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Par webrunner
Le gouvernement d'Abdelaziz Bouteflika a fixé une liste de 15 postes politiques et sécuritaires exigeant la détention de la seule nationalité algérienne. Les débats autour de ce projet de loi, adopté lundi 28 novembre par les députés, ont été houleux.
Le texte, qui après l’Assemblé nationale doit passer au Sénat avant sa publication au Bulletin officiel, recense 15 postes civils et militaires réservés aux seuls détenteurs de la nationalité algérienne : les présidents du Conseil de la nation, du Conseil constitutionnel, de l’Assemblée populaire nationale, de la Cour Suprême et du Conseil d’État, auxquels s’ajoutent tous les postes gouvernementaux (Premier ministre, ministres et secrétaire général du gouvernement), celui de gouverneur de la Banque d’Algérie ainsi que les responsables des corps de sécurité, le chef d’état-major de l’armée nationale populaire (ANP), les commandants des forces armées et les commandants des régions militaires.
Les détenteurs de ces postes qui seraient binationaux ont six mois pour « manifester leur intention » d’abandonner leur autre nationalité.
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