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Par webrunner
En publiant des courriels volés dans un centre de recherche britannique sur le climat, une mystérieuse équipe provoque une polémique en prétendant montrer que les scientifiques trichent lorsqu'ils annoncent un réchauffement de la planète. Les données sont publiées sur un serveur russe, à deux semaines de la réunion de Copenhague et font les délices des climato-sceptiques.
La base de données du Climate Research Unit (CRU) de l'université East Anglia a été piratée par des hackers, qui ont récupéré des courriels échangés depuis treize ans par des chercheurs spécialistes du climat et participant, pour nombre d'entre eux, au Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat).
Plus d'un millier de ces documents ont été immédiatement rendus publics sur un serveur installé en Russie. L'introduction de la page indique clairement l'objectif. Ces échanges démontreraient que les scientifiques faussent leurs résultats pour faire admettre la réalité d'un réchauffement de l'atmosphère terrestre dû à l'homme.
Dans un communiqué, le CRU a reconnu le vol et l'authenticité d'au moins une partie des courriels mais « le volume du matériel publié et son éparpillement en petits documents font qu'il est impossible de confirmer quelle proportion est réelle ». La police britannique a ouvert une enquête.
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