• le bal des faux-culs

    Le bal des faux-culs

    Luc Ferry se rebiffe. Après le tollé provoqué par son évocation, lundi, du cas d'«un ancien ministre qui s'est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons», le philosophe a précisé sa pensée ce mercredi sur LCI, en soulignant le fait qu'il s'est contenté de citer un article du Figaro Magazine.

    «Quand on n'a pas de preuves, on ferme sa gueule»

    «Je n'en aurais jamais parlé s'il n'y avait pas eu ce papier du Figaro qui raconte toute l'histoire très en détails», assure l'ancien ministre de l'Education. Mais pour lui, tout le monde était au courant de cette affaire, et il n'a fait qu'expliquer que dans ce genre de situations, «nous savons un certain nombre de choses qui sont crédibles, mais nous ne pouvons pas le dire parce que nous n'avons pas de preuves. Et quand on n'a pas de preuves, on ferme sa gueule.»

    Et à Rachida Dati, qui l'accuse de non-dénonciation de crime, il répond: «C'est complètement absurde, ça veut dire qu'elle ne connait pas le droit.» En effet, selon lui, «on peut être accusé de non-dénonciation quand on a été témoin de quelque chose.» Et l'ancien ministre affirme qu'il n'a «évidemment aucune preuve», et que s'il en avait il aurait «saisi la justice», comme le réclament un certain nombre de ses camarades.

    Entre omerta et délation

    «Quand Alain Juppé était mis en examen et que je bavassais dans la presse pour le défendre, il était bien content», rappelle d'ailleurs Luc Ferry à l'adresse du pensionnaire du Quai d'Orsay. «C'est le bal des faux-culs», dénonce l'ancien ministre, qui se dit «ravi d'avoir jeté le pavé dans la mare». Car pour lui, «nous naviguons sans cesse entre deux reproches»: l'omerta d'un côté, la délation et la diffamation de l'autre.


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