, on y voit la police reculer devant les manifestants et en mauvaise posture.



    Et oui l'occident aimerait tellement voir le régime Iranien tomber qu'il n'hésite pas à faire comme si cela avait réellement commencé en montrant des photos truquées.

    Nous savons très bien que derrière toutes ces manipulations se cachent les pays occidentaux qui n'arrivent pas à faire fléchir le président Iranien au sujet du nucléaire. J'espère que les iraniens seront assez lucides et unis pour ne pas tomber dans le piège.


         et ça se dit "journaliste"....


    6 commentaires
  • Le rock en Iran

     

    Vous aimez le rock ? La démocratie ? La liberté d’expression ? Alors vous DEVEZ vous opposer au régime iranien ! Si vous ne l’avez pas encore compris, France 2 et Mlle Drucker sont là pour vous le rappeler.

     

     


    votre commentaire
  • Cercle de l'Oratoire_partie 1

    Analyse de la propagande des néo-conservateurs français : les membres du "Cercle de l'Oratoire" et de sa revue "le Meilleur des Mondes" et de leurs techniques pour manipuler le spectateur et la réalité.

     



    votre commentaire
  • Cercle de l'Oratoire_partie 2

     

    Analyse de la propagande des néo-conservateurs français : les membres du "Cercle de l'Oratoire" et de sa revue "le Meilleur des Mondes" et de leurs techniques pour manipuler le spectateur et la réalité.



    votre commentaire