• Le « Kuwait Gate » gêne DSK

    Article placé le 08 mar 2011, par Mecanopolis

    Vingt ans après la guerre du Golfe, l’affaire des puits de pétrole en feu au Koweït rebondit devant la justice. Elle pourrait embarrasser Dominique Strauss-Kahn.

    L’assignation qui se trouve sur le bureau de l’huissier du Tribunal de grande instance (TGI) de Paris ressemble à une bombe à retardement. L’objet de la demande émane d’un citoyen niçois, Christian Basano, et vise à « condamner l’Etat français à réparer le préjudice causé à cet expert-comptable et commissaire aux Comptes des faits de déni de justice et faute lourde de l’Etat ». M. Basano, lit-on dans le document, « a été victime d’usurpation d’identité, faux et usage de faux, vol et recels dans l’affaire dite Kuwait Gate, de 1991 à ce jour ».

    Le «Kuwait Gate» ? Un gigantesque trafic d’argent qui a suivi l’incendie, par les troupes de Saddam Hussein, de 1100 puits de pétrole au Koweït. Les feux ont pu être éteints en quelques semaines grâce au système développé par Joseph Ferrayé, un industriel libanais établi dans le midi de la France. Une catastrophe écologique majeure a été ainsi évitée. Mais tant le concepteur du procédé que son associé Christian Basano n’ont jamais touché un sou de dédommagement, à la différence d’une myriade d’intermédiaires, notaires et banquiers, notamment suisses. Dominique Kounkou, l’avocat parisien de Christian Basano, parle d’«une escroquerie internationale à 22 milliards de dollars».

    L’affaire Clearstream

    Dans son livre «La boîte noire» qui dénonce les mécanismes de corruption du scandale Clearstream, le journaliste Denis Robert résume: « L’affaire Basano a commencé quand ce dernier s’est rendu compte qu’on s’était servi de son identité et de ses papiers pour transférer, via une banque hollandaise, des fonds provenant du Koweït. Ces fonds seront investis en titres grâce à un compte non publié de Clearstream. »

    Le texte de l’assignation relève aussi qu’une filiale de l’Institut français du pétrole, la société Horwell, a obtenu le marché d’extinction des puits de pétrole, « exploitant sans licence les procédés brevetés par le mandant de M. Basano, l’inventeur Joseph Ferrayé ». Horwell, poursuit le document, a été «fortement recommandée» au gouvernement koweïtien par Dominique Strauss-Kahn, alors ministre délégué à l’Industrie et au commerce extérieur français dans le gouvernement d’Edith Cresson, aujourd’hui directeur général du Fonds monétaire international.

    «Il est clair, lit-on encore dans l’assignation, que M. le ministre Dominique Strauss-Kahn fut très bien informé du dépôt de ces brevets par Joseph Ferrayé, puisque l’INPI (Institut national de la propriété industrielle, ndlr), dépositaire, était un de ses services et qu’il a très simplement affecté l’exploitation des brevets nouvellement déposés à la société Horwell qui n’était à l’époque des faits qu’une coquille quasiment vide. »

    Accord à point nommé

    Représentant de l’Etat français devant le tribunal, l’agent judiciaire du Trésor n’a pas encore pris position. «Les conclusions sont attendues à une audience fixée au 16 mars prochain. Ensuite une enquête approfondie devra être diligentée par le TGI dans les prochains mois », précise Me Kounkou.

    « La sagesse serait de crever l’abcès en parvenant à un accord sur l’indemnisation avant la fin de la procédure », commente l’avocat de Christian Basano. Une allusion nullement voilée à l’échéance de 2012, l’année de l’élection à la présidence française. Beaucoup, dans les rangs de la gauche, poussent Dominique Strauss-Kahn à annoncer officiellement sa candidature. Mais il ne faudrait pas pour lui que le «Kuwait Gate» se transforme en boulet.

    Christian Campiche, pour « La Liberté » (quotidien suisse) du 1.3.2011

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    Roland Dumas à propos du FN et de DSK




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  • Harris Interactive réalise une nouvelle enquête intégrant DSK et Hollande

    L'institut responsable du sondage plaçant Marine Le Pen en tête du 1er tour en 2012 avait testé Martine Aubry comme candidate PS.

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    Source AFP

    Jean-Daniel Levy, responsable de Harris Interactive, l'institut auteur du sondage donnant Marine Le Pen en tête au 1er tour de la présidentielle, devant Nicolas Sarkozy et Martine Aubry, a annoncé dimanche la réalisation d'une autre enquête testant François Hollande et Dominique Strauss-Kahn comme candidats du PS. "Nous avons lancé une nouvelle enquête aujourd'hui comprenant deux hypothèses pour le candidat socialiste, celle de Dominique Strauss-Kahn et celle de François Hollande", a affirmé Jean-Daniel Levy, confirmant une information du Monde.fr. Il a précisé que cette enquête serait "publiée mardi" mais s'est refusé à donner une indication sur la manière (même média, un autre, un communiqué...) dont elle serait rendue publique.

    note Webrunner : c'est pas bien huilé tout ça ? merci Mr Levy !


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  • On te prend vraiment pour un con !

    Coup de tonnerre sur la présidentielle ? Selon un sondage réalisé par l'institut Harris Interactive pour «le Parisien» -«Aujourd'hui en France» à paraître ce dimanche, Marine Le Pen arrive en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle avec 23%. Elle devance Nicolas Sarkozy et Martine Aubry, crédités tous deux de 21%.

    Si le premier tour du scrutin se déroulait dimanche prochain, le scénario du 21 avril 2002 serait même dépassé. Jean-Marie Le Pen était arrivé en seconde position au premier tour après Jacques Chirac et devant Lionel Jospin. Bayrou crédité de 8%, Villepin et Joly de 7% Dans cette enquête, le président du MoDem, François Bayrou, arrive en quatrième position des intentions de vote (8%), suivi au coude à coude par l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, qui a rendu sa carte de l'UMP, et l'eurodéputée Europe Ecologie-Les Verst Eva Joly, crédités de 7%. Olivier Besancenot (LCR) et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) obtiennent 5%.

    Sur le terrain, le capital sympathie de l'héritière du FN progresse La nouvelle présidente du Front national, qui a succédé à son père mi-janvier et annoncé, dans la foulée, qu'elle se sentait légitime à représenter le FN dans la course à l'Elysée, avance ses pions depuis des semaines, séduisant de plus en plus parmi les classes populaires. Sur le terrain, l'héritière de Jean-Marie Le Pen «passe bien», son capital sympathie augmente. Ainsi au salon de l'Agriculture, sa visite a-t-elle été très suivie, et ne s'est pas accompagnée des remarques désobligeantes habituelles.

    Elle semble bénéficier d'une actualité politique dense, voire cacophonique : à la démission de Michèle Alliot-Marie sur fond de révolution tunisienne, se sont ajoutés le débat sur la laïcité, qui se concentre sur la place de l'islam en France, et l'inquiétude de vagues d'immigration du Maghreb vers l'Europe et la France.

    Ce sondage devrait en tout cas renforcer ceux qui, à droite, jugent dangereux que la majorité présidentielle lance tous azimuts ces discussions, destinées à couper l'herbe sous le pied des frontistes. Patrick Devedjian par exemple, craint que le FN ne devienne «le centre de gravité» de ces débats.

    Note Webrunner : mais pourquoi DSK ne figure-t-il pas dans ce sondage ???????????? serait-ce l'homme providentiel tant attendu qui nous sauvera du fascisme et nous la mettra bien profond????? et ben oui !


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  • Qui est Strauss-Kahn ?

    Article placé le 17 fév 2011, par Mecanopolis

    L’actualité abonde de sujets. Les acteurs politiques et les évènements défilent. Un clou chasse l’autre, comme dit le proverbe. On oublie vite. Et les médias en tous genres en font chaque jour l’illustration. Or, depuis quelques temps, ces médias nous abreuvent d’articles et de sondages de nature à nous convaincre que Dominique Strauss-Kahn, s’il est candidat aux présidentielles, a toutes les chances de battre Sarkozy. Sans jamais nous rappeler ce qu’il a fait quand il était ministre de Jospin et ce qu’il fait à la tête du FMI. Bien entendu.

    Qui sont ces médias ? Pour l’essentiel, les grands hebdomadaires de droite (L’Express, Le Point, Paris-Match, le Journal du Dimanche) et de la gauche libérale (Le Nouvel Observateur) et des quotidiens de droite comme Le Figaro ou La Tribune. Les sondages qui nous désignent déjà le prochain président sont commandés par des journaux de droite.

    Il semble que les patrons de ces organes de presse (Lagardère, Dassault, …), déçus par l’actuel occupant de l’Elysée, préfèrent quelqu’un qui leur épargnera, espèrent-ils, grèves et manifestations. D’où la nécessité de nous présenter un candidat de la gauche dite moderne, dite réaliste, dite responsable.

    Il me semble donc important de rappeler qui est celui qu’on invite avec tant d’insistance à soutenir, avant même que le PS ait choisi son candidat. Sans doute pour que ce choix soit celui du patronat. Pour ce faire, cinq sources utiles : le numéro du 24 avril 2010 de l’hebdomadaire Marianne avec un dossier intitulé « DSK mis à nu », l’article de Jean-Jacques Chavigné consacré au FMI de DSK dans le numéro 176 de juin-juillet-août du mensuel Démocratie et Socialisme, l’organe du courant du même nom au sein du PS, le livre de Vincent Giret et Véronique Le Billon, Les Vices cachés de DSK (Seuil, 2000), quelques chroniques que j’ai publiées en son temps dans un hebdomadaire belge ou sur ce blogue et, enfin et surtout, l’excellent dossier de François Ruffin paru dans le numéro 47 (automne 2010) de Fakir (encore en vente actuellement – contact@fakirpresse.info).

    Il me paraît indispensable de rappeler les choix qui furent ceux de Strauss-Kahn quand il était ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie de Jospin :

    La privatisation des banques publiques : le GAN, le CIC, la Marseillaise de Crédit, le Crédit Lyonnais, le Crédit Foncier de France, le Groupe Caisse d’Epargne. Après le passage de Strauss-Kahn, il n’y a plus de secteur financier public.
    les autres privatisations. Sous l’impulsion de Strauss-Kahn, le gouvernement Jospin a davantage privatisé que les gouvernements de droite présidés par Balladur et Juppé : Airbus, France Télécom, Thomson-CSF, Thomson Multimedia, Air France, …

    La libéralisation du secteur de l’énergie : Strauss-Kahn, qui défend les négociations de l’OMC, soutient l’adhésion du gouvernement Jospin aux propositions européennes (Barcelone) qui vont permettre ensuite à la droite de privatiser EDF-GDF.
    c’est lui qui met en place le régime des stocks options avec plusieurs mesures favorables à cette manière de rémunérer les hauts-dirigeants d’entreprises
    c’est lui qui lance l’idée de fonds de pension « à la française »
    c’est lui qui pousse Jospin à renier les engagements pris par le PS devant les électeurs, en 1997 : défendre et renforcer les services publics, défendre Renault-Vilvoorde, poser quatre conditions pour le passage à l’euro.

    C’est Strauss-Kahn qui, en 1999, a proposé Pascal Lamy pour que celui-ci devienne le Commissaire européen au commerce international (avant de devenir, ensuite, directeur général de l’OMC).

    En 2003, Strauss-Kahn déclare à Tribune Juive qu’il se lève chaque matin « en se demandant comment il pourra être utile à Israël. » En 1991, il avait déclaré : “Je considère que tout Juif de la diaspora, et donc de France, doit, partout où il peut, apporter son aide à Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël.” (Passage)

    En 2005, Strauss-Kahn fait campagne pour le « oui » au TCE.

    Le directeur général du FMI est fidèle à l’ancien ministre de Jospin. Sous son impulsion, le FMI instrumentalise la dette publique des pays du Nord comme du Sud.

    Sous la pression du monde des affaires et de la finance, les gouvernements ont décidé de ne plus permettre aux pouvoirs publics d’emprunter auprès d’organes publics de crédit, à des taux nettement avantageux. En Europe, c’est devenu la règle depuis le traité de Maastricht. Les Etats sont tenus d’emprunter auprès des banques privées. C’est la principale cause de leur endettement, vu les taux pratiqués.

    La seconde cause d’endettement, c’est le renflouement des banquiers et des spéculaterurs suite à la crise de 2008.

    Pour combattre la dette, on ne pose pas de questions sur les causes de celle-ci. On affirme que le seul remède, ce sont des réformes dites « structurelles ». Le FMI de Strauss-Kahn poursuit ainsi 4 objectifs : diminuer les salaires des fonctionnaires, remplacer les retraites par répartition par un recours aux assurances privées ; réduire les investissements dans la santé, l’éducation, la culture, vendre les services publics aux firmes transnationales ; flexibiliser le marché du travail en démantelant le droit du travail, en favorisant les délocalisations et en rendant les licenciements plus faciles ; augmenter les profits des firmes privées en multipliant les exonérations de cotisations sociales ou d’impôts et en gelant ou en réduisant les salaires.

    Ce sont ces politiques que le FMI de Strauss-Kahn impose aux pays du Sud. Avec la complicité de la Commission européenne, il fait de même avec les Etats de l’Union européenne.

    Nul ne s’étonnera dès lors qu’il ait très officiellement exprimé son soutien aux « réformes » entamées par Sarkozy.

    « On vit 100 ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60 ans , » déclarait Strauss-Kahn au journal Le Figaro, le 20 mai 2010.

    Quelle différence entre Sarkozy et Strauss-Kahn ? Celle qu’on peut trouver entre un Sarkobrun et un Sarkorose. C’est toujours du Sarko.

    Il me semble urgent que, dès à présent, les partis à la gauche du PS fassent savoir qu’en tout état de cause, il leur sera impossible de soutenir Strauss-Kahn en 2012. Il ne suffit pas de changer une personne. Il faut changer de politique. Cela va sans dire, me dira-t-on. Mais cela va encore mieux en le disant.

    Raoul Marc Jennar, pour Oulalala.net


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  • STRAUSS KHAN:CANDIDAT DU CAPITAL ET DE L’INTERNATIONALE SIONISTE

    décembre 8, 2010 par elmirfaouzi

    D.STRAUSS-KHAN :

    LE CANDIDAT DU CAPITAL ET DE L’INTERNATIONALE SIONISTE

     

    Nous le savons tous, les sondages, c’est du bidon et ils sont bidonnés par des mass media à la solde du grand capital et du sionisme international. Il ne faut pas être une grande sommité intellectuelle pour comprendre ce que cherchent en réalité les sondages à répétition qui placent le directeur du FMI, le socialiste Dominique Strauss-Kahn en tête des présidentiables socialistes et même le probable gagnant des élections présidentielles de 2012 face à un autre candidat du capital et du sionisme, Sarkozy. Cette hystérie sondamaniaque qui agite l’espace médiatico-politique fait partie de ces cartes de pilotage psychologique auxquelles recourt la propagande politique à intervalles olympiques, avant chaque élection présidentielle dans les pays dits démocratiques, avec à la clé, le viol psychique des foules et la manipulation de leur psychisme. On peut ranger les sondages d’opinions dans la catégorie de sub propagande ou de la propagande sociologique qui vise à orienter l’intérêt des électeurs vers des idées, des hommes et des symboles et à envoyer dans les assemblées élues et les enceintes parlementaires des hommes et des femmes inféodés corps et âme aux intérêts du capital et des capitalistes. Ce sont ces serviteurs des monopoles qui font croire aux simples et aux naïfs qu’ils représentent le peuple et l’intérêt général alors qu’ils ne représentent en réalité qu’eux-mêmes et qu’ils gèrent en bon père de famille les intérêts bien compris d’une poignée et d’une minorité de profiteurs et d’exploiteurs.

     

    La grande supercherie des sondages d’opinion réside dans le fait qu’ils sont considérés comme de la science infuse due à leurs apparences quantitatives avec des chiffres et des pourcentages et comme une forme d’expression démocratique des citoyens. Mais le commun des mortels ignore que les sondages d’opinion sont d’abord et avant tout affaire de gros sous et d’entreprises commerciales maquillées pour le besoin de la cause en instituts de sondage comme les instituts d’études politiques par exemple, pour donner l’impression que leurs méthodes sont scientifiques et donc infaillibles et que leur objectif est désintéressé dénué de tout mercantilisme consistant seulement à mesurer l’état d’opinion à un instant t et à refléter fidèlement et mécaniquement les soi-disant opinions des sondés. D’ailleurs, les sondages d’opinion deviennent un des thèmes favoris de la propagande capitaliste et de la typologie des régimes politiques répartis entre démocratie, dictature et totalitarisme.

    Aujourd’hui, personne n’est dupe du tintamarre médiatique et de la frénésie sondamaniaque orchestrée sciemment et par les instituts de sondages et par les mass media contrôlées par des grands groupes capitalistes et l’État qui servent leurs intérêts, autour de la candidature du socialiste et du sioniste, directeur du FMI, Dominique Strauss-Khan aux élections présidentielles de 2012. Comme les bergers allemands, le capital, les capitalistes et l’Internationale sioniste ont du flair et comme pour la candidature de Sarkozy en 2007, ils ont trouvé leur joker, pour les élections présidentielles de 2012, au cas où les choses tournent mal pour l’autre joker aujourd’hui à l’Elysée, en la personne d’un socialiste ardent défenseur de la gouvernance mondiale et donc des États nabots et de surcroît un sioniste notoire, Dominique Strauss-Khan, sur qui ils misent et dans qui ils placent tous leurs espoirs, s’il est élu en 2012, pour continuer voire amplifier davantage la politique de casse et de régression sociale menée aujourd’hui par la droite et pour porter haut et fort leurs couleurs tant en France qu’à l’étranger. Si le directeur du FMI est devenu aujourd’hui « le chouchou » des mass media et des milieux d’affaires, ce n’est pas comme ils le prétendent pour sa posture intellectuelle, ses qualités « d’Homme d’État » et ses « compétences techniques » mais tout simplement pour son archéo-libéralisme illustré par son discours sur la gouvernance mondiale et pour être l’homme de main de l’Internationale sioniste.

     

    FAOUZI ELMIR


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  • Pour un observatoire du DSK

    SOURCE

    Dominique Strauss-Kahn est partout: dans les magazines, dans les conversations. Mais personne ne fait trop attention à ce qu'il dit réellement. Antibobards lance donc aujourd'hui L'Observatoire du DSK, afin de bien comprendre ce qui nous attend (ou pas...). Premier exercice avec les deux discours les plus récents.

     
     
    Dominique Strauss-Kahn, c’est le furet du bois-joli. Il est passé par ici, il repassera par là. On n’arrête pas de parler de lui. Lorsque Ségolène Royal se déclare candidate aux primaires du PS, c’est parce qu’elle se dit persuadée qu’il ne le sera pas. Si, au contraire, Martine Aubry se tait, les commentateurs disent : « elle prépare l’arrivée de DSK ». Mais lui, personne ne l’attrape. Comme le furet. Dernier exercice de style : notre confrère du Nouvel Observateur, lui consacre sa Une et une dizaine de pages. François Bazin dit « rien n’est sûr, mais on va vers une candidature Strauss-Kahn ».  Mais l’animal si désiré reste insaisissable. Pour une raison simple : il ne voit pas (ou presque pas) les journalistes (1). Ceux-ci sont réduits à interroger l’entourage. « Comment va-t-il ce matin ? » , « a-t-il mangé sucré ? Salé ? » On invoque son épouse Anne Sinclair. « elle serait pour » (notez le conditionnel…). Au passage, les mêmes qui trouvent injuste le placard d’Audrey Pulvar, ne sont pas en reste pour ausculter le couple français le plus célèbre de Washington.
    Au fait Dominique Strauss-Kahn est-il réellement muet ? Non. il parle même beaucoup. Es fonction, puisque le Directeur général du FMI fait le tour de la planète pour parler d’économie, de la crise mondiale, de la gouvernance. Mais l’économie, la crise, la gouvernance, cela ne parle pas aux journalistes « politiques ». Alors, en France, on ne parle pas de ce qu’a réellement dit DSK.  Pour tenter de remédier à cette lacune dommageable au débat public, je propose donc de lancer ici un « observatoire du DSK », dont le but est de rapporter les propos publics du DG du FMI, es qualité ou non. Et d’analyser les éventuelles  implications de ces déclarations pour nous, pauvres petits Français qui devront voter en 2012…  Premier exercice de l'Observatoire du DSK avec deux récents discours.

     

    Le discours sur l’Europe du 19 novembre à Francfort. J’en avais parlé (ici).  DSK y préconise d’allonger la durée du travail, ce qui est déjà étonnant pour un candidat  socialiste à la présidence de la République in petto… Parmi les idées lancées sur la table, on trouve aussi « la création d'une autorité budgétaire centralisée, aussi indépendante politiquement que la Banque centrale européenne (BCE). L'autorité fixerait les orientations budgétaires de chaque pays membre et allouerait les ressources provenant du budget central pour mieux atteindre le double objectif de stabilité et de croissance. ». 
     

    Ensuite on remarque l’idée de confier au niveau européen, la gestion et l’unification du marché du travail et de sa fiscalité : « la zone euro ne peut réaliser son vrai potentiel avec cet ahurissant patchwork de marchés du travail segmentés (...) il est temps de créer des conditions égales pour les travailleurs européens, en particulier dans le domaine de la fiscalité du travail, systèmes de prestations sociales et la portabilité des prestations, et de la législation de protection de l'emploi. »
     

    Enfin, l’ouverture à l’immigration : « La croissance à long terme bénéficierait également d'un coup de pouce par une approche moins restrictive sur l'immigration. L'Europe semble mener une bataille démographique perdue d'avance, sa population active devant diminuer sensiblement dans les prochaines décennies. Cela fait sens de miser sur l'immigration pour remédier aux pénuries de main d 'oeuvre, comme cela a été fait en Amérique du Nord. Cela pourrait aussi rendre le modèle social plus durable. Aussi intéressant cela puisse paraître d'un point de vue politique de court terme, l'Europe ne peut pas résoudre ses problèmes en verrouillant ses portes.  »
     

    Si DSK était candidat, on trouverait donc dans ses « 110 propositions » :
     

    a- Retour aux 39 heures, b- référendum sur un nouveau traité européen, c-transfert du ministère du Travail au niveau de la Commission d- Régularisation des sans-papiers. Décoiffant, vous dis-je. Mais un tel programme pourrait avoir du mal à rassembler la gauche ! Il serait plus facile de s’accorder avec Bayrou qu’avec Mélanchon…A moins que, comme il le reconnaît lui-même, ces orientations un peu utopiques dans le paysage politique européen actuel, soient justement avancées pour …ne pas être candidat. DSK pourrait alors dire aux socialistes réticents: vous ne voulez pas de mon programme ? Alors je reste au FMI.  En 1995, Jacques Delors avait prétexté en1995 l’impossibilité de rassembler une  majorité sur ses positions personnelles, divergentes de celles du PS, pour refuser de se présenter à la présidentielle…
     

    Pour tester l'adhésion éventuelle de la gauche politique à ces idées, j’ai soumis le texte de Francfort à un de ses anciens conseillers, il m’a répondu : « c’est ambitieux, mais la proposition d’une autorité budgétaire indépendante, c’est bizarre ». Si déjà ça flotte dans le centre de la Strauss-kahnie !
     

     
     

    2- Le débat sur la gouvernance mondiale à Genève le 8 décembre. Il s’agit d’une rencontre avec Pascal Lamy, autre directeur général mais de l’OMC.  Remercions la Télévision suisse romande de bien faire son travail… Quelle chaîne en France a suivi ce débat ? C'est dommage. Quelles belles images d'une ambiance détendue, voire complice. Lors de l'échange de « vœux », on apprend que DSK est favorable à un saut de plus dans la mondialisation, par la conclusion du « cycle de Doha » sur les échanges mondiaux. Il faut donc ajouter au programme futur et éventuel de DSK une proposition « pour une ouverture supplémentaire des frontières ; »
     

    Auparavant, DSK explique pourquoi il est toujours entièrement de gauche. Réponse argumlntée, et calculée au millimètre pour être compatible avec le FMI... Pascal Lamy souhaite que « en 2011, Dominique prenne la bonne décision au bon moment »  Clin d’œil appuyé à une candidature. DSK ne répond pas, comme à son habitude. Mais que dit-il dans son discours écrit, consacré à « L’impact de la crise financière sur la gouvernance économique mondiale »   dont on dit qu’il s’agit d’un texte « personnel ». Il y dresse un bilan de l’action du Fonds monétaire international depuis le début de la crise. Il y  a beaucoup d’autocongratulation, évidemment. Mais politiquement on sent la volonté de dire que le FMI est en passe de devenir le centre du monde.  Voici la fin  :
     

    « Alors que nous cherchons à mettre en place un nouveau cadre de coopération mondiale, nous devons nous rappeler qu’il ne s’agit pas seulement de réaliser une croissance plus élevée et plus soutenable : il s’agit d’œuvrer en faveur de la démocratie et, en fin de compte, de garantir la paix. Lorsque les pères fondateurs du FMI se sont réunis à Bretton Woods en 1944, la paix était leur principal sujet de préoccupation. Ils avaient vu les conflits économiques de l’entre-deux-guerres dégénérer en batailles militaires de la Seconde Guerre mondiale avec des coûts humains jamais atteints dans l'histoire de l'humanité. Ils ont donc créé un système d’institutions, parmi lesquelles le FMI, qu’ils ont chargé de trouver des solutions fondées sur la coopération aux problèmes économiques mondiaux.
    C'est un défi analogue que nous devons relever maintenant. Aujourd'hui comme hier, les difficultés économiques et financières lorsqu'elles s'aggravent portent atteinte à l'équilibre social, ruinent les fondements de la démocratie, font douter des institutions et peuvent dégénérer en guerre civile ou étrangère.
    En rénovant la gouvernance économique mondiale, en la rendant plus efficace et plus légitime, plus efficace parce que plus légitime, nous renouons avec notre mission et nous travaillons pour la paix.
    En conclusion, le choix est clair. A un moment où nul de sait de quoi l’avenir sera fait, à un moment où les déséquilibres budgétaires de certains pays menacent tout l’équilibre mondial, à un moment où l’accumulation de surplus extérieurs chez les uns et de déficits chez les autres crée les conditions de nouveaux affrontements, la communauté internationale doit choisir : elle peut œuvrer pour mettre en place un nouveau modèle de croissance pour un monde nouveau, ou choisir l'immobilisme, le repli sur des positions nationales et au bout du compte risquer des années d'instabilité qui seront le terreau d'une nouvelle crise. Un nouveau modèle de croissance exige un nouveau modèle de gouvernance. C'est là l'enseignement réel et durable de la crise. Nous devons veiller à en tenir compte. Telle est notre mission. »
    On ne peut à ce stade tirer qu’une hypothèse : une « mission » aussi historique que celle définie ci-dessus ne saurait être achevée en 2011 ! 
    Résumons :  dans deux interventions, le directeur général a distillé des arguments qui pourraient un jour justifier son désistement. Et dans ces mêmes interventions, il a esquissé un programme politique très personnel, qui augure d’alliances politiques renouvelées vers le centre gauche.
     

    C’était le premier volet de L’Observatoire du DSK. Il y en aura bien d’autres, d’ici juin 2011. J’invite les amis d’Antibobards à participer au jeu. Recherchez les déclarations officielles, rapportez les, discutons en. L’observatoire du DSK est ouvert !


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  • Primaires socialiste : Aubry et Royal, petites mains de DSK?

    Et si Martine Aubry et Ségolène Royal préparaient le terrain à Dominique Strauss-Kahn ? La dame du Poitou-Charentes qui annonce sa candidature, la maire de Lille arc-boutée sur le calendrier… Tout cela ne serait qu'un leurre destiné à assurer l'élection de DSK, selon Laurent Pinsolle. Mais qu'ont-elles à y gagner?



    (Flickr - jyc1 et World Economic Forum - cc)
    La semaine dernière, l’annonce de la candidature de Ségolène Royal aux primaires du PS a été accueillie comme un nouveau signe du désordre régnant rue de Solférino. Et si cette annonce était plus coordonnée qu’elle n’en a l’air ?

    Dominique Strauss-Kahn préservé

    En effet, les déclarations des deux femmes fortes du Parti socialiste ne font pas grand mal au patron du FMI. Il faut noter que Ségolène Royal avait vanté les qualités de son rival de 2006 en annonçant qu’elle en ferait bien son Premier ministre et qu’elle pourrait même retirer sa candidature s’il était lui-même candidat. En clair, la présidente de Poitou-Charentes se met dans une position d’infériorité par rapport à lui s’il se déclarait, ce qui rend un affrontement peu probable.

    De même, Martine Aubry a affirmé qu’elle annoncerait sa décision de participer ou non aux primaires en juin 2011, soit au moment des déclarations de candidature, condamnant toute avancée du calendrier. En clair, elle se déclarera en fonction de ce que décidera Dominique Strauss-Kahn et ne le gênera pas en posant sa candidature avant lui. Et si les médias n’avaient pas bien compris que cette séquence politique favorise grandement l’oracle de Washington ?

    Le retour du pacte de Marrakech ?

    En fait, on devrait s’interroger sur la possibilité que toutes ces déclarations aient été coordonnées par les trois intéressés et que cette séquence ne soit qu’un prolongement du pacte de Marrakech. En effet, les trois rivaux évitent toujours tout mot qui fâche. Et si Martine Aubry et Ségolène Royal préparaient le terrain à Dominique Strauss-Kahn ? Après tout la date de décision de la première l’arrange et l’éloge de la seconde le met dans une position de force…

    Mais alors, quel pourrait être l’intérêt pour DSK que Ségolène Royal annonce sa candidature ? On peut y voir une manœuvre destinée à ne pas laisser grandir les autres candidatures (Hollande, Valls, Montebourg), le combat Royal-Aubry-DSK continuant à les éclipser dans les médias. Si Ségolène Royal n’avait pas annoncé sa candidature, les « petits candidats » auraient occupé l’espace médiatique seuls, menaçant alors de fragiliser les trois éléphants.

    Machiavel à la manœuvre ?

    Primaires socialiste : Aubry et Royal, petites mains de DSK?
    Il y aurait quelque chose de machiavélique, mais finalement très mitterrandien à ce que Ségolène Royal se soit prononcée de la sorte pour occuper le terrain avant de passer le relais à Dominique Strauss-Kahn en juin, moment où Martine Aubry confirmerait qu’elle n’est pas candidate et qu’elle soutient le futur ancien président du FMI. Il pourrait ainsi revenir des États-Unis comme le Messie, soutenue par ses deux principales rivales et s’imposer sans coup férir.

    Ce scénario est possible, car les trois savent bien que c’est leur dernière chance d’accéder au pouvoir. S’ils perdent en 2012, une nouvelle génération prendra le pouvoir au PS et les chassera. Dès lors, ils ont un puissant intérêt à s’entendre pour éviter de répéter les primaires de 2006. Ensemble et unis derrière DSK, ils peuvent croire que la victoire est possible. Ainsi, Martine Aubry et Ségolène Royal pourraient préférer jouer placées plutôt que de tout risquer…

    Bien sûr, ce scénario pourra paraître abracadabrantesque, mais à bien y regarder, les déclarations de la semaine dernière n’hypothèquent en aucun cas l’accord de Marrakech. Et si les trois favoris des primaires étaient de concert pour saisir leur dernière chance d’accéder au pouvoir ?

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    Samedi 11 Décembre 2010
    Laurent Pinsolle - Blogueur associé


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  • 2012: Opération DSK

     

     
    En effet, les médias complices montent la sauce DSK, le magnifique DSK, président du FMI et sauveur de la planète.
     
    Que le système est prévoyant !
     
    Il est vrai que Sarkozy, avec sa politique ultralibérale et ses mensonges, risque fort de ne pas être réélu en 2012. Il faut donc un autre agent du système pour le remplacer. Qui mieux que DSK ?
     
    Le président du FMI, qui participe ainsi à la paupérisation de l'Afrique, est exactement sur la même ligne que Sarkozy. Libéral, atlantiste, et bien sûr radicalement sioniste .
     
    Comment un tel personnage peut-il agir pour la France alors qu'il pense d'abord à ce qu'il peut faire pour un autre Etat ?
     
    Malheureusement, la gauche bobo votera Strauss-Kahn - estampillé socialiste - pour faire barrage à Sarko, et il n'est plus à prouver que la droite libérale l'apprécie. Sans parler du travail dans les médias et au PS de son valet Moscovici (futur premier ministre du gouvernement DSK ?). Je prends même le pari que son ministre des affaires étrangères sera un certain Kouchner...
     
    Nous voici donc devant le prochain président de la république sioniste française !
     
    Bon courage !

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