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Le hasard fait mal les choses
Le hasard fait mal les choses
Lech Kaczynski représentait la Pologne profonde. Il combattait l'ultralibéralisme qui avait permis à l'économie polonaise de décoller et se posait en champion des perdants de la transition. Il connaissait peu le vaste monde avant d'être élu président. Passionné d'histoire, ce juriste de formation cultivait une vision "passéiste" des relations internationales qui expliquait une évidente propension à jouer les trublions dans les cénacles européens. Il ne cachait pas son euroscepticisme. L'Allemagne lui inspirait, autant que la Russie, une méfiance inextinguible et, face au couple franco-allemand, soupçonné de «visées hégémoniques », il se montrait intraitable pour défendre les intérêts de la Pologne et des petits pays membres. En 2007, il se distingua ainsi par son obstination à bloquer l'adoption d'un traité constitutionnel simplifié destiné à supplanter le Traité de Nice. De même, en 2009, il renâcla longtemps à ratifier le Traité de Lisbonne pourtant déjà approuvé par le parlement polonais.
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Commentaires
J'ai enlevé quelques mots et rajoutés des guillemets à cet article depuis tout à l'heure. @+3reineroroDimanche 11 Avril 2010 à 10:45Il était aussi pro peine de mort et homophobe ...c'est sympa; merci
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en effet, c'est pas de chance. Avec un peu de lecture entre les lignes de l'histoire, l'on peut en conclure que la dernière guerre a commencé par un acte semblable et que, comme l'histoire ne fait que se répéter, nous sommes donc effectivement entrés en guerre. Ça m'ennuie terriblement parce que quand j'y regarde de plus près, j'ai déjà été en guerre toute ma vie...
Il est vraiment bien ton blog, je vais le recommander à mes lecteurs. a+. L.S.